Toulouse 7 ème plate forme de données : 31 jeux de données libérés

Une présentationreprise du site de la plate-forme

Un mouvement important anime depuis 2010 les collectivités territoriales et les administrations centrales, consistant pour les entités publiques à mettre l’ensemble de leurs données, non protégées par ailleurs, à la disposition de tous les publics.

Cette libération des données a pour but une plus grande transparence démocratique ainsi qu’un important gain de croissance car elle facilite, notamment pour les entreprises de la filière numérique, le développement d’applications utilisant ces données comme matériaux de base.

Partant du constat que l’ouverture des données va créer entre les collectivités et les citoyens une relation nouvelle, qu’il s’agit d’une opportunité économique pour le tissu très riche en entreprises innovantes de Toulouse et de son agglomération et au-delà de l’obligation légale qui est la leur, les collectivités toulousaines (la Communauté Urbaine du Grand Toulouse et ses, communes membres) ont décidé de libérer leurs données.

La Mairie de Toulouse a délibéré en ce sens le 23 septembre 2011, la Communauté Urbaine du Grand Toulouse le 29 septembre. D’autres communes et partenaires vont s’inscrire dans cette dynamique prochainement.

L’annonce publique de l’ouverture du portail Grand Toulouse Data a été faite au cours de la Novela le 22 octobre 2011.
Notre démarche :

Le projet « Grand Toulouse Data » a démarré à la fin du premier trimestre 2011. Il a été souhaité donner rapidement les outils nécessaires à la libération des données publiques toulousaines en commençant par le choix de la licence sous laquelle les données seront réutilisables. Le choix des jeux de données candidats à l’ouverture est fait de façon pragmatique en commençant par celles immédiatement disponibles, d’autres viendront enrichir le panel au fur et à mesure.

Afin de donner toutes les chances à la réutilisation des données, véritable enjeu de leur libération, il a été décidé, après avoir étudié toutes les possibilités offertes, d’opter pour la licence libre ODbL qui sera applicable par défaut. L’acceptation de la licence est un préalable au téléchargement des données.

Les données sont publiées principalement sous des formats libres ou à tout le moins très répandus, afin, là aussi, de faciliter leur réutilisation.

Qu’est ce que l’Open Data :

De nombreuses publications explicitent le mouvement d’ouverture des donnés, ou Open Data[1], sa genèse et sa finalité. Pour un résumé rapide voici ce que l’on peut dire de l’Open Data.

Les organisations publiques génèrent, collectent, traitent, gèrent une quantité importante d’informations, de données, pour assurer leurs missions : qu’il s’agisse de leur plan de ville, des emplacements des mobiliers urbains, des bâtiments publics etc. Ces données n’appartiennent pas exclusivement aux organisations publiques. De plus, de nombreux textes juridiques établissent la possibilité pour les citoyens de contrôler l’activité des administrations :

Article XV de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789

« La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. »

Il découle de ce texte, la loi du 17 juillet 1978 (lien vers le site de la CADA ?)qui reconnaît à toute personne un droit très large d’obtenir communication des documents détenus par une administration, quels que soient leur forme ou leur support. Ce droit s’exerce à l’égard de toutes les administrations publiques ainsi qu’à l’égard des organismes privés chargés d’une mission de service public. Cette loi, modifiée en 2005 à la suite de l’adoption d’une directive européenne, comporte maintenant un chapitre entier sur la réutilisation des données publiques.

L’Open Data consiste donc pour les administrations publiques, ainsi que pour les entreprises privées exerçant une mission de service public, à mettre à la disposition de tous les publics l’ensemble de leurs données qui ne seraient pas protégées par ailleurs. Ces protections sont la protection des données à caractère personnel ou les documents protégés par un droit de propriété intellectuelle, ou encore mettant en jeu la sécurité publique.

Il s’agit donc de tirer partie d’une obligation légale afin de favoriser la transparence démocratique imaginée par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, mais aussi de favoriser le développement économique de notre territoire.

Que peut on faire avec des données ouvertes ?

Les données de New York sont ouvertes depuis longtemps (748 jeux de données à ce jour). Lors de l’alerte à l’ouragan Irene fin aout 2011, la carte des zones à évacuer avait été mise en ligne. Les New Yorkais ont ainsi pu visualiser quels étaient les quartiers à évacuer en priorité et décider en connaissance de cause de la conduite à tenir mais aussi interagir en utilisant les outils de média social comme twitter sur la base de cette carte et indiquer de qu’il se passait réellement et si les niveaux prévisionnels attendus étaient atteints ou non.


Les données les plus téléchargées

  • Transport : Vélô toulouse
  • Urbanisme N° de rue
  • Urbanisme : Sanisette
  • Transport : réseau cyclable et vert
  • Urbanisme : Filaire de voirie
  • Citoyenneté : Bureaux de vote 2012
Posté le 24 octobre 2011

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