Les chercheurs français vont participer à l’effort de la Chine pour se doter de plates-formes informatiques open source. Thomson a inauguré un centre de recherche à Pékin. Mais peu de contrats lourds signés concernent les technologies de l’information.
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Dans les technologies de l’information, la plus concrète réalisation est une collaboration entre chercheurs, et non un juteux contrat commercial. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), puissant et très diversifié centre scientifique financé sur fonds publics, a finalisé avec le ministère chinois de la Science et de la Technologie un accord de recherche dans le domaine du « développement d’applications informatiques open source ». Le tout en association avec Bull (qui se positionne de plus en plus comme un fournisseur de serveurs, Linux compris) et le groupe franco-italien ST Microelectronics, leader européen des semi-conducteurs.
Cette initiative franco-chinoise s’inscrit, si l’on en croit les déclarations de Bull et ST Micro ce lundi, dans le cadre du projet de Pékin de créer un nouveau système d’exploitation basé sur le noyau Linux ; un OS spécialement adapté aux besoins de la République populaire de Chine.
Pas de détail financier sur l’accord tripartite
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Malgré des formules élogieuses, il est encore difficile de déterminer quel sera le rôle de chacun dans ce projet. ST va intervenir « dans les plates-formes matérielles et logicielles de haute performance à bas coûts », en vue d’aboutir à « une chaîne complète de systèmes ouverts compatibles, du serveur au terminal mobile, en passant par les applications grand public ». En rappelant avoir « déjà développé des plates-formes pour applications grand public et mobiles fonctionnant sous Linux, comme sa plate-forme Nomadik (...) ». Bull ajoute que cette « plate-forme informatique ouverte (...) est destinée à être opérationnelle en environnements multiples : PC, serveurs et terminaux personnels (PDA...) afin de faciliter l’interopérabilité (...) et de nouveaux services en ligne ».