2007 : le libre choix pour le poste de travail du député

Extrait du rapport du député Carayon au premier ministre

Un texte extrait du rapport "A armes égales"
publié à la Documentation Française

A armes égales : rapport au Premier ministre

Par lettre de mission du 3 octobre 2005, le premier ministre, Dominique de Villepin confiait à Bernard Carayon la mission d’étudier les moyens de renforcer la compétitivité des entreprises françaises dans le monde. Ce rapport analyse la situation actuelle du monde et les contraintes et opportunités qu’elle génère pour la France. Les propositions sont articulées selon le cycle de l’entreprise : création, recherche et financement et enfin conquête de marchés. Ce rapport souligne en particulier l’importance pour la présence des entreprises françaises à l’étranger des normes internationales. Il propose plusieurs pistes pour mieux faire entendre la voix de la France dans les grands débats européens et internationaux qui aboutissent à la production de normes.

Fin 2005, l’Assemblée nationale disposait de 1780 postes informatiques,
équipés chacun de logiciels de bureautique, de messagerie et d’anti-virus
d’une valeur de 718€ (soit environ 1 300 000 € pour le total du parc
installé. La vente liée pratiquée pour le système d’exploitation ne permet
pas d’en évaluer le coût réel). Le coût moyen par poste de la maintenance
est de 400 € par an (soit environ 700 000 € par an). Sur les 101
serveurs déployés, 80 fonctionnent encore sous licence Windows, 10
sous Unix, 3 sous Novell et 8 seulement sous le système « libre » Linux.

Pour son poste de travail, jusqu’à ce jour, le député n’avait pas le choix
du système d’exploitation et des applicatifs mis à sa disposition. Bernard
Carayon a proposé au Président de l’Assemblée nationale, qui en a approuvé
le principe, que pour la prochaine mandature, les députés élus
puissent choisir entre un poste de travail « propriétaire » et un poste de
travail « libre ».

Un groupe de travail devrait être constitué à l’automne 2006, composé
de représentants de chaque groupe politique, afin de déterminer le profil
du futur poste de travail constitué à partir de logiciels libres. A qualité et
sécurité équivalentes [1] ou supérieures, ce nouveau poste de travail du
député devrait présenter plus de fonctionnalités que l’actuel, notamment
afin de favoriser les échanges avec les électeurs et l’équipement des
circonscriptions.

Plus largement, cette orientation en faveur du déploiement de solutions
libres correspond aux réflexions engagées par l’administration de l’Assemblée
nationale sur l’évolution de son équipement.

note du rédacteuur (MB) : définir les outils logiciels libres du poste de travail une idée que l’on verra j’espère bientôt à la ville de Brest :-)

[1Et à coût sensiblement inférieur.

Posté le 27 septembre 2006

©© a-brest, article sous licence creative common info