sommet mondial de la société de l’information

SMSI ? SEISME !

un espce d’expression alternatif

Pendant ces derniers mois, plusieurs militants et artistes venant des
milieux divers

— des centres des médias indépendants, des reseaux Noborder
("non aux frontières"), du mouvement Free Software (pour le partage libre et
gratuit des logiciels), des médias locaux et communautaires, des campagnes
politiques de base, et des collectifs des "hackeurs", entre d’autres —

ont
discuté comment intervenir dans, dehors, contre, ou bien comme alternative
à, l’ordre du jour et l’organisation du Sommet Mondial sur la Société de
l’Information (SMSI) qui aura lieu le 10 au 12 décembre à Genève, en Suisse.

relais d’un article diffusé sur la liste de travail du groupe I3C sur les ommet mondial

C’EST QUOI, LE SMSI ?

Le SMSI est le premier d’entre deux sommets mondiaux qui traitent les sujets
de l’information et des communications, qui vont être tenus par l’ONU à
Genève. Mais ce sommet n’est qu’un écran de fumée. Bien qu’il parle du fossé
numérique, de la diffusion de la connaissance, de l’interaction sociale, de
l’engagement politique, des médias, de l’éducation, et de la santé, ils
utilisent ce pour mystifier l’usage courant de l’information pour protéger
et avancer les intérêts du capital mondial.

GENÈVE_03

Genève_03 est une association ouverte, flexible, et provisoire, qui comprend
des groupes et des individus qui préparent actuellement une série
d’interventions autour du SMSI. Son but commun est de créer des espaces
autonomes et physiques pour se brancher dans le réseau des divers médias de
base, communautaires, locaux, militants et stratégiques, et pour participer
à ses actions et ses discussions lors et autour des réunions du SMSI.

On a actuellement plusieurs thèmes à traiter :

  • Comment former et détourner les technologies de l’information qui
    maintenant font partie de la vie quotidienne.
  • Comment refuser à la guerre aussi bien qu’à la guerre des informations.
  • Comment mettre fin à l’exploitation du travail non-formel et non-matériel
    (par exemple, dans les domaines cultureles, intellectuels, et symboliques).
  • Comment résister à la "gestion" autoritaire des frontières et des droits
    numériques.
  • Comment défendre notre base commune d’idées, y compris la connaissance
    indigène, les données scientifiques, les logiciels libres, les systèmes
    d’éducation, et l’expression créatrice, contre les immenses pressions de la
    privatisation.

Comment lutter pour la liberté de circulation et la liberté de
communication, pour tout le monde et non pas simplement pour ceux qui
favorisent et et qui tirent les bénéfices du capital.

Les actions qui font partie du "SMSI ? SEISME !" cherchent à favoriser des
nouveaux moyens de communiquer, et d’analyser les informations qui se font
communiqer, par qui et pour quel audience. Ces actions cherchent à créer
les nouvelles formations sociales qui peuvent s’adresser aux systèmes de
domination qui entourent et qui informent notre monde.
Cette lutte traverse l’infrastructure locale, régionale et mondiale (les
ondes radiophoniques et télévisives, les fréquences pour le branchage sur
internet sans fil, les installations des câbles fiberoptiques, et les
chemins orbitaux des satellites) et s’étend aux contenus qui, eux-même,
traversent ces même structures. Ces réseaux devraient être maintenus pour
l’emploi de tous les êtres humains du monde, au profit de tout le monde ; ils
devraient s’organiser pour enrichir et soutenir la coopération sociale.

SMSI ? SEISME !

L’événement aura trois éléments principaux :

  • Une convention stratégique avant le sommet de l’ONU à Genève, comprenant
    des discussions, des forum, des présentations et des interventions.
  • Un laboratoire multimédia pour partager des outils, des expertises, des
    expériences, et de la connaissance.
  • Une diffustion radiophonique et télévisive par internet, pendant trois
    jours, qui suivra la révolution de la terre, qui montrera le militantisme
    des médias indépendants et les projets des médias communautaires, partout
    dans le monde.

Geneva-03 demande à chacun et à chacune qui s’intéresse à cela de s’engager
dans cette initiative. Nous cherchons à établir des lie d’acceuil et des
programmes, aussi bien que des options pour le logement et la survie
générale dans cette ville très chère, Genève. Il y aura encore une réunion
de préparation, pendant le Forum Social Européen à Paris, en novembre.

  • Pour toute personne intéressée au projet Genève-03, une liste de
    travail
    qui est ouverte à tous :
  • et le site web de Geneva03.orgforum d’édition ouvert, où vous pouvez
    signaler vos propositions, vos idées et vos contributions.
Posté le 27 septembre 2003

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