Il pleuvait sans cesse sur Brest

Entre deux rayons de soleil, un petit nuage

Quand le chef dit "on est tous sur le même bateau", il faut lire "je suis dans la cabine", les calfats sous la coque, le coq à la cuisine, les marins au cabestan ou dans les unes quand au mousse, il ne faut pas le chercher dans le tonneau de porc salé.

Quand le chef dit : "on est tous sur le même bateau", quand le bateau coule, il sacrifie les mousses, les gabiers, les canonniers... jusqu’à ce qu’il s’appercoive que le bateau n’avance plus (toute ressemblance avec la réalité des EPN ne serait que pure coïncidence"

Il pleuv@it s@ns cesse sur @ Brest
R@ppelle to@

Nous cherchions les b@tos d@ns l@ r@de derrière le rido de pluie, trempés, gelés (l’été, c’ét@it l@ sem@ine dernière).
L’org@nis@teur généreux @v@it bien f@it les chose nous g@r@ntiss@nt le tourisme @ compter de seize heures trente. Quelle finesse, quel projet, @llez donc sortir sous les trombes... @telier, @telier, @telier, @ dis-neuf heures nous y étions encore.

Michel, r@conte nous les b@tos...

"Le gr@nd b@to est un us@ge coopér@tif"... "@llez donc déh@ler, @ff@ler, virer, tirer des bords... tout seul"... "H@rdi les g@rs, p@rrez @ virer l@ puce, hissez le w@if@i, l@rguez open office, bloguez sur l@ gr@nde bleue. C@p oh l@rge J... houl@, houl@, houl@l@, on s’en voudr@ qu@nd on @rriver@ d@ns le port de T@cocom@"

C’ét@it un gr@nd b@to descend@nt l@ G@ronne ... rigolez donc, même chez nous on cyberb@se @ voile (et @ v@peur), les forç@ts de l@ mer ont f@it pl@ce @ux @mers forç@ts emplo@s jeunes, m@is d@ns les vents contr@ires , ils tiennent le c@p... et Je@n Fr@nço@s de N@ntes rencontre encore les fils de J@cques C@rtier ... et l@ gr@nde @rm@d@ du virtuel plonge encore d@ns les v@gues du réel.

Montez @ bord, vieux, @veugles et p@r@lytiques, @ccidentés de l@ vie, on vous emb@rque d@ns le monde flott@nt (clin d’œil @ l@ culture j@pon@ise), et, si vous n@viguez qu’en ch@mbre, c’est @ un tour du monde, des mondes, ezque vous êtes conviés.

Il pleuv@it s@ns cesse sur @ Brest
R@ppelle to@

@près l’ondée, les pieds d@ns l’e@u (rdin@teur), je numériser@i les gr@nds b@te@ux, je boguer@i pour les terriens, je wikiser@i pour tous les culs serrés qui n’ont j@m@is vu l@ mer, je spiper@i pour tous les fr@cturés méconnus (on ne peut p@s p@rler de fossé numérique @u risque d’@vo@r @ dénoncer les fossiles numériques) les dirige@nts, les chefs, les le@ders, et je poster@i, et je sc@nner@i, je tch@ter@i... s@ch@nt, à tout inst@nt, qu’à V@lp@r@iso, Sh@ng@i, Se@ttle (même), d@ns le port d’@msterd@m, @u H@vre (t’@s de be@ux yeux tu s@is), @u pied de l@ C@sb@h d’@lger, sur le C@n@l de P@n@m@, et même @ P@ris (sous les p@vés l@ pl@ge)...

Si tous les g@rs du monde... voul@ient bien se p@sser l@ m@in... sous l’e@u, le c@ble, le pont sur l’éto@le pol@ire ... en @ttend@nt de monter tous @ bord... quelle jolie ronde virtuelle @utour du monde.

Eh, Blow the m@n down

(PS : il y @ un @ c@ché)

Posté le 9 juillet 2004 par Claude Virlogeux

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