La loi de la participation

Ross Mayfield - président de SocialText, un solution de wiki pour entreprises et l’un des animateurs de Many to Many, le blog coopératif sur les logiciels sociaux - vient de publier une très intéressante réflexion
sur la participation des internautes.

En observant les pratiques et les seuils de participation aux dispositifs communautaires, il en a tiré un schéma des usages collectifs simple et éclairant.

Reprise d’un article publié par Internet actu
Dans : Brèves , Usages , Communautés , Communication interpersonnelle , Coopération - Par Hubert Guillaud le 5/05/2006

S’inspirant de la Longue Traîne de Chris Anderson - qui décrit surtout des modèles de consommation dans l’univers numérique -, Ross Mayfield s’est intéressé, lui, aux modèles de production, permettant aux gens de mieuxcomprendre leur propre pouvoir collectif pour créer ou découvrir de nouvelles choses. Selon la nature des actions que l’on réalise (lire, baliser, commenter, s’abonner, contribuer...), le niveau d’engagement varie et modifie la forme de l’intelligence collective mise en oeuvre.

“Lorsque les utilisateurs s’engagent dans des formes de participation peu exigeantes (lire, enregistrer un signet, étiqueter, créer un lien), nous gagnons une forme d’intelligence collective. Mais il est important de faire la différence entre l’intelligence collective et l’intelligence collaborative”, dans laquelle des individus se connectent les uns aux autres dans le but de créer quelque chose ensemble, explique-t-il. Il ne s’agit pas, pour Mayfield, de créer une échelle de valeur entre ces formes de communauté, mais de mettre en évidence la coexistence des différents niveaux de participation dans toutes les communautés. “La participation dans les communautés suit une loi de distribution (”power law”) qui distingue clairement un cœur et une périphérie, du moins lorsque les logiciels sociaux combinent un faible seuil d ! e participation et la capacité d’accueillir de hauts niveaux d’implication.”

Une réflexion qui recoupe de très près celles de la communauté “Intelligence collective” de la FING, par exemple dans un texte récent sur “Les observateurs dans les groupes”.

Via Dan Farber.

Posté le 5 mai 2006

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