C’est quoi l’Intelligence Artificielle à l’ISEN ?

Présent sur 4 sites (Brest, Caen, Nantes et Rennes), bientôt 5 en 2022, le laboratoire compte :

  • 126 salariés dont 55 enseignants-chercheurs.
  • 7 habilités à diriger des recherches (HDR), 8 post-doctorants et 30 doctorants.
  • 5 chaires de recherche1 (IoT – Internet des objets, Bâtiment-Environnement, IA Privacy-Preserving face identification, Transnum.Usine du futur).
  • 4 500 000 € de budget. 90 % viennent de contrats de R&D : usine du futur, militaire, santé…
     

« Nous sommes dans une démarche de validation de la qualité de notre recherche. Le L@bISEN a été audité par le HCERES (Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) pour la première fois en 2021 et a obtenu un très bon rapport. Sur cette dynamique, nous comptons travailler de manière plus étroite avec le CNRS dans les années qui viennent.

Le projet de l’ISEN Yncréa Ouest, que ce soit au niveau de l’enseignement ou de la recherche, c’est de participer à la construction d’une nouvelle économie, toujours plus efficiente et respectueuse de l’environnement.

Nous avons étoffé notre gamme de formation avec la certification « Développeur en intelligence artificielle » l’École IA Microsoft Brest. Elle s’adresse aux personnes en recherche d’emploi. L’école est cofinancée par la Région Bretagne, Brest métropole, Pôle Emploi, et soutenue par French Tech Brest +. La 2e promotion démarre fin novembre.

Pour ce qui est de la recherche, nous avons structuré nos équipes autour d’un projet commun centré autour des systèmes autonomes et intelligents.

 

Une recherche pour des systèmes autonomes et intelligents

L’autonomie et l’intelligence des systèmes passe par la maîtrise de toute une chaîne : la compréhension de l’environnement grâce aux réseaux de capteurs ; l’efficacité énergétique à l’aide des smart grids ainsi que le traitement et l’analyse des données.

Notre feuille de route à 5 ans est de faire converger les travaux des 7 équipes2 de recherche vers ces 3 lignes de force : réseaux et capteurs, traitement des données et smart grids.

Nous travaillons avec de grands groupes (Thales, Microsoft, Crédit Mutuel Arkéa, CHRU de Brest, OVH, Siemens, Philips, Triskalia, Eureden, Danone, Veolia, Ifremer …) et de plus petites entreprises comme Hytech Imaging, Actris, ECR Environnement, Arclan, Generix Group…

Nous avons une réelle expertise dans le Deep Learning. Des actions et projets de recherche multiples sont menés par les équipes du L@bISEN. En témoigne par exemple, un projet ANR JCJC récemment décroché par l’équipe LSL, qui a pour verrou scientifique d’allier les techniques hyperspectrales à l’IA. Dans le domaine de l’IA et pour exploiter un brevet déposé par le laboratoire L@bISEN, d’autres travaux sont menés dans le cadre de chaire industrielle avec comme débouché la sécurisation cryptée des espaces.

Le L@bISEN est également actif dans les synergies entre intelligence artificielle et vision par ordinateur : deux équipes de recherche œuvrent ensemble en ce sens (LSL et VISION-AD) dans le cadre de la chaire IoT – Internet des objets. Sur les thématiques de l’usine du futur et de l’industrie 4.0, l’équipe VISION-AD accompagne des acteurs industriels dans leurs évolutions au travers d’une chaire dédiée.

L’équipe Knowledge Learning & Information Modelling compte 11 personnes. Elle travaille à l’extraction de connaissance et la simulation numérique d’environnements complexes pour l’aide à la décision.

De manière transverses aux équipes SEACom et VISION-AD, nous avons un projet avec Thales qui a pour but d’implémenter un réseau de neurones sur un AUV afin d’optimiser les missions (déplacement, communication, etc.) de ces engins. Nos travaux de recherche consistent, grâce à l’IA, à consommer le moins d’énergie possible pour l’ensemble des systèmes. Également avec Thales, l’équipe ESE travaille dans le cadre du GIS Cormorant sur des thématiques de transferts d’énergie sans contact.

Dans le domaine de la santé, le projet que nous réalisons avec les équipes du CHRU de Brest consiste à automatiser la réalisation du caryotype (étude qualitative et quantitative des chromosomes) des patients, puis à l'analyser afin de détecter les différentes anomalies chromosomiques. Les technologies utilisées font appel au traitement d'image, mais également à l'intelligence artificielle.

Nous sommes par ailleurs en train de renforcer nos activités de recherche dans des domaines d’avenir en liant l’IA au domaine de l’agronomie, de la cybersécurité et de la robotique.

L’IA est utile partout : pour faire un diagnostic, de la détection, de la simulation multi-agents pour l’aide à la décision, d’étudier un comportement et de modéliser un utilisateur, de reconnaitre des formes, de traiter des vidéos et des images

1/ les 5 chaires du L@bISEN :

 

2/ Les équipes de recherche

 

 

 

 

Équipe Robotique marine

L’équipe robotique marine souhaite mener une recherche mêlant un grand nombre de spécialités sur deux thèmes principaux :

  • Conception et maîtrise opérationnelle des systèmes marins autonomes et persistants

Cet axe de recherche concerne l’autonomie des systèmes dans son ensemble. La base de nos études est que l’autonomie est une propriété globale d’un système autonome et non une fonctionnalité particulière qu’on lui rapporte. Nous nous intéressons aux problèmes posés par les interactions entre les différentes composantes de l’autonomie, depuis l’énergie jusqu’à l’intelligence artificielle de mission. L’étude de cet écosystème conduit à des méthodes de conception et des principes originaux d’emploi. La maitrise des systèmes autonomes considérés dans leur ensemble et de leur capacité a rester sous contrôle, la résilience de ces systèmes et des chaînes de commandement associées sont l’un des axes clefs de nos recherches.

  • Convergence Internet des Objets (IOT) – architectures robotiques

Cet axe de recherche est une propriété émergente de notre axe principal sur l’autonomie qui s’est naturellement imposée à nous. Pour alimenter les travaux du thème 1 en milieu naturel, nous avons besoin de robots efficaces, vite conçus, et faciles à reconfigurer. Un des besoins est d’architecturer des plates formes autonomes autour de technologies provenant de l’internet des objets (IOT).

 

Jean-Philippe Brunet (Responsable d’équipe) – jean-philippe.brunet@isen-ouest.yncrea.fr

 

Lettre du technopole

URL: http://www.tech-brest-iroise.fr
publié le 15 décembre 2021

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