L’ENIB rejoint le mouvement each One en faveur de l’inclusion des personnes réfugiées.


Antoine De Saint-Martin (à gauche) et Tristan Kulik, étudiants, accompagnent Ahmed Jaffar et Abdurahim Omar Joma, soudanais, ainsi que Nayanajïth Basnayake, sri-lankais (absent).

L'ENIB à Brest se joint à la communauté each One composée de 10 autres établissements partenaires en France. Une dizaine d’étudiants de l'ENIB se sont déjà mobilisés avec les équipes
administratives et enseignantes, ainsi que les diplômés de l’école, pour accueillir une vingtaine de personnes réfugiées pendant le premier semestre 2021.

À la fin du semestre, les participants du programme se verront remettre un certificat signé conjointement par l'ENIB et each One attestant de leur niveau de français, leur assiduité et des progrès accomplis au cours du programme.
Le but est de vaincre la barrière de la langue, accroître leur employabilité, leur crédibilité, leur confiance, et reconstruire un réseau professionnel durable en France. En situation d’intégration en France, les personnes réfugiées ont besoin de mieux comprendre certains codes, comme les situations d’embauche, mais aussi de découvrir le territoire, les traits culturels locaux, etc. Cela se traduit à l'ENIB par un programme de formation et d’accompagnement, piloté dans l'établissement par des étudiants bénévoles, qui sont les relais d'each One sur le terrain.

Le sujet de l’inclusion des personnes réfugiées a été identifié par de nombreuses académies nationales comme étant, dans les pays scientifiques qui comptent dans le monde, un enjeu pour l'enseignement supérieur, pour les ingénieurs et pour les structures de formations d'ingénieurs.

« J'ai la conviction qu'une école comme l'ENIB a un rôle à jouer. Avec l'expérience acquise au travers des projets Ingénieur Honnête Homme, on a une sensibilisation et une pratique de l'altérité, qui nous permet de bien intégrer cet enjeu, dans nos objectifs pédagogiques et scientifiques », souligne Alexis Michel, directeur de l’ENIB.
La question migratoire prend de l'ampleur jour après jour, et l'école, qui a déjà intégré le programme Pause (Programme d'accueil en urgence des scientifiques en exil), poursuit ces actions accélératrices d'intégration avec each One, depuis le mois de février.

Delphine Toquet, professeure qui depuis une dizaine d'années est active sur les questions péri-éthique et péri-engagement sociétal, est chargée de suivre le dossier. Elle a su rassembler plusieurs étudiants, qui sont aujourd'hui mobilisés pour accompagner 11 élèves réfugiés. D'autres vont intégrer l'ENIB, et cet élan en faveur de l’insertion des personnes réfugiées, qui n'en est qu'à ses débuts, devrait se pérenniser au cours des prochains semestres.

À propos d’each One
Aujourd’hui, la communauté each One comprend plus de 5000 bénévoles, 70 partenaires, 11 établissements de l’enseignement supérieur, 50 professeurs qui s’engagent au quotidien, mettant à profit leur temps et leurs compétences pour valoriser celles des réfugiés, les aider à construire leur projet professionnel et gagner en crédibilité auprès entreprises. Ainsi, grâce à la connaissance unique des profils des participants, each One est en mesure de rediriger avec fiabilité les personnes réfugiées participantes vers des entreprises partenaires qui cherchent à diversifier leur recrutement et dénicher de nouveaux talents.
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À propos de l’ENIB
Grande école publique fondée à Brest en 1961, l'ENIB forme des ingénieur·e·s généralistes de terrain en électronique, informatique et mécatronique, au service de l’entreprise et en lien avec une recherche de haut niveau. L’ENIB offre des enseignements originaux axés sur l’engagement sociétal des étudiants et la responsabilité de l’ingénieur.e. L’école propose plusieurs parcours de doubles diplômes (quatre masters en informatique, matériaux, photonique et télécommunications, un master en management et administration des entreprises, un diplôme universitaire en entrepreneuriat). Une mobilité à l’international est obligatoire en cours de scolarité. Les Enibiens sont immédiatement opérationnels et accèdent aisément aux fonctions qui les intéressent. L’école offre également la possibilité de poursuivre ses études en doctorat dans l’une de ses deux unités mixtes de recherche du CNRS, l’IRDL et le LabSticc. L’ENIB accueille 850 étudiants, compte 60 enseignants et enseignants-chercheurs, 40 personnels administratifs et techniques et un réseau de plus de 5000 diplômés. Membre fondatrice de l’Alliance Universitaire de Bretagne, l’ENIB est aussi une école affiliée à l’Institut Mines Télécom. Elle est accréditée CTI, EUR-ACE et est membre de la CDEFI, de la CGE et de l’Agence Universitaire de la Francophonie. Elle est aussi active au sein du Labex CominLabs, de l’EUR ISblue, de l’Institut Carnot Arts. Elle héberge à Brest l’Institut de recherche technologique b<>com.
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Lettre du technopole

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publié le 23 mars 2021

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