Réutilisation des données publiques : des idées à prendre à San Francisco

Une information reprise de la lettre de l’association des Maires des Grandes villes

En France, l’idée de « libérer les données publiques » en vue de faciliter leur réutilisation par des tiers fait son chemin avec des initiatives locales – Bordeaux, Brest, Rennes, Marseille…- mais aussi au niveau de l’Etat. Tout récemment, un arrêtéa ainsi fixé les tarifs pour la réutilisation des données budgétaires, comptables et fiscales des collectivités locales compilées par la DGFIP. Que peut-on en faire de toutes ces données publiques, selon quelles modalités ? Plusieurs instances de réflexion y réfléchissent en France, parmi lesquelles on citera l’Agence du patrimoine immatériel de l’État (APIE), la Fingou encore l’Oten, pour les données locales.

On invitera aussi les lecteurs à aller voir l’exemple de San Francisco et la quarantaine d’applications mobiles qui sont d’ores et déjà proposées à partir de données mises à disposition par la municipalité. Comme d’habitude quand on évoque les USA, les meilleures idées – trouver un parking, accéder aux horaires du RER, découvrir les arbres remarquables de la ville, aide aux cyclistes… – côtoient des applications inimaginables en France notamment celles sur la localisation des crimes et délits ou pour connaitre le nom de son voisin.

Sur la question de l’ouverture des données publiques, on consultera avec intérêt ces ressources :

Posté le 18 septembre 2010 par Michel Briand

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