Collectivités et e-administration un dossier de 01 net

Voici une information sur le dossier de 01 net repris de la lettre d’information de Susinet.

La marche forcée vers la e-administration et la e-démocratie met en ébullition toute l’informatique territoriale. 01.net propose sur son site un excellent dossier plein d’idées et d’exemples à suivre.

Le défi numérique des collectivités locales : dossier

le 16/04/2004 à 12:45

Les collectivités locales vivent une véritable mue technologique. Décentralisation des pouvoirs, nouveaux services aux citoyens, extension du haut-débit et dématérialisation des procédures administratives les propulsent dans une nouvelle ère informatique. Si l’on ajoute à cela le nécessaire dépoussiérage d’organisations vieillissantes et l’obligation de rationaliser ses coûts informatiques, l’imagination est désormais de rigueur dans le secteur public local.
Les 36 778 communes françaises sont évidemment concernées, mais également les 100 conseils généraux, les 26 conseils régionaux et les innombrables structures mixtes (communautés urbaines, communautés d’agglomérations...). Impossible toutefois d’engager tous ces chantiers en même temps.

Le tour de France que propose 01.net offre un panorama de projets très disparates en termes de technologie et de taille. Si certains misent sur le logiciel libre pour réduire leurs coûts, d’autres investissent sans compter dans le haut-débit. Une constante : Internet s’invite partout pour faciliter la communication avec les citoyens ou les administrations centrales. Quelques pionniers, enfin, expérimentent d’ores et déjà le vote électronique ou la carte de vie citoyenne. Dans tous les cas, mieux vaut connaître ces nouvelles tendances pour mieux les anticiper !

14 articles plein d’idées et d’exemples vous sont proposés sur les sujets suivants :

Le grand écart entre projets structurants et réduction des coûts . Pour financer les multiples chantiers de l’e-administration et rénover leur informatique interne, les collectivités locales doivent maîtriser leurs dépenses.

  • Développer une informatique LIBRE. Les logiciels libres ont permis de refondre le système d’information de la ville, qui a aussi décidé de placer ses propres développements sous licence GPL.
  • Dématérialiser les appels d’offres. Une petite révolution dans la gestion des marchés publics avec, à la clé, économies et transparence. Exemple de la municipalité de BOULOGNE.
  • Sécuriser les radiocommunications. Depuis le début de l’année, le grand BORDEAUX s’est doté d’un réseau privé de communication voix-données basé sur la norme Tetra.
  • Offrir un guichet administratif unique. ALENCON : Le portail municipal Infoville fédère les organismes publics et privés pour offrir aux Alençonnais plus de 200 services qui vont de la simple information locale au paiement en ligne de la cantine scolaire.
  • Mutualiser les ressources informatiques. Agissant en véritable prestataire de services, le conseil général du BAS-RHIN loue des applications par extranet aux communes du département (le fameux ASP - Application Service Provider ou fournisseur de services en ligne). À prix coûtant, évidemment ! Le principe est simple : « Le service informatique réalise des applications qu’il met ensuite à la disposition des communes et des établissements publics du département ». En 2003, cette activité a généré un revenu de 511 800 € pour le conseil général : ça laisse rêveur ! Un exemple à suivre !!
  • Réduire la fracture numérique. CAMPS - SUR- L’AGLY (Aude) : Grâce à une solution haut débit satellitaire couplée au Wi-Fi, les 56 habitants de ce village de l’Aude choisi comme village test par le Conseil Général, disposent d’un accès Internet à 2 Mbit/s (2 048 kbit/s de vitesse descendante, 512 kbit/s de vitesse montante), grâce au service ARC 2000+ de l’opérateur Aramiska, exploitant la norme DVBRCS.
  • Déployer un réseau à haut-débit. NANTES : Le réseau O-méga déroule 170 km de fibre optique pour relier 300 sites de la métropole nantaise. Pas question pour autant de devenir opérateur.
  • La Carte de Vie Quotidienne. Les Vandopériens (habitants de Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) comme vous l’avez deviné...) expérimentent UNE carte à puce permettant de simplifier leurs formalités administratives et de participer, par vote électronique, à la vie de la cité. Un projet mené par de nombreuses communes en France. Il serait d’ailleurs intéressant de faire un point sur les projets et que les collectivités échangent leur expérience respective.

Communiquer par tous les canaux. Le papier a disparu des séances du conseil municipal d’AMIENS ! Chaque élu est doté d’un PC qui lui donne accès aux documents de travail, au vote électronique et au chat avec ses voisins.

Choisir une architecture client léger. En adoptant le client léger pour ses applications décentralisées, la Haute-Vienne a réduit de moitié les coûts de gestion de son parc informatique.

Associer SIG et mobilité. Grâce à l’arrivée de terminaux de plus en plus légers, les SIG deviennent en fin portables. L’opportunité pour Saint-Brieuc de recenser précisément tous les bâtis de la ville et de corriger les erreurs de plans.

Impliquer les agents avec un Intranet. Ils l’ont fait, ça existe et ça marche ! Les 1 500 agents municipaux d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). disposent tous d’un accès à l’Intranet de la ville. Avec, à la clé, une meilleure communication interne et un travail plus transversal.

Mettre en place des téléprocédures. La transmission à la sous-préfecture des comptes rendus du conseil municipal de Lorient a gagné en sécurité et en rapidité grâce à la signature électronique.

Pour lire chacun des articles : www.01net.com « Collectivités : le défi numérique »

Posté le 18 avril 2004

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