La dynamique des réseaux coopératifs : Logiciel Libre et Wikipedia

La dynamique des réseaux coopératifs. L’exemple du logiciel libre et du projet d’encyclopédie libre et ouverte Wikipédia"

  • Benjamin Grassineau présente cette soutenance de thèse de doctorat.
  • Date et lieu : Mardi 27 janvier 2009 à 14:30 ; à l’Université Paris-Dauphine
    salle A709 ; Place du Maréchal De Lattre de TassignyMétro 2. Porte Dauphine.
  • Le jury est composé de : Michel Liu, professeur à l’Université Paris-Dauphine, directeur de thèse ; Jan Spurk, professeur à l’Université Paris V, rapporteur ; Jacques Prades, maître de conférences à l’Université Toulouse II, rapporteur ; Philippe Chanial. Maitre de conférences à l’Université Paris-Dauphine, suffragant.

Résumé

  • Les pratiques organisationnelles et sociales non-marchandes et
    non-hiérarchiques liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication suscitent aujourd’hui de nombreuses réactions et controverses.
  • Certains acteurs et chercheurs en contestent l’existence, d’autres affirment qu’il s’agit d’un phénomène minoritaire ou non durable, d’autres enfin, les cantonnent à la sphère virtuelle.
  • S’inscrivant dans ces débats, ce travail analyse les différentes approches théoriques qui les sous-tendent, et les confronte à une observation empirique du réseau coopératif des logiciels libres et du projet d’encyclopédie libre et ouverte Wikipédia, en les replaçant dans le contexte idéologique propre à l’activité informatique. En développant un cadre conceptuel adéquat pour l’étude de ces entités sociales qui s’appuie sur l’interactionnisme symbolique et la sociologie critique d’Ivan Illich, cette réflexion dévoile la spécificité organisationnelle, économique et sociale de ces nouvelles pratiques, et expose ce qui a favorisé leur développement et leur croissance au cours de ces trois dernières décennies.
  • L’accent est tout particulièrement mis sur les facteurs culturels et sur les mécanismes qui favorisent l’essor et l’expansion de ces nouvelles pratiques dans d’autres activités.
  • Au final, cette réflexion rejoint un des questionnements fondamentaux de la société contemporaine, à savoir, celui du développement de l’économie non-marchande et non-hiérarchique et de la déprofessionnalisation des activités immatérielles.
Posté le 12 janvier 2009 par Valérie Dagrain

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