Bien qu’ils aient la responsabilité des décisions en matière de politiques publiques numériques, la grande majorité des élus (exception faite de ceux qui pour une raison ou une autre sont tombés dans la soupe des technologies de l’Information et de la communication) restent des amateurs éloignés de l’Internet et du numérique.
S’ils se reposent sur les fonctionnaires qui instruisent les dossiers, les conseillers techniques, les assistants, les secrétaires, les médias... nombre des enjeux posés par la révolution numérique et le développement de la société de la connaissance leurs échappent.
Quelques décisions législatives récentes, contre lesquels les connaisseurs (pas nécessairement même spécialistes) ont tenté d’argumenter d’une manière simple, quelques débats d’arrière garde les effets ou les méfaits supposés d’Internet (nous ne faisons pas d’angélisme, le net à sa part de dangerosité, mais souvent même pas là où l’on tente de nous le faire croire) montrent à quel point il est nécessaire de ré-enchanter les décideurs publics.
C’est l’objet du projet de l’UPON : « Chemins numériques... » présenté par Yannick Landais délégué général d’ARTESI à Cap’Com Net 2011, Rennes les 10 et 11 février 2011 et qui devrait démarrer dans les prochaines semaines.
La présentation de Yannick Landais