Conférence-débat avec Nicole Alix

Les biens communs : utopie ou nouvelle voie ?

le vendredi 6 nov 2020 à 19h00 dans l’amphi de l’hôtel Mercure, face à la gare de Quimper (Finistère)

Entrée : 8 €, adhérent·e·s 5 €, gratuit pour étudiant·e·s, demandeurs d’emploi et pour tout acheteur de "Vers une république des biens communs" à la librairie Ravy de Quimper

Nicole ALIX est présidente de La Coop des Communs, pour contribuer à la construction d’un écosystème favorable à l’éclosion de communs co-construits avec l’ESS. Elle est engagée depuis 40 ans dans l’économie sociale, 15 ans au Crédit Coopératif dont elle a été la directrice du développement et 25 ans dans le monde associatif de l’action sociale et la santé (DGA de l’UNIOPSS, créatrice du “Comité de la Charte pour le don en confiance », DG du groupe de Maisons de retraite Isatis). Elle est co-auteur de Vers une République des biens communs (Ed . Les liens qui libèrent. 2019)

Le retour des communs en économie politique revient à Elinor Ostrom, prix Nobel de l’économie en 2009. Depuis, la voie d’une économie et d’une écologie plus coopératives que compétitives reste une alternative stimulante pour gérer ces biens -et notre avenir- en commun.Retour ligne automatique
Parmi les questions posées par les (biens) communs !

  • Appropriation ou bien partage des ressources naturelles ou numériques ?
  • Marchandisation du savoir, des innovations, des brevets (agriculture, santé...) ou bien investissements et valorisations en commun ?
  • Quels sont les biens communs à protéger en priorité ? Le sol, l’eau, le climat ? La santé ? Les connaissances ?

Conférence organisée en partenariat avec lalibrairie Ravy de Quimper


Des jardins partagés aux logiciels libres, des encyclopédies en ligne aux recycleries installées dans les quartiers des villes ou dans les campagnes, les « communs » semblent essaimer partout. Mais pourquoi ce succès ? Et comment expliquer cet essor ?

L’ouvrage, Vers une république des biens communs , montre comment nous sommes entrés dans une phase nouvelle, celle de l’enracinement des communs dans la société, de leur extension à des domaines sans cesse élargis de la vie sociale et de leur pérennisation dans le temps. Car les auteurs partagent cette conviction : le commun n’est pas destiné à venir compenser les déficiences d’un monde capitaliste et marchand. Instrument d’une citoyenneté refondée, le commun comme les hybrides auxquels il ne peut manquer de donner lieu (mutuelles de travail, coopératives « ouvertes », plateformes numériques, etc.) ont vocation à se déployer comme formes économiques majeures, au service du bien commun.

En tirant parti de l’expérience mutualiste, coopérative et associative, ce livre s’efforce de penser dès aujourd’hui la connexion et la coopération entre communs pour aider à ce que cet avenir se réalise. Si l’on veut échapper à l’enfermement des communs dans un monde fait d’îlots séparés, il faut d’emblée envisager les relations des communs à l’entreprise, à la ville, au territoire, à l’action citoyenne, et commencer à préfigurer et à anticiper dans la pensée comme dans l’action ce que pourrait être une république des communs.

Posté le 16 octobre 2020 par ReunigKozh

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