L’offre permettra de bénéficier pour un prix voisin de celui d’une connexion ADSL actuelle d’un débit symétrique de 50Mbit/s, de la téléphonie illimitée vers les postes fixes en France et de l’accès à la télévision haute-définition.
Le déploiement devrait concerner dès 2007 les Parisiens, pour s’étendre progressivement à "certaines villes de banlieue et certains quartiers des villes de province" et desservir ainsi 4 millions de foyers.
L’annonce de Free fait suite à celle de France Télécom, qui en juin dernier avait fait part du lancement de tests en région parisienne.
A la différence de l’opérateur historique cependant, Free a déclaré que ses infrastructures seraient mises à disposition des autres opérateurs (dégroupage).
Une information reprise de la lettre de l’association des Maires des Grandes villes
Les investissements de Free ne pourront cependant se faire sans la coopération des collectivités. L’opérateur attend ainsi des facilités pour poser ses fibres.
A Paris par exemple, l’opérateur bénéficie de la baisse des tarifs des droits de passage consentis par la municipalité aux opérateurs pour l’utilisation de ses égouts et autres équipements publics.
Free a annoncé avoir déjà entamé des discussions avec 6 à 7 communes des Hauts-de-Seine, 3 grandes villes françaises et plusieurs autres villes de moyenne importance. Free ne s’intéressera cependant spontanément qu’aux quartiers les plus denses.
Aussi, "dans les zones non prévues par le plan FTTH de Free, les collectivités locales qui souhaiteraient disposer d’un réseau de fibres optiques trouveront en Free un partenaire pour déployer ce réseau qui sera ouvert à tous les opérateurs" précise le communiqué. Pour motiver les collectivités, Free pourra notamment miser sur son offre gratuite.
Parallèlement à ses services payants, une offre gratuite sera en effet proposée par Free via une fondation ad’hoc. Celle-ci comprendra un accès internet à moyen débit, une ligne de téléphone (appels gratuits vers les services d’urgence) et un service "antenne", permettant la réception des chaînes de la TNT.
Pour bénéficier cette offre, les foyers devront verser une caution (de 50 à 70 euros) pour disposer d’une Freebox. Ces annonces, dont il reste à mesurer les effets, vont au moins obliger les grands opérateurs à se positionner sur la question des FTTx, seuls de petits opérateurs (Erénis, Cité Fibre) étant aujourd’hui présents sur ce marché