Ce projet d’Education à l’Image dans un cadre européen a rassemblé 16 jeune gens âgés de 18 à 25 ans, originaires de 4 villes côtières au Portugal, en Irlande, Suède et France et impliqués dans des études cinématographiques.
Quatre étudiants portugais (Universidad de Porto), 4 suédois (Media School of Umea), 4 irlandais (Dun Laoghaire Institute of Art, Design and Technology) et quatre français (Université de Bretagne Occidentale - Brest), encadrés par une rélisatrice et une monteuse professionnelles, sont ainsi devenus dès le mois de septembre les protagonistes de cette aventure cinématographique.
Le projet "Imagine dans la Mer" a débuté par la rencontre via internet des jeunes réalisateurs :
Un site de publication en ligne a été crée (www.european-film-workshop.com) afin de leur permettre d’échanger leurs idées autour d’une proposition initiale. Pendant plus d’un mois, les jeunes se sont retrouvés régulièrement sur ce site, et via un forum de discussion pour écrire leur scénario. Lors du premier forum, les idées ont fusé de toutes parts et suite à cette première rencontre virtuelle, plusieurs pistes de discussion et ébauches scénaristiques ont vu le jour sur le site internet. La réalisatrice et scénariste Marie Hélia a rassemblé les diverses propositions et guidé les jeunes vers un scénario commun, qu’ils ont ensuite développé, puis découpé ; et une semaine avant la rencontre, chaque groupe a eu la responsabilité de filmer 1H d’images pour les scènes choisies.
D’abord virtuelle la rencontre s’est ensuite concrétisée physiquement à Brest - à l’occasion du Festival Européen du Film court de Brest- où les trois groupes européens ont atterri samedi 8 novembre, avec dans leurs bagages les images tournées et les sons enregistrés dans leurs pays respectifs.
Le temps d’un week-end pour apprendre à se connaître, dépasser les barrières de la langue et rencontrer les deux encadrants professionnels de l’atelier (une monteuse professionnelle, Cécile Perraut, a rejoint l’atelier dans sa phase finale), et dès le lundi matin, le montage du film a débuté.
Dérushage en commun, choix des images, prises de sons additionnelles, enregistrement d’une voix off, réalisation des sous-titrages : cinq jours pour monter un film de 5 min à partir de plus de quatre heures de rushs n’est pas un pari facile. Mais qu’à cela ne tienne, nos réalisateurs en herbe ont travaillé d’arrache pied toute une semaine à 22, dans un peu toutes les langues et passant aussi d’un langage cinématographique à un autre, pour nous livrer -le soir de la clôture du Festival- le fruit de leurs recherches, de leur rencontre et de leur travail : marées noires, marées rouges, marées vertes, bactéries, pollutions humaines en tout genres...Max le poisson a des raisons de s’inquiéter, et l’Océan qui gronde a impressionné la salle pleine qui a rendu un hommage mérité à la première projection sur grand écran d’ "Even Fish get the blues".
Sites à consulter :
http://www.injep.fr
(Agence Française du programme européen Jeunesse)
http://europa.eu.int/comm/youth/index_en.html
(programme Jeunesse de l’UE)
www.european-film-workshop.com
(Site de publication du projet "Imagine, in the sea")