Un article de
Virginie Lethiais signalé par la lettre d’information de Marsouin, laboratoire des usages en Bretagne et repris du site http://www.marsouin.org/
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Mots clés : usage des TIC, connaissance, proximité géographique, coopération interentreprises.
Lieu : ENST Bretagne, Brest, Département LUSSI
Encadrants : Marc Bourreau (ENST) et Virginie Lethiais (ENST Bretagne), +33 (0)2-29-00-14-31
Début : septembre 2007
Formation :
le candidat doit avoir obtenu un master recherche (ou équivalent) en économie et avoir des compétences en analyse de données et / ou en économétrie appliquée.
Aptitudes recherchées : autonomie, dynamisme, capacité à travailler en équipe, connaissance de l’anglais.
Le sujet de thèse
L’objectif de cette thèse est de mesurer l’impact de l’utilisation des TIC sur les relations de coopération entre les firmes, notamment en terme de proximité géographique. La compétitivité des firmes est souvent mesurée par l’innovation et donc par le nombre de brevets déposés par la firme, cette information étant connue et publique. Il existe donc de nombreux travaux portant sur le lien entre les brevets et la proximité géographique des entreprises concernées. Cependant, l’amélioration de la compétitivité d’une firme peut aussi passer par d’autres canaux que l’innovation : la diminution des coûts de production, l’accès à de nouveaux marchés, etc. Nous avons donc décidé de nous intéresser aux relations de coopération au sens large, dont l’objectif est d’améliorer l’efficacité de la firme, qu’elles aboutissent ou non au dépôt d’un brevet.
De plus, nous nous intéressons aux relations de coopération entre les firmes, sans partir du postulat que le transfert de connaissance tacite nécessite la proximité géographique. Nous faisons l’hypothèse que les TIC pourraient être un moyen de faciliter les échanges et ainsi contrebalancer la distinction traditionnelle entre connaissance codifiée / distance et connaissance tacite / proximité. Il nous semble que certains outils, de plus en plus utilisés, tels que les outils de travail collaboratifs, ou la visioconférence pourraient permettre de transférer de la connaissance tacite. L’utilisation de ces outils, conjuguée à quelques rencontres en face-à-face, qui selon nous restent nécessaires mais peuvent être ponctuelles, devraient donc permettre de se libérer de la contrainte géographique et modifier les relations de coopérations entre les firmes.
Terrains et méthodes
L’approche théorique sera complétée par une importante partie empirique. Les données utilisées devront être construites par l’introduction de questions dans les enquêtes Marsouin sur les usages des TIC par les entreprises bretonnes, et par la réalisation d’enquêtes de terrain auprès d’un nombre réduit d’entreprises. Le traitement économétrique des données d’enquêtes permettra d’identifier les différents types de relations de coopération mises en place par les entreprises et de les caractériser en terme notamment de nature des connaissances échangées, de proximité (en particulier géographique) entre les partenaires, de besoins spécifiques liés à la coopération (capital, actifs, ...). Les enquêtes de terrain, réalisées auprès d’entreprises qui coopèrent avec des partenaires distants, permettront d’expliciter plus en détail les liens mis en évidence dans l’analyse quantitative.
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