Une information reprise dusite de l’adullact
Linuxfr relaie la publication par la direction générale des systèmes d’information et de communication du ministère de la Défense d’une directive sur les logiciels du ministère.
Parmi les orientations du ministère de la Défense, il convient de noter :
- le paragraphe 2.1 qui instaure le recours aux standards ouverts ;
- le paragraphe 2.6 qui demande de privilégier les logiciels libres à coût global, risques et efficacité comparables.
Le ministère de la Défense dans sa globalité suit la voie tracée par une de ses composantes, la gendarmerie nationale. Suite à cette publication, la DGME aura désormais un ministère de poids pour faire avancer le RGI avec les standards ouverts et les logiciels libres.
Voir en ligne : Le ministère de la Défense plus rapide que la DGME
Extraits
2.1. Recourir aux standards ouverts.
Les standards et formats ouverts, au sens de la loi
pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN),
assurent un usage universel et non discriminatoire des
logiciels. Ils favorisent leur interopérabilité. De plus,
ils pérennisent les données et les architectures.
En conséquence :
— les standards et formats d’échange ouverts sont à
privilégier pour la conception de nouveaux systèmes
et lors d’évolutions majeures de systèmes existants ;
— un référentiel des standards et formats est élaboré
et maintenu par la DGSIC. Il s’appuie sur les recommandations
nationales du cadre commun d’ interopérabilité
des systèmes d’information publics(9) puis,
sur le référentiel général d’interopérabilité et le référentiel
général de sécurité(10). Ces documents s’inscrivent
eux-mêmes dans une démarche
européenne(11) et internationale.
2.6. Privilégier les logiciels libres à coût global,
risques et efficacité comparables.
Outre les avantages liés à la disponibilité du code
source, les logiciels libres permettent de vérifier le respect
des standards et favorisent l’interopérabilité.
Le ministère de la défense doit s’efforcer, avant toute
acquisition ou tout développement interne ou soustraité,
d’identifier des solutions alternatives en logiciels
libres disponibles, de fonctionnalité équivalente ou
voisine.
Il faut donc rechercher la libre disponibilité des logiciels
acquis par le ministère de la défense :
— à coût global, risques(16) et efficacité opérationnelle
comparables, le logiciel libre est privilégié ;
— l’utilisation de certains logiciels libres peut être
imposée aux contractants ;
— le bien fondé de solutions comprenant tout ou partie
de logiciels libres doit être systématiquement
étudié ;
— en cas d’acquisition de logiciels « propriétaires »,
la solution d’une licence libératoire est systématiquement
étudiée par le porteur du besoin.
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