Les logiciels libres marquent des points dans les administrations

Dès la prochaine législature, les ordinateurs des députés
seront dotés de logiciels libres : système d’exploitation Linux, suite bureautique Open Office, navigateur Firefox et logiciel de messagerie Thunderbird.

Une information reprise de la lettre de l’association des Maires des Grandes villes

Une décision qui fait suite à un audit demandé par le Président de l’Assemblée nationale dont les résultats ont montré que les solutions libres offraient désormais « des fonctionnalités adaptées aux besoins des députés » et « permettaient de réaliser de substantielles économies ».

L’Assemblée rejoint ainsi Bercy, la Gendarmerie nationale et de très nombreuses collectivités locales qui ont opté, au moins partiellement, pour l’utilisation de logiciels open source.

Parallèlement l’utilisation du libre sort de la bureautique pour s’attaquer au coeur des systèmes d’information. Dernière initiative en date, celle de plusieurs collectivités (CA de La Rochelle, CA de Poitiers, etc.) qui viennent d’annoncer la sortie de « Liberacces ».

Ce projet se présente comme une boite à outil permettant à une collectivité de concevoir et d’adapter à ses besoins un intranet, bâti à partir de briques libres, aux fonctionnalités très complètes (agenda, annuaires, authentification, workflow, gestion des délibérations, gestion de contenus, etc.).

Ces initiatives conduisent les éditeurs de logiciels propriétaires à réagir. Dans la perspective de la sortie du référenciel général d’interopérabilité, Microsoft a ainsi envoyé un courrier à quelques 2000 mairies pour présenter ses engagements en matière de compatibilité de ses solutions logicielles.

Voir aussi l’enquête Ecoter/Apronet sur l’utilisation des logiciels dans les collectivités

Posté le 28 novembre 2006

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