Réutilisation des données publiques : faire émerger les bonnes pratiques

Une information reprise de la lettre de l’association des Maires des Grandes villes

Les grandes villes sont de plus en plus nombreuses à « libérer » leurs données. Après les précurseurs – Rennes, Brest – plusieurs villes sont sur le point de voter des délibérations allant dans ce sens : Montpellier, Nantes, Bordeaux le Havre, Lyon, Paris… L’objectif des collectivités est non seulement de se conformer à la loi – l’ordonnance du 6 juin 2005 relative à la liberté d’accès aux documents administratifs et à la réutilisation des informations publiques – mais aussi de générer de nouveaux usages, nouvelles pratiques sur leur territoire et de favoriser ainsi croissance et participation citoyenne. La libération des données publiques n’est cependant pas une mince affaire. Tout d’abord, toutes ne peuvent pas être libérées pour des raisons techniques (formats, interopérabilité, XML…) juridiques (droits d’auteurs, protection d’infrastructures sensibles, données coproduite avec d’autres organismes…) ou éthiques (protection de la vie privée). Enfin libérer les données est une chose, faire en sorte de créer un écosystème de valeur pour qu’elles soient effectivement réutilisées pour le bénéfice des citoyens en est une autre. C’est ce qui a conduit Rennes à lancer un concours (doté de 50 K€) pour favoriser l’émergence de services innovants à partir des données mises à disposition par l’agglo (vélos en libre services, transport, données sur les équipements pour personnes handicapées, SIG….). on saluera par ailleurs l’initiative de la FING qui travaille sur un guide répertoriant les bonnes pratiques en matière « d’opendata ».

Posté le 14 octobre 2010

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