WebTV et Université

Expériences et réflexions pour un projet éducatif populaire

Ce texte se fonde sur une série d’initiatives mises en place au sein de l’Université de Nantes depuis l’année 2000.
Walter BONOMO est responsable des projets multimédia au sein de l’Université de Nantes au service de Formation Continue.

Introduction

Depuis quelques années l’apparition de l’Internet et du haut-débit dans le champ éducatif et de la formation a entraîné l’émergence de projets de Web-tv[1] à caractère éducatif. Après le temps de la télévision éducative, vient aujourd’hui la vidéo sur les réseaux. En ce domaine Internet est devenu une figure de la modernité contemporaine, un argument qui fait vendre. Financeurs de la formation professionnelle ou technologues sont de ceux qui incitent activement au déploiement d’une offre de services à valeur ajoutée, services qui doivent soutenir les potentialités offertes par les réseaux à haut-débit.

De prime abord l’idée paraît simple et généreuse. Il s’agit de dispenser au plus grand nombre le savoir : « le savoir pour tous, près de chez soi », comme dirait « le bon » sens commun. Cependant de l’intention à la mise en œuvre, il y un écart qui ne peut laisser insensible le praticien. A ce sujet cette communication tentera de lui apporter quelques éléments de repérage.

Comment exploiter le potentiel de la vidéo sur les réseaux ? Comment ne pas reproduire les errements du passé ? A une époque où la télévision constitue le principal loisir, comment s’appuyer sur son attrait pour fonder d’autres services à caractère éducatifs et culturels comme le préconisait Joffre Dumazedier[2] ? Loin d’un scepticisme technologique[3] fortement répandu dans le secteur de la recherche et de la formation, nous postulons l’utilité de la vidéo sur Internet. Pour autant, il ne s’agit pas non plus de renouer le fil des illusions perdues. Au contraire, l’enjeu est de parvenir à donner du sens à des activités éducatives où l’image sous toutes ses formes peut servir à la construction de la connaissance.

Face à la prolifération des émissions de divertissement et l’absence de réelles alternatives culturelles et éducatif, n’y a t il pas urgence à développer une réflexion fondée sur des expériences de praticiens-militants ? Dans ce contexte, que peuvent apporter les modèles scientifiques ?

Cette communication prend appui une année de constats et d’expériences qui se sont développés au cours de la phase d’exploitation du site éducatif oasis-tv.net.

Un préalable à l’analyse : se souvenir des projets existants
Pour servir un projet éducatif de masse, nous soulignons l’utilité de commencer par observer le réel, autrement dit analyser les projets existants, pour ensuite tenter d’en tirer leçon. Partons des difficultés constatées sur le terrain des praticiens. De ce côté-ci on constate qu’un des points d’achoppement vient notamment du fait que les praticiens, accaparés qu’ils sont par la frénésie de projets[4] n’ont que peu de possibilités pour évaluer l’impact de leurs actions. Les rythmes intensifs dans les organisations laissent ne permettent que rarement une évaluation approfondies des actions en cours. Dans le domaine surexposé stratégiquement et politiquement des TIC, cette tendance est particulièrement exacerbée. De la part de l’ensemble des acteurs impliqués sur ce type de projets, il y a manifestement une absence de mise en perspective des réalisations.

De l’extérieur des organisations il n’est pas simple de se forger une opinion précise et avisée des évolutions en cours. L’observateur qui souhaite mieux connaître le phénomène des TIC au regard de leur impact sur l’éducation et la formation ne peut se contenter de la communication institutionnelle[5] qui lui est livrée. En effet celle-ci s’avère trop contrainte par les différentes visées stratégiques et politiques qui s’y réfèrent pour être fiables.

L’absence de sources d’informations authentiques limite les possibilités de comparaison pour le praticien. Par là-même, il lui devient quelque peu difficile de situer sa pratique au regard des autres projets et par là-même de tirer tous les enseignements nécessaires. La combinaison des cadences frénétiques des projets et la quasi absence de capitalisation des expériences, amènent à une sorte d’amnésie collective du secteur.

Pourtant l’histoire constitue un facteur essentiel de la mise en perspective. Il n’est qu’à se souvenir que nombre de projets initiés dans les années 60-80 ont aujourd’hui disparu du paysage éducatif pour saisir l’importance qu’il y a à sonder en profondeur les raisons de ces échecs. A l’heure où de nouveaux

projets[6] apparaissent on peut légitimement se demander ce qu’il reste des différentes expériences et espérances qui se sont rapportées à la télévision éducative, la diffusion des savoirs via les réseaux ? Comment aujourd’hui comprendre cette résurgence actuelle ? Comment ne pas reproduire les échecs du passé ?

Pour que l’on ne considère pas les initiatives actuelles comme la simple réapparition « de serpents de mer », n’y a-t-il pas urgence à retrouver un regard modeste qui s’appuie sur des analyses impartiales et étayées et qui porte sur les usagers, leurs attentes et leurs comportements ?

Cette perspective nous conduit à évoquer une seconde série de difficultés liées au faible intérêt de la recherche française pour étudier l’impact des TIC et des réseaux à haut-débit sur la diffusion des savoirs. Jusqu’ici peu d’études se sont penchées sur l’importance des médias, la télévision, l’internet et leurs implications en termes éducatifs. A juste titre Francis Balle[7], sociologue des média, rappelle qu’historiquement la télévision s’est intégrée en France par les couches moyennes. Par principe de distinction[8], la télé a été rejetée par les élites car ces dernières présupposaient que l’image n’était pas noble (au contraire de l’écrit). Par conséquent la télévision et ses dérivés ne méritent donc pas que l’on s’y intéressent, ou bien à la marge.

En ce domaine Joffre Dumazedier[9] apparaît comme un précurseur. Dès les années 50, il a été parmi les premiers à initier un courant de recherche autour des média et de leur intérêt pour former les masses. Sa pensée exprime une volonté d’asseoir une télévision « véritablement culturelle » dans le paysage médiatique de l’époque. Comme le souligne Dominique Pasquier[10], il est intéressant de noter qu’à l’époque la télévision n’était pas aussi connotée négativement qu’aujourd’hui. Elle ne faisait pas encore peur. On croyait alors qu’elle pouvait avoir des effets bénéfiques.

Aujourd’hui la vision des media, telle qu’exprimée par la sociologie du loisir peut paraître à certains égards, utopique. La télévision ne rime plus forcément avec une opportunité pour désenclaver « la culture cultivée ». Le modèle dominant télévisuel se situe davantage vers le divertissement avec

comme modèle la télé-réalité avec des émissions du type « Star Academy ». Pour autant, s’agit-il d’une raison suffisante pour rompre avec la vision utopique qui prône une culture ouverte au plus grand nombre par l’intermédiaire des media et des images, se concevant aujourd’hui via l’Internet à haut-débit et des formes plus interactives ? L’importance de l’enjeu éducatif ne demande-t-il pas prioritairement de saisir le sens des évolutions actuelles ? En soi cette perspective paraît motivante, tant pour les chercheurs que pour les praticiens, dans la mesure où elle appelle à une meilleure articulation entre logiques de recherche et logiques de praticiens.

Aussi généreuse que peut paraître cette ambition, il s’avère que dans les faits la démarche paraît à bien des égards peu aisée à emprunter. L’objet médiatique dans sa portée éducative n’est pas simple à saisir. C’est la troisième source de difficulté que nous pointons. Le rythme des évolutions socio-techniques qui caractérise la sphère médiatique trouble les frontières traditionnelles et perturbe les repères d’analyse. Hier la télévision était la même pour tous, ou presque. Contenants comme contenus étaient calibrés pour un public peu différencié. De fait, les comparaisons étaient plus simples. Aujourd’hui la donne change. Elle s’envisage de façon plurielle.

· Du côté technologique la règle est l’évolution permanente. La télé d’antan n’est plus. Elle existe sous IP, notamment pour les habitants des centres urbains (excluant du même coup les habitants des zones rurales).

· Du côté des programmes et de leurs modes de consultation, les modifications sont également considérables, au point que l’offre globale peut paraître en voie de saturation[11].

· Côté utilisateurs, leurs pratiques s’inscrivent dans un contexte de mobilité croissant, tant sur les plans géographiques, sociaux, économiques que culturels. En ce domaine la lecture des faits souligne l’inégalité des situations et positions vis-à-vis de la connaissance.

Face à un contexte en pleine transformation, qui affecte aussi bien les domaines techniques, culturels que pratiques, comment trouver de nouveaux repères pour la formation afin de viser l’accessibilité au plus grand nombre ?

Ce champ de questionnement parait être suffisamment important pour mobiliser chercheurs et praticiens sur un front commun. L’importance des enjeux que nous soulignons ici appelle à l’affirmation d’une réflexion critique. A notre sens cette réflexion doit avoir pour ambition de sortir des projets auto-justifiés, des réussites soit-disant démontrées mais qui au final, se contentent le plus souvent de présentations abstraites, exposées lors de certains séminaires.

Aujourd’hui la responsabilité des acteurs soucieux de délivrer un service d’utilité publique, n’est pas de se contenter d’une figure abstraite de l’usager[12]. Dans bien des cas, celui-ci est l’objet-absent[13], celui que l’on fait parler à son corps défendant, soit pour légitimer une innovation didactique, soit pour la rejeter.

Notre position se veut donc réactive. L’époque ne doit pas soutenir au repli. Au contraire, dans une société en mal de sens, « l’éducation pour tous » est une ambition vertueuse qui doit pouvoir trouver son mot à dire.

Dans ce cadre, il apparaît essentiel de trouver les moyens d’interagir de façon active à l’évolution des connaissances théoriques et pratiques relatives aux projets éducatifs, utilisant d’une façon diversifiée les supports actuels de communication.

Pour notre part c’est ce projet de diffusion populaire de la culture scientifique et technique qui nous motive et que nous cherchons à développer avec d’autres acteurs au sein de l’université. En cela la web-tv oasis-tv.net constitue un « espace-ressources » où s’entremêlent des visions utopiques d’une « société humaine »[14] qui reste pour l’essentiel à bâtir.

Prendre la mesure des attentes réelles : un enjeu pratique et théorique

Pour mesurer l’impact et l’intérêt que la web-tv oasis-tv.net suscite auprès du grand public, nous avons plusieurs instruments à notre disposition.

Il y a d’abord des indices de notoriété liés au projet ; ceux-ci se mesurent principalement de façon subjective à l’aulne des articles parus dans la presse, des récompenses institutionnelles. Il y a aussi également les soutiens manifestés sur Internet ou bien encore au sein de la sphère universitaire.

En ce domaine, on peut dire qu’oasis a rencontré un très bon accueil depuis son lancement et qu’il bénéficie de nombreux soutiens médiatiques, institutionnels[15] et individuels, tant au niveau local que national. En tant qu’acteurs du développement d’oasis, ces marques d’intérêt et de sympathie constituent pour nous une réelle source d’encouragement à poursuivre notre engagement.

A côté de ces indices subjectifs, nous disposons d’éléments statistiques. Sur oasis nous utilisons la version gratuite du moteur eStats© réservée aux universités. Ce moteur donne des indications assez fiables et renseigne sur le nombre de visites et de visiteurs, leur origine géographique, les temps passés, etc. En interne, le suivi de ces données est effectué régulièrement, sur une base hebdomadaire. Il s’agit pour l’équipe éditoriale de mesurer l’audience et la réussite des actions entreprises.

L’examen du résultats de ces statistiques de consultation nous apparaissent utiles à notre propos car elles apportent un contre-point de lecture. En effet, on aurait pu escompter que les nombreuses marques de sympathie qui incontestablement existent auraient pu se traduire par un niveau de la fréquentation du site. Or en ce domaine, on constate une situation qui ne correspond pas à nos espérances initiales. Au terme d’une année d’exploitation, oasis draine environ 2000 visiteurs mensuels[16] qui viennent consulter des ressources pédagogiques en ligne. Ce contraste interroge à plusieurs niveaux :

Comment qualifier cet écart ? Pour être mis en perspective les chiffres dont nous disposons demandent à être comparés. Par certain côté on peut dire que les 2000 internautes recensés mensuellement constituent une audience significative au regard du public traditionnel du service de formation continue de l’université de Nantes. Par rapport aux 11 000 étudiants annuels qu’elle accueille en son sein, il s’agit d’une augmentation de 13 % de son audience, ce qui dans une période de stagnation voire de recul des effectifs dans certaines autres universités, n’a rien de négligeable.

En parallèle on constate que la diffusion par Internet permet un élargissement du rayon d’action au niveau international. Environ 20 % des consultations des internautes proviennent de l’extérieur du territoire national. Ces visiteurs viennent sur oasis consulter des services qu’ils ne leur auraient pas été accessibles autrement que par les TIC.

A coté de ces signes que nous qualifions de positifs, il n’en est pas moins vrai que nous escomptions une audience bien plus large, de l’ordre de 5 à 10 000 visites par mois. Pourquoi un tel écart disions-nous ?

Les raisons premières sont certainement à rapprocher des illusions que nombre d’acteurs de la bulle Internet véhiculent avec eux. Sans doute nous n’y échappons-nous pas. Les Web-TV éducatives ne captent pas encore aujourd’hui une audience suffisamment large pour occuper une place significative dans l’espace de formation. Encore faut-il en être certain. A ce sujet il aurait été intéressant de pouvoir disposer d’éléments de comparaison par rapport à des sites analogues à oasis. Or en ce domaine ce type d’informations circulent mal du fait que ces données sont trop marquées par les différents intérêts stratégiques et politiques en jeu. Sans audience, la légitimation des actions entreprises s’avère plus difficile à soutenir. Aussi,

ces données ne sont pas aisément accessibles, ce qui gênent de fait la mise en perspective.

Pourtant, si le but initial est bien de rencontrer le public, il devient important de pouvoir qualifier la réalité. La première des choses n’est pas de reproduire les dérives spéculatives de la « Bulle Internet » qui à force de vouloir nier la faiblesse de la situation, a entraîné le déclin et le tarissement de nombreuses initiatives.

En ce sens cette communication incite à la prudence par l’évitement d’une confiance abusive en la technique et ses possibilités. Notre expérience du domaine nous incite à recadrer le débat sur l’importance de l’évaluation comme principe de régulation constructive. Avouer la faible audience des Web-TV comme supports de formation, ne doit en rien limiter les perspectives de développements. Au contraire, nous pensons que les Web-TV éducatives ne se développeront qu’à partir du moment où les illusions techniciennes[17] seront confondues pour être remplacées par une réalité fondée sur une approche plus scientifique.

A ce titre les statistiques peuvent constituer un instrument d’analyse intéressant pour fonder une stratégie de diffusion de masse. Les réserves sont bien entendues multiples, et il ne s’agit pas de reproduire le diktat de l’audimat qui sévit dans le secteur audiovisuel. Cependant nous soulignons que son recours systématique semble introduire un changement profond des pratiques.

Oasis et les autres Web-TV s’inscrivent bien une tendance à la massification de la formation[18], par l’intermédiaire des réseaux. Il s’agit d’un renversement pour des départements multimédia qui à l’intérieur des universités étaient jusqu’ici plutôt habitués et structurés pour s’intéresser à des unités de population quantitativement plus limités, de l’ordre d’une centaine d’étudiants maximum.

Dans le même temps, les Web-TV révèlent et produisent une autre transformation de l’approche du public. Celui-ci n’est plus présent physiquement et se situe désormais en n’importe quel nœud du Web. En cela il devient hétérogène tant de par sa situation géographique que par ses attentes. L’internaute en quête d’information ou de formation est plus volatile comme le laisse à penser les données relatives aux évènements diffusés en direct. Le public répond en fonction des annonces qui lui sont adressées par voie de communication, mais devient aussi plus difficile à saisir. Il s’éclipse aussitôt que l’événement s’arrête.
Le fil du contact devient par conséquent plus difficile à perpétuer.

Par ce constat avant d’envisager l’utilisation des Web-tv par un plus grand nombre, nous estimons qu’il y a donc urgence à mieux comprendre les attentes des publics que nous touchons. Cette perspective nous amène à nous interroger sur ce que nous connaissons véritablement des attentes du public. Qu’en savons-nous ? Sommes-nous véritablement outillés concep-tuellement pour le faire ? Il y a t-il une modélisation possible ?

Ce faisceau de questions relatifs aux publics des Web-TV, de leurs attentes et de leurs comportements augure d’un espace de recherche qui aujourd’hui n’est guère investi. Il nous semble y avoir là matière à analyse tant pour les chercheurs que les praticiens qui souhaitent servir un projet éducatif populaire ouvert au plus grand nombre. N’est-ce pas là un enjeu suffisant pour s’y atteler ?


[1] Pour une liste complète des WebTV existantes dans l’enseignement supérieur, le lecteur peut se référer au site du Ministère de l’Education Nationale, www.educnet.fr

[2] DUMAZEDIER Joffre, Vers une civilisation du loisir ? Seuil, Coll. Points, Paris - 1962

[3] A l’opposé de Jacques Ellul qui sépare culture et technique, nous invitons le lecteur à se référer à l’œuvre de Gilbert Simondon dont la philosophie anthropologique tente au contraire de jeter un pont entre ces deux dimensions.

[4] PINSON, Gilles, Projets et pouvoirs dans les villes européennes, Thèse d’Etat soutenue en septembre 2002, IEP Rennes, Université Rennes I.

[5] Pour s’en persuader, il n’est qu’à se souvenir des promesses escomptées par le CEE lors du Sommet de Lisbonne de 2001 et qui fixait un horizon de croissance et de plein emploi en Europe d’ici 2010, grâce aux valeurs de hautes technologies.

[6] Nous faisons ici référence au programme Université Numérique Thématique (U.N.T) lancé en 2003 par le Ministère de l’Education Nationale et qui a pour objet le déploiement généralisé d’environnements numériques dans les universités Françaises. Nous soulignons ici l’absence relative d’études qui mettent en perspective les programmes publics précédents, tel l’opération « Campus Numériques » programme initié en l’année 2000 par le Ministère. Parmi les rares études globales existantes, citons le travail d’Elizabeth FICHEZ et de Yolande COMBES, Les Campus Numériques en France et en Europe : Emergence, structuration, enjeux.

www.er.uqam.ca/nobel/gricis/actes/bogues/CombesFi.pdf

[7] BALLE Francis, Le Mandarin et le marchand, Flammarion, Paris - 1996

[8] BOURDIEU Pierre, sur la télévision, Liber, Paris - 1996

[9] DUMAZEDIER Joffre, Vers une civilisation du loisir ? Seuil, Coll. Points, Paris - 1962

[10] PASQUIER Dominique, art., La télévision, mauvais objet de la sociologie de la culture ? http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/documents/archives0/00/00/06/37/sic_00000637_02/sic_00000637.pdf

[11] En ce qui concerne les évolutions du paysage médiatique audiovisuel, le contexte européen est caractérisé par des difficultés de lancement de nouveaux projets, tels la Télévision Numérique Terrestre, du fait notamment de la saturation de l’offre de programmes et du tarissement marché publicitaire. A ce sujet le rapport sur la télévision Numérique Terrestre soumis au gouvernement par Michel BOYON témoigne de l’exemple du Royaume-Uni où la concurrence entre opérateurs est déjà frontale.

www.premier-ministre.gouv.fr/ressources/fichiers/boyon02.pdf

[12] Nous renvoyons ici aux travaux de recherches de Viviane GLIKMAN de l’Institut National de Recherche Pédagogique et qui portent spécifiquement sur la question de l’usager en formation. Formation ouverte et à distance : le point de vue des usagers, journée d’études du 28 novembre 1997.

[13] JACQUINOT Geneviève, qui sont ces usagers qu’on cible dans nos têtes ? in GLIKMAN Viviane, op cit. p.23

[14] En référence au cours de Marc AGI, responsable du Diplôme Universitaire Ethique des Droits de l’Homme, bâtir la société humaine, diplôme délivré par l’université de Nantes.

[15] Le projet est soutenu par les Conseils Régionaux Bretagne et Pays de la Loire, le Conseil Général des Côtes d’Armor et Nantes Métropole.

[16] Pour information, la mise à jour des statistiques du site www.oasis-tv.net sont consultables en ligne directement depuis la page d’accueil.

[17] HABERMAS Jürgen, « La technique et la science comme "idéologie" ; traduit de l’allemand et préfacé par Jean-René Ladmiral. Ed. Gallimard - Paris, 1978.

[18] Article de GUILLEMET Patrick et PROVOST Guy, Les NTIC et la formation à distance : vers une industrialisation insolite ? in Les technologies de l’information et de la communication et leur avenir en éducation, Volume XXVII , No 2, automne-hiver 1999.

Posté le 4 juillet 2004 par walter

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