Activisme électronique : Les Political Games ou Parlez vous jeux ????, Paris le 21 janvier 2007

Malgré le soupçon anti-mimétique qui a, de tout temps pesé sur la
fiction et qui aujourd’hui pèse de tout son poids sur l’univers du jeu
vidéo, il nous apparaît que le jeu vidéo peut être considéré comme un
procédé de narration, un genre discursif parmi d’autres, y compris comme
un article de journal, a fortiori lorsque le jeu vidéo prend une place
de plus en plus importante dans l’imaginaire, non seulement de nos
enfants mais aussi dans l’espace médiatique tout entier.

Dimanche 21 Janvier, 18h-2Oh,
Beaubourg, niveau -1, petite salle

Séance animée par Laurence Allard et Olvier Blondeau

Les émeutes médiatiques de novembre 2005 ont ainsi, en France, mis en
lumière l’usage expressif du langage des jeux (machinimas...) pour une
génération venant produire ses propres discours et représentations,
illustrant une "démocratie sémiotique" aux régimes de vérité
différenciés au sein de l’ensemble des médias contemporains.

Certains activistes ont pris eux aussi, le jeu vidéo comme support
sémiotique à part entièr, s’inscrivant à la fois dans le prolongement et
dans la rupture avec les usages traditionnels des jeux vidéos
commerciaux. En marge des grands réseaux de diffusion, on voit en effet
apparaître de plus en plus une frange de jeux vidéos, les "political
games", qui se jouent de la perméabilité de la frontière entre fiction
et réalité, entre le ludique et le sérieux au point que l’on parle
aujourd’hui aussi de "serious games".

Cette séance sera donc consacrée à la présentation et à la réflexion sur
les expérimentations politiques autour des jeux.

Deux auteurs de political games viendront présenter leur travail :

  • Paolo Pedrecini, MolleIndustria.
  • Michael Kast, auteur de "Paris Riots".

Des démos de political games et de serious games seront effectuées par
Mathias Blondeau, Jonas Blondeau et Camille Chanial.

Posté le 16 janvier 2007

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