Grosso modo il s’agit de s’affranchir du matériel existant (couteux et
sous licence) grâce à l’emploi d’un logiciel développé sous Linux.
Ceci permet à ce que chaque ordinateur obsolète ou plus moderne puisse
se métamorphoser le temps d’une conférence en cabine de traduction
(bien entendu il y a toujours des interprètes) et permettre :
- l’écoute du public en fonction des différentes langues
- l’archivage automatique
- la diffusion Internet en direct (ou quasi)
Ainsi par exemple la conférence X du FSM4 qui serait traduite en 5
langues (en plus de celle de l’orateur-trice) peut être archivée dans
toutes ces langues (les 6) et diffusée dans toutes ces langues en même
temps que les locuteurs présents puissent l’entendre et la suivre dans
leur langue.
Il est vraissemblable aussi que pour le FSM4 il y ait des
Ghost-NIFT, inaudible dans la salle mais là uniquement pour
l’archivage de la conférence et sa diffusion live : par exemple
certaines des conférences seront ainsi en basque.
S’engage donc au travers de ce projet (et d’autres) une réflexion sur
les ’outils libres’ (ou plutôt leur logique) dans les forums sociaux
et de manière plus générale dans les mouvements. Ainsi le projet de
diffusion et d’archivage (mémoire des FSM) est-il envisagé de telle
manière qu’il fasse appel à un réseau large et international de
diffuseurs distincts (peer-cast) et non de manière centrale.
- Si vous voulez en savoir plus, participer...
J’espère que cette information vous sera utile. Si c’est le cas,
n’hésitez pas à la diffuser largement car elle peut être utile à
d’autres...
Amicalement
Laurent Jesover