InLibroVeritas ouvre son « catalogue étendu »

Reprise du texte de Mathieu Pasquini, jeudi 4 octobre 2007 publié par le blog "In libro Veritas"

Depuis sa fondation InLibroVeritas tente de promouvoir un art littéraire libre et ouvert qui permettrait de donner une véritable chance à tous les auteurs, en replaçant au centre des échanges l’œuvre elle-même. Dans le respect des droits et de devoirs des lecteurs, des auteurs et des œuvres.

Depuis sa fondation InLibroVeritas tente de promouvoir un art littéraire libre et ouvert qui permettrait de donner une véritable chance à tous les auteurs, en replaçant au centre des échanges l’œuvre elle-même. Dans le respect des droits et de devoirs des lecteurs, des auteurs et des œuvres.

Les licences de libre diffusion, comme la Licence Art Libre ou les Creative Commons, vont dans le sens de l’histoire, elles permettent à l’art et aux savoirs d’assurer leur pérennité dans un environnement juridique stable tout en se lovant dans les nouvelles technologies, sans oublier que demain elles seront plus « technologique » qu’aujourd’hui.

Depuis l’invention du Copyleft dans le milieu des années 80’ cette idée qui fut de dire au spectateur d’une œuvre « je ne te la donne pas, je te la confie. Fais en bon usage » n’a cessé de croitre et se bonifier.

Sur InLibroVeritas, humblement, on écrit des romans, des nouvelles, des poèmes, des pièces de théâtre sans aucune prétention que d’être lu par le plus grand nombre de lecteurs possible afin de faire connaître nos créations. Pour ensuite échanger et partager impressions, remarques, critiques, corrections afin d’être demain un peu meilleurs qu’aujourd’hui.

En tant qu’éditeur j’essaie toujours de découvrir un auteur, une œuvre qui me fera vibrer et que j’éditerai, « à compte d’éditeur » comme ils disent... mais comment éditer tous ces écrits, tous ces écrivains ? Je n’ai pas cette force, ce talent, cette capacité de porter autant de créations, c’est trop pour moi. C’est pourquoi je me suis dit que ces auteurs pourraient porter leur(s) propre(s) création(s), « à compte d’auteur » comme ils disent... comme si l’une des ces méthodes d’édition étaient plus juste que l’autre ? Ils en disent tellement...

On a tous le droit à la même égalité des chances et de traitement. C’est pourquoi j’ai décidé de faire connaître au plus grand nombre ces livres inconnus recelant des trésors, dans le catalogue étendu de InibroVeritas.

Vous y retrouverez toutes ces œuvres que les auteurs ont décidé de mettre à disposition du public sous des licences de diffusion libre, tout en se donnant les meilleures chances possibles. Ainsi tous ceux qui le voudront pourront partager et échanger ces œuvres sans contraintes et en toute sécurité.

C’est assez étonnant et exaltant de voir combien ce copyleft à tout renversé. L’éditeur de l’œuvre n’a plus aucune importance, puisque chaque personne peut en être l’éditeur et le prescripteur, seuls comptent l’auteur et in fine l’œuvre. Ainsi, parce que dès l’auteur dit clairement « Je ne te donne pas mon œuvre, je te la confie. Fais en bon usage », nous pouvons avoir la certitude que cette œuvre ne disparaitra pas dans les limbes noires des copyrights oppresseurs puisque pour toujours l’œuvre sera libre.

On m’a demandé un jour « qu’allez vous faire si jamais un jour un de vos auteurs se fait éditer chez un autre éditeur ? », j’ai simplement répondu « Un, ce n’est pas mon auteur. Deux, son œuvre ne m’appartient pas. Trois, je serai l’homme le plus heureux du monde car cela veut dire que l’écrit est de qualité, nous devons tous en bénéficier. A quand et qui le prochain ? ».

Pour la première fois un Editeur, comme ils disent, a décidé de ne publier que des livres sous licences de diffusion libre, et voici les talents qui le composent : http://www.inlibroveritas.net/catal...

Je ne vous donne pas ce catalogue, je vous le confie. Faites en bon usage.

Restez libres et ne renoncez jamais...

Posté le 9 octobre 2007 par Michel Briand

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