Vers le standard ouvert : un appel dans un rapport à la Banque Mondiale

Dans un rapport présenté à la Banque Mondiale le vendredi 9 septembre 2005, un groupe composé en partie d’anciens membres de gouvernements de 13 pays appelle les nations à axer leur développement technologique sur l’adoption des standards ouverts en tant qu’étape vitale à l’accélération du développement économique, de l’efficacité et de l’innovation.

Extrait d’un article publié le 10/09/2005 par Dimitri de NANCY
dans le magazine "Génération nouvelles technologies"

Des détails sur le rapport ?

Le [rapport de 33 pages (Format PDF à télécharger)>
http://cyber.law.harvard.edu/epolicy/roadmap.pdf] est un plan d’action pour la création d’entités nationales relatives aux standards ouverts qui arrive au bon moment, de plus en plus de pays et d’entités politiques commençant sérieusement à réduire leur dépendance aux développeurs de logiciels propriétaires (Microsoft par exemple) et utilisant de plus en plus de logiciel gratuits et open source.
Le rapport indique clairement que standard technologique ne veut pas nécessairement dire open source. Une entité ayant développé un standard ouvert doit mettre à la disposition du public suffisamment d’informations pour qu’utiliser cette technologie ne nécessite pas de reverse engineering (deviner la conception d’une technologie en faisant le chemin inverse, c’est-à-dire partit de forme finale pour arriver à l’idée initiale).

L’exemple récent de l’open source démontre à quel point les standards ouverts peuvent permettre de réduire les coûts, notamment en permettant à n’importe quel utilisateur d’apporter sa contribution. L’open source a fait évoluer les conceptions morales et technologiques ces dernières années et invite à penser à d’autres modèles. Il prouve qu’une économie plus basée sur le service que sur le produit lui-même est valable, et même bénéfique.

Posté le 29 septembre 2005

licence de l’article : Contacter l’auteur