L’ouverture des données, version Singapour

Reprise d’un article publié sur le site Owni
magazine de journalisme numérique en creative commons

L’ouverture des données, version Singapour

Restons en Asie mais déplaçons nous un plus en bas à droite du planisphère, direction Singapour.

Là où un certain nombre d’acteurs, dont le Senseable city lab du MIT (Institut de technologie du Massachusetts), commence à en avoir assez que les données proposées au citoyen pour améliorer ses connaissances, se déplacer, se repérer dans une ville, soient majoritairement des données fixes, bien éloignées de la réalité de son besoin d’information.
“Pensez à l’incohérence des horaires des transports imprimés sur du papier, au fait de conduire jusqu’à des magasins pour trouver un produit en réalité en rupture de stock”, nous rappellent-ils, à juste titre.

Données dynamiques et temps réel sont donc le credo de leur projet LIVE Singapore !. Ils explorent plusieurs pistes, très prometteuses (représentation isochronique, croisement de données entre disponibilité des taxis et météo, etc.). Seul bémol, leur site présente une vidéo regroupant les six réalisations à cette date, mais n’offre pas la possibilité de naviguer individuellement dans chacun des projets.

A terme, LIVE Singapore ! a pour ambition de produire une plate-forme où développeurs et citoyens pourront travailler de nouvelles idées liée à une API flexible et accessible et à de nouvelles techniques de visualisations de données. Cela ne vous rappelle rien ? Lisez leur description de projet : “redonner aux gens les données qu’ils ont eux même généré de par leurs actions, afin de leur permettre d’être mieux synchronisé avec leur environnement, et de prendre des décisions sur la base d’informations qui reflètent l’état actuel de leur cité”.
Autrement dit… ils font de l’Open Data.

Posté le 29 novembre 2011

©© a-brest, article sous licence creative commons by-nc-sa