« Plusieurs affirment que nous vivons dans des sociétés individualistes. Les solitudes, en tout cas, prennent des formes plus visibles : monoparentalité, relégation de la vieillesse, travail et formation à distance, etc.
Sur qui pouvons-nous compter ? Pour qui comptons-nous ? Téléphones, tablettes, consoles et ordinateurs transformeraient-ils nos relations ? Comment penser le lien dans le contexte social contemporain ?
En réponse à ce qui est perçu comme un délitement du lien social qui menacerait la cohésion sociale, une multitude d’actions et de projets sont menés autant par des professionnels que par des collectifs de bénévoles. D’un côté l’action sociale vise certaines catégories de public particulièrement précarisées (jeunes, personnes âgées, personnes sans emploi…), au risque de les maintenir à distance des autres. D’autre part des initiatives citoyennes, autour des communs par exemple, contribuent à tisser du lien social parfois sans se préoccuper des populations les plus fragilisées.
Quelles sont les faiblesses de chacun de ces champs ? Peuvent-ils s’hybrider ? Qu’y a-t-il de commun entre ces réponses ? »
La journée du 17 octobre en particulier sera consacrée aux enjeux sociaux du numérique (intervention de Jacques-François Marchandise, cofondateur et directeur de la recherche et de la prospective à la Fondation Internet Nouvelle Génération) et de l’inclusion numérique des personnes fragilisées.
