Ethique et blogs : l’exemple de Loïc Le Meur

Depuis longtemps, je souhaitais rédiger une note présentant l’orientation de ce blog, en particulier le " contenu " et l’équilibre des sujets traités. En m’intéressant aux questions d’éthique dans la société de l’information, il m’est apparu clairement que je devais établir, plutôt qu’une sorte de " ligne éditoriale ", les règles qui m’entraînaient à traiter ou non tel ou tel sujet, à le traiter de telle ou telle manière.

J’avais commencé à écrire quelques réflexions là dessus lorsqu’une intervention de Loïc Le Meur m’a fourni ce que je crois être un excellent exemple des problèmes d’éthique dans la blogosphère.

reprise d’un article de réflexion sur l’éthique des blogs publié par Alain Giffard

Comment poser cette question de l’éthique des blogs dans des termes qui permettent un large débat et puissent constituer des repères pratiques, puisque l’éthique est toujours une question pratique ?

Dans l’ensemble, on a ici affaire aux dimensions éthiques de ce que Kant appelait le principe de publicité (publication et espace public). Je crois qu’on peut distinguer deux grandes thématiques : la première, liée au contenu de ce qui est publié et au statut de la personne comme auteur, la deuxième, au partage entre espace privé et espace public.


Blogosphère : deux types de questions éthiques

Première catégorie : elle tient au fait que des personnes qui ne sont pas des professionnels de l’information - journalistes, éditorialistes, commentateurs - ni amenés à intervenir régulièrement dans les médias, se retrouvent en position de s’exprimer devant un public.

Cette question renvoie au point fondamental de la sociologie de la société de l’information (les " analystes symboliques " de Robert Reich, mais on peut très bien soutenir que tout consommateur est un tel analyste symbolique) et aussi aux nouvelles subjectivités, et à la figure de l’amateur.

Mais ici on peut se limiter à retenir ce point : les blogueurs sont nouveaux dans cette pratique de l’expression publique. Plusieurs conséquences importantes sur le plan éthique peuvent être déduites de cette nouveauté.

Ils doivent d’abord donner à leurs lecteurs, et au public en général, les moyens pour interpréter le statut des informations, textes, commentaires. Par exemple, le blogueur doit indiquer, d’une manière ou d’une autre, quelle est sa position par rapport aux différents sujets dont il traite, sa connaissance du problème, l’ampleur de son travail. Pour le blog et pour le web en général, la diversité des sujets et de leur mode de traitement doit s’accompagner de la possibilité pour le public de vérifier ce qui est du ressort de la curiosité, du goût personnel, ou de la connaissance, d’une véritable étude de la question traitée.

Au titre de cette première éthique, il me semble que les choses sont finalement assez simples : les blogueurs sont ici sensés s’inspirer des règles éthiques qui prévalent dans les domaines où ils s’expriment : communication, information, formation, analyse, recherche, fiction...

Par exemple un auteur est généralement sensé indiquer ses sources, non seulement pour montrer son originalité mais aussi pour permettre au lecteur de vérifier par lui même. Cette convention est encore plus importante sur le web puisqu’elle permet d’accéder directement à la source. On entend couramment le web être accusé de faciliter les rumeurs : chacun court en effet le risque de reprendre une donnée fausse, mais le lecteur doit avoir la possibilité de qualifier cette donnée. Evidemment les règles organisant subjectivité et objectivité ne sont pas les mêmes pour un journal intime et une étude scientifique.

Ici, il s’agit donc de donner au blog un statut, de figurer l’univers de référence, par rapport auquel les règles éthiques seront définies, qu’elles soient explicites ou non.

Trouver le principe des règles n’est pas difficile ; ce qui est difficile, c’est de passer à la pratique, or l’éthique est pratique. Pour certaines règles, il suffit de les reprendre telles quelles dans l’univers de référence : comme les juristes, on pourra parler de transposition.

Mais pour d’autres règles, on doit construire leur équivalent dans le monde numérique ; il faut raisonner ainsi : trouver pour un amateur, dans le cadre d’un blog, une règle qui ne soit pas la même, mais qui ait la même finalité et le même rôle que telle règle existante pour un journaliste dans le cadre d’un quotidien.

La deuxième catégorie de questions éthiques a trait à la différence entre personnalisation et intimité.

J’ai déjà traitée de cette question à propos de la notion de journal intime sur le blog, en particulier sur les skyblogs.

La publication d’un blog, à coup sûr, est une opération personnelle et personnalisée. Elle est personnelle au sens le plus courant : on n’impose pas à quelqu’un d’ouvrir un blog, c’est une décision que la personne prend pour des raisons qui lui sont propres. Elle est personnalisée en tant que pratique médiatique : l’auteur s’exprime quasi -directement, régulièrement ; il a la possibilité de discuter avec ses lecteurs, de revenir sur ce qu’il a fait, d’utiliser des éléments individuels comme des photos ou des enregistrements sonores. Traiter du blog en oubliant un de ses traits distinctifs, la personnalisation, m’apparaîtrait un contre sens.

Cette personnalisation est un des intérêts partagés du blog et une caractéristique de son espace public. Il y a une coïncidence d’intérêts entre celui qui s’exprime et qui ne pouvait pas le faire auparavant, et le public, qui peut bénéficier des informations, des connaissances que des personnes, sans être des professionnels, font circuler.

Ce point est crucial, puis qu’autant les auteurs des univers de référence ont un statut, précis par rapport au principe de publicité, autant le reste de la population n’est habituellement considéré que comme un public, c’est à dire des lecteurs, pas des auteurs.

Parmi ces auteurs, se trouvent des personnalités qui ont plus ou moins souvent accès à l’expression publique comme les hommes politiques, et d’autres qui normalement n’y accèdent pas , professionnels des différents métiers, chefs d’entreprise, indépendants, salariés ou fonctionnaires.

Tous se trouvent en face de la même nécessité de composer entre des règles qui sont les règles d’écriture et de publication de leur blog et d’autres qui tiennent à leur appartenance à une entreprise, une institution, une profession.
Ils doivent harmoniser les principes de l’espace public spécifique du web et ceux des principaux espaces privés auxquels ils appartiennent.

Les lecteurs s’attendent à une expression personnelle et personnalisée ; c’est en quelque sorte le contrat de lecture du blog. Pour autant ils ne s’attendent pas à entrer dans l’intimité de l’auteur, ni même à ce qu’il soit " transparent ".

On ne se débarrasse pas de l’exigence éthique au profit de l’affichage d’un principe de transparence, d’authenticité.

La transparence ne peut tenir lieu d’éthique parce qu’elle n’est pas d’ordre d’éthique, mais politique. Elle ne se concède pas, elle s’obtient, elle est règle de droit.

Il n’y a évidemment aucun blog qui soit réellement transparent sur l’ensemble des activités et connaissances des auteurs. Et, précisément, là où la transparence est la moindre c’est à la focale exacte du travail, de l’action, de l’intérêt intellectuel et financier des auteurs.

C’est pourquoi la pensée classique de l’éthique s’est toujours méfiée de l’authenticité qui se revendique, s’affiche, " se fait remarquer " et l’a considérée comme du pharisaïsme.

De la même manière que j’ai parlé d’industrialisation de l’intimité pour certains blogs de jeunes encadrés par l’industrie culturelle, je considère la transparence comme la version industrielle de l’authenticité, le rejeton du pharisaïsme et du marketing.

Principes retenus pour ce blog

En ce qui me concerne, j’ai opté pour une certaine orientation du contenu de ce blog. Il n’est pas un blog de communication, ni d’information ; il n’est pas un journal intime, ni un journal du type " bloc-notes ". C’est ce qu’on appelle pompeusement un " blog de connaissance ", un " knowledge blog ", peut être pourrait-on dire un blog culturel, distinct des blogs d’information comme il y a des bibliothèques d’étude distinctes des bibliothèques d’information.

Sélectionner, dans ce que je fais ou écris, ce qui peut être intéressant de ce point de vue là, ce qui a un rapport avec cette notion de connaissance n’est pas très difficile et c’est aux lecteurs d’évaluer la qualité.

J’essaie de me tenir à certains critères : si une note se présente comme une note d’analyse, j’aurais toujours fait un travail documentaire minimal ; je crois ne pas rater les grandes références ; je vérifie ce qu’il y a derrière les réputations si vite acquises et perdues sur le web. De manière générale, il n’y a pas beaucoup de simples points de vue, et quand il y en a, le lecteur peut les repérer facilement.

En revanche, j’ai des difficultés, qui ne sont toujours pas résolues sur la manière dont le blog s’insére dans la blogosphère. Le problème important dont j’aimerais discuter - parce que c’est un problème fort, intéressant, et assez typiquement une question d’éthique- c’est la question des liens.

Certains - je parle ici des liens dans les blogs de culture- ne soulèvent pas de difficultés parce qu’ils sont très traditionnellement des liens sur des sources, référencées au même titre que des livres ou des articles de journaux. Donner ses sources est une norme qu’on doit évidemment respecter sur le web.

Il y a ensuite une deuxième catégorie possible de liens : ce sont les blogs et les sites qu’on a parcourus, sans être forcément d’accord, ni avoir envie de les commenter, mais qui pourtant ont jalonné notre réflexion : comment en rendre compte ?

Enfin il y a la question des blogrolls : à qui renvoyer ? On sait très bien que la notoriété des blogs passe par ce type de civilité, et on a aussi envie, par amitié, de renvoyer sur certains sites. Encore faut-il ne pas abuser le lecteur ?

Pour le moment, je me contente des liens de référence, à la fin des textes et je remercie dans le courant du texte. J’ai trouvé que cette manière de présenter un univers de liens personnalisé allait vers une sorte de géographie indécise, liquide, parfois trompeuse. Mais elle est une des choses les plus intéressantes des blogs : l’entrée des personnes sur le web et je continue à chercher une bonne méthode.

En ce qui concerne le deuxième groupe de questions éthiques, celles qui ont trait aux rapports de l’espace public et de l’espace privé, le point le plus important tient à mon statut d’administrateur civil et aux différentes responsabilités que j’ai pu exercer successivement. En clair il faut articuler l’espace public des blogs et une situation de travail qui correspond elle même à une fonction publique.

Les fonctionnaires sont astreints à un devoir de réserve qui consiste en une garantie de neutralité donnée aux citoyens ( le public lecteur ne doit pas être en face de prises de position qui pourraient lui faire craindre une partialité) , et en une extension du devoir de loyauté, au delà de la simple discipline ( les fonctionnaires doivent garder le secret sur les informations auxquelles ils accèdent, être modérés dans l’expression publique de leur opinion). Mon résumé n’est certainement pas orthodoxe du point de vue de la doctrine, mais l’esprit est bien celui là.

Je n’ai pas de réserves à l’égard du devoir de réserve, et je ne soutiens pas les propositions qui visent à l’atténuer. Mais je mets en balance la conviction qu’au XXI ème siècle un état moderne devrait tirer un meilleur parti des connaissances et des expériences, sinon des points de vue, de ses agents et de ses cadres, dans la perspective d’une nouvelle gestion de la connaissance publique dont les blogs pourraient être une composante.

Voici les principes que je me suis construit progressivement.

Je m’interdis la critique, même allusive, de personnes avec lesquelles j’ai eu des " relations de travail ". On peut dire que c’est de l’auto-censure. De manière générale, j’évite de critiquer les personnes, je ne traite que de leurs positions, et le plus rarement possible.

Le blog applique une sorte de principe de péremption. Je ne parle pas du tout de mes activité professionnelles directes et presque pas des sujets traités dans le travail (sans m’interdire évidemment de parler de mes autres activités personnelles) ; je traite peu de mes activités immédiatement antérieures (par exemple les questions politiques très concrètes du fossé numérique). En revanche , je traite plus abondamment celles des questions sur lesquelles j’ai été investi, il y a plus longtemps, et dans lesquelles je suis encore présent comme observateur actif, par exemple la bibliothèque numérique.

Au fond, s’il fallait résumer la philosophie de ces règles éthiques, c’est le mot de discrétion qui me vient à l’esprit. Discrétion dans le sens de la discretio, du discernement, et aussi dans le sens de " séparation ", " division ", " secret " : j’essaie de distinguer les moments, les lieux, les étapes et les responsabilités.

La discrétion, c’est l’opposé exact de la transparence. J’y suis attaché indépendamment des contraintes de statut. Je suis particulièrement opposé aux mélanges des genres qu’il s’agisse des genres d’écriture, ou du méli-mélo entre l’expression publique et les responsabilités, ou activités personnelles.

L’exemple de Loïc Le Meur

Ces idées sont des règles en construction, mais aussi des propositions dont j’aimerais discuter l’esprit avec tous ceux qui se sentent concernés par la question de l’éthique de l’internet.

Compte tenu de cette orientation, je dois admettre que j’ai été assez étonné d’apprendre que Loïc Le Meur qui est, à la fois, président de Typepad France et blogueur connu, avait fait savoir sur son blog pour quel candidat il voterait aux prochaines présidentielles.

Je dois préciser que je n’avais jamais lu le blog de Loïc Le Meur, que je ne crois pas l’avoir déjà rencontré, et qu’enfin, comme on peut s’en rendre compte, je suis son client.

J’ai donc été voir cette note et lu ses arguments ; j’ai appris qu’il comptait continuer à exprimer cette opinion - sinon à faire campagne (" attendez vous donc à ce que je prenne de plus en plus position sur mon blog ") ; j’ai cherché les règles d’éthique auxquelles il se référait et n’ai trouvé qu’une allusion à cette transparence dont j’ai assez dit ce que j’en pensais ; j’ai trouvé en revanche un long argument sur les " risques " : " Il y a un risque auquel je ne crois pas c’est l’impact éventuel sur les clients de mon entreprise...parce que je pense qu’ils sont assez intelligents pour faire la part des choses entre la solution de blogs ...et les prises de position d’un de ses dirigeants. "

Il est intéressant de commencer par cet extrait. Loïc Le Meur pense qu’on peut tout croiser, associer sans problème la politique et l’économie, l’économie et la culture, la culture et la politique dans tous les sens et sans inconvénient puisque les clients seront assez intelligents pour distinguer ce qui aura été associé. Je crois qu’il a tort. Les clients sont certainement assez intelligents ; c’est pourquoi il ne faut pas tout mélanger parce que ça ne leur plaît pas.

Loïc Le Meur remarque que, avant sa prise de position, les commentaires se divisaient en deux parts égales : les partisans de la neutralité, et les partisans de la prise de position. Aujourd’hui, entre vingt et trente commentaires portent sur ce qu’on pourrait appeler au sens large la question éthique, soit pour le féliciter, soit pour le critiquer. De fait, il y a une question, pour les lecteurs, les commentateurs, et nécessairement les clients.

Le principe d’une règle éthique c’est qu’elle résiste à la généralisation. La " part des choses " évoqué par Loïc Le Meur ne résiste pas à la généralisation. Que se passerait-il si un autre Le Meur décidait de prendre parti, non pas pour un candidat républicain, mais pour un extrémiste ?

Il y a bien une question éthique. Elle n’est pas de savoir si un patron, quelle que soit son domaine d’activité peut prendre parti explicitement pour un candidat républicain, car évidemment il le peut. Je trouve d’ailleurs qu’une participation plus grande des responsables, comme des citoyens, à la vie politique est une bonne chose. Si Loïc Le Meur avait adhéré à un comité de soutien de son choix, après le lancement de la campagne, tout en aidant à titre privé son candidat, je ne vois pas ce qu’il y aurait à redire.

Le problème - et particulièrement le problème pour les clients et tous ceux qui font vivre la blogosphère - tient à la situation particulière de Mr Le Meur comme patron de Typepad France et blogueur, et son choix d’afficher son engagement sur son blog. Pour le dire rapidement, Mr Le Meur a une responsabilité.

Cette responsabilité tient d’abord à la nature des activités industrielles de Typepad.

Typepad ne propose pas seulement un logiciel d’écriture et de publication de blogs. Il propose une " solution ", c’est à dire un système d’hébergement et de maintenance des données.

Nous, clients, nous confions à Typepad non seulement les données publiées, la partie publique des blogs, mais aussi les données non publiées, donc privées, en quelque sorte notre bureau et nos dossiers, l’historique de nos traitements et des fréquentations.

Du fait des modes de fonctionnement propres à la blogosphère, c’est aussi une certaine manière de mettre en réseau les blogueurs, et aussi une certaine manière de gérer une communauté qui est confiée à la société. D’une manière ou d’une autre, (que cela nous plaise ou non) la clientèle est organisée sous la forme d’une communauté. Communautarisation économique, c’est à dire clientèlisation des auteurs, et communautarisation techno - culturelle à travers les liens, les fils RSS, etc.

Donc la responsabilité du dirigeant de Typepad n’est pas une responsabilité étroitement technique, c’est la responsabilité de quelqu’un qui a décidé de faciliter la mise en place d’une communauté particulière au sein de la blogosphère.

Quelle doit être la règle d’or du rapport entre le " fournisseur de solution " et la communauté des clients ? La neutralité, la NEUTRALITE.

Et de fait jusqu’à aujourd’hui, Typepad respectait cette neutralité. Je suis loin de correspondre à l’image que la société donne du blogueur, quelqu’un qui veut " présenter son entreprise, sa carrière ou sa vie ". Mais pour nous qui ne sommes pas les têtes de gondole des industries de l’information, c’est notre lot commun depuis longtemps que d’utiliser leurs produits ou services dans un sens différent de celui qu’ils ont prévu.

En tout cas Typepad n’organisait pas un formatage des usages comme Skyblogs. Pratiquement, c’était une solution neutre pour le blogueur.

Loïc Le Meur a choisi personnellement - ce qui est son droit le plus strict- de ne pas être un patron discret de la net économie comme, par exemple, le patron de Free, mais au contraire, comme Jean Marie Messier y avait si bien réussi, d’être un patron communiquant, voire une sorte de leader de la blogosphère française.

Il popularise en même temps sa marque, sa solution, l’intérêt du blog, la blogosphère française réelle, et même une certaine manière d’être un bon blogueur, un blogueurement correct. Et il fait tout cela sur son propre blog qui mélange, de manière inextricable, actualité, commentaire, analyse, communication publicitaire et marketing. Pour finir, la promotion du blogueur Le Meur ne se distingue pas de celle de la solution Typepad.

Le risque qu’a pris Loïc Le Meur, c’est de porter atteinte à l’élément de neutralité que représentait Typepad ; et sa responsabilité est évidemment engagée non seulement du côté des commentaires de son blog, mais du côté de la communauté des clients et des blogueurs.

Je n’aurai pas la naïveté de demander si c’est la personne privée ou la personne publique qui s’engage, si c’est de l’expression publique ou du branding, puisque la règle c’est précisément de tout mélanger sous prétexte de transparence.

Loïc Le Meur devrait préciser quelles sont ses règles éthiques et les décrire non seulement à ses lecteurs mais aussi aux clients directs de Typepad qui de fait se retrouvent associés à sa démarche.

Posté le 14 septembre 2006

©© a-brest, article sous licence creative common info