Les enjeux géopolitiques du changement climatique

Les Géopolitiques de Brest, colloque organisé conjointement par l’Université de Bretagne Occidentale, l’Ensieta, Telecom Bretagne et l’Ecole navale, donnent cette année un coup de projecteur sur les changements climatiques et leurs enjeux géopolitiques. L’objectif est d’offrir à un large public des clés pour une interprétation fine d’un sujet au cœur de l’actualité. Un mois après le Sommet de l’ONU sur le climat, à Copenhague, il est utile de faire le point sur les prises de position des dirigeants de la planète face au péril climatique et d’entendre le constat de scientifiques de différentes disciplines sur les avancées perceptibles depuis l’adoption du protocole de Kyoto en 1997.

L’évolution du climat pourrait en effet provoquer une véritable révolution stratégique à travers le monde. La fonte des glaces et la disparition de la banquise nordique permettraient l’ouverture d’une nouvelle route maritime entre l’Europe et l’Asie ainsi qu’entre l’Amérique et la Russie et l’exploitation facilitée des immenses réserves d’hydrocarbures de Sibérie, ce qui modifierait l’échiquier énergétique. Parallèlement, l’élévation du niveau de la mer pourrait provoquer la disparition d’états insulaires et de bon nombre de mégapoles. Certains de ces changements, d’ores et déjà perceptibles en matière d’alimentation et de mouvements migratoires, ne redéfinissent-ils pas en profondeur les termes des relations internationales ?

  • Jeudi 4 février

Les enjeux géopolitiques du changement climatique : définitions et problématiques

  • 14h-14h45 : Yvette Veyret, professeur à l’Université Paris X – Nanterre.

Les temps longs et les temps courts du climat.

  • 14h45-15h30 : Aline Kuster-Ménager, sous-directrice du changement climatique et du développement durable au MEDDAT.

L’évolution des politiques mondiales sur le réchauffement climatique, ainsi que les positions tenues par la France.

  • 15h30-16h15 : François Gemenne, chercheur à l’Institut du Développement durable et des relations internationales (IDDRI).

Etude des interactions entre réchauffement climatique et migrations.

  • 16h45-17h30 : Questions de la salle.
  • Vendredi 5 février

Matinée : Réchauffement climatique et migrations internationales

  • 9h-9h45 : Pierre Janin, chercheur à l’Institut de Recherche sur le Développement.

La sécurité alimentaire en Afrique et les « émeutes de la faim ». 

  • 9h45-10h30 : Véronique Lassailly-Jacob, professeur à l’Université de Poitiers.

Les migrations dues aux changements climatiques en Afrique.

  • 10h30-11h15 : Sabrina Speich, chercheur à l’Université de Bretagne Occidentale.

Les remous de l’océan Austral et le climat.

Après-midi : La fonte des glaces et ses conséquences en Arctique

  • 14h-14h45 : Emmanuel Guy, professeur à l’Université du Québec.

Navigation commerciale dans l’Arctique canadien : perspectives, obstacles et encadrement.

  • 14h45-15h30 : Viviane du Castel, enseignante-chercheure à l’ISEG Paris.

La mer de Barents. Energie et environnement réconciliés.

  • 15h30-16h15 : Emmanuel Garnier, maître de conférences à l’Université de Caen.

Les crises climatiques historiques et leurs enjeux. Une expérience d’une brûlante actualité.

L’adresse originale de cet article est http://www.participation-brest.net/article1693.html

Posté le 2 décembre 2009 par Michel Briand

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