Cette enquête a été réalisée dans le cadre du projet Internet de rue qui a reçu un financement du Ministère de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et la DIACT (anciennement DATAR), du Fonds Social Européen, de la
DRAC Île-de-France et le soutien d’Orange, de Microsoft et de la Fondation Véolia. Il a été labellisé « Parvi » par la
Mairie de Paris.
Un artilce d’après un lmél de Bruno Oudet
Le questionnaire a été mis en ligne de mi-décembre 2006 au 30 mars 2007. Il a fait l’objet d’annonces dans plusieurs
listes de diffusion d’information : espaces-publics-multimédias, @Brest, Artesi, Créatif. Quelques animateurs ont rempli
le questionnaire directement depuis le site d’Internet de rue.
Vous pouvez consultez
- 1) le questionnaire,
- 2) une analyse complète de ces résultats en cliquant sur les liens
correspondants.
118 animateurs d’espaces ont répondu aux questionnaires dont une quarantaine qui a profité des questions ouvertes pour
faire passer leurs messages.
Pour les personnes qui ont répondu, l’accueil d’un public très défavorisé est une préoccupation majeure. Elles
pourraient le faire plus et mieux si les ressources nécessaires (surtout en terme de personnels) étaient dégagées.
Plusieurs ont souligné qu’elles se sentaient démunies pour répondre à certaines des questions posées par ce public. Une
réponse à leur demande pourrait être la mise à disposition d’un numéro vert, d’une adresse électronique qui leur
permettrait d’obtenir conseils et informations de personnes compétentes comme par exemple sur les sujets de
recherche d’emplois, de logement.
Cette enquête éclaire et complète les résultats déjà obtenus par Artesi ou par le réseau d’espaces numériques brestois. Il
corrobore aussi ce que nous avons pu observer à travers le projet « Internet de rue ».
Les personnes très défavorisées sont des citoyens comme d’autres, qui s’intéressent et désirent utiliser les le numérique
et Internet. Les usages qu’ils en font sont liés à leurs intérêts et à leurs préoccupations.
Bien évidemment, la situation même de ces personnes, leur précarité, demande un investissement humain important
allant dans le sens de la (re)création du lien social. Les difficultés auxquelles ces personnes font face sont souvent d’un
autre ordre que celui du seul apprentissage de l’informatique et de l’usage de l’Internet.
Cette enquête montre bien les espaces numériques constituent (ou peuvent constituer) une « espace social d’accueil et de
formation » pour les personnes très défavorisées qui leur rendent visite. Pour assurer ce rôle il nous semble utile de
mettre en place un maillage entre espaces publics numériques à vocation sociale. Ceci suppose bien entendu que le rôle
social de ces espaces numériques soit reconnu – et financé.