Pour une dynamique numérique en Nouvelle-Calédonie

Bénéficiant de la souplesse et de la représentativité de l’association loi 1901, l’Observatoire numérique Nouvelle-Calédonie, a pour mission d’accompagner les acteurs territoriaux dans l’analyse et l’élaboration d’outils d’aide à la décision dans le domaine du développement des technologies de l’information et de la communication, notamment liées à Internet, à la téléphonie (fixe, mobile) et aux multimédias (TNT). Elle a donc pour objet :

  • d’être un centre de ressources en matière de veille, d’observation et d’identification de projets structurants et innovants ;
  • ainsi que de mise en réseau des acteurs de Nouvelle-Calédonie et de partage d’expérience notamment avec la France et la zone Pacifique.

Du fruit du partage d’expériences

Parrainée par l’association calédonienne pour les technologies de l’information et de la communication (ACTIC) et le ministère en charge de l’économie numérique du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie nommé depuis mai 2009, une mission d’étude a été menée depuis juin 2010 pour définir les contours d’un Observatoire numérique.

A travers cette étude, il s’agissait de comparer les agences numériques métropolitaines, consulter les acteurs calédoniens et créer les fondements organisationnels d’une structure porteuse de l’Observatoire numérique Nouvelle-Calédonienne. Au total, plus de 180 acteurs ont été rencontrés en France (30) et en Nouvelle-Calédonie (150).

A la mutualisation généreuse

(NDLR) La création de cette structure doit beaucoup à l’action de Charlotte Ullmann et ARTESI s’en réjouit.

D’abord parce que nous avons eu la chance de travailler pendant plusieurs années avec elle, ensuite et en forme de clin d’oeil, nous nous réjouissons qu’une «  autre île de France » vienne rejoindre le groupe des agences de développement des TIC territoriaux.

Comme nous les pratiquons avec nos homologues métropolitains, les contenus produits par ARTESI, en Créative Commons, sont largement à disposition de cette nouvelle agence dans la logique de la «  mutualisation généreuse » que souhaiterions voire encore plus se développer car, outre les économies d’échelles qu’elle permet, c’est également le moyen d’accélérer l’appropriation des TIC par les territoires.

publié le 28 février 2011

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