Le projet Intergénérations, un changement de posture qui relie jeunes du dispositif relais, personnes très âgées et élèves ingénieurs ou en école de design, interview de Monique Argoualc’h

Bonjour Monique est-ce que tu peux te présenter



Je m’appelle Monique Argoualc’h, j’ai été enseignante pendant une quarantaine d’années et depuis deux ans je suis en retraite professionnelle. Dans mon parcours d’enseignante j’ai quasiment tout le temps travaillé avec des élèves pour qui l’école c’était compliqué, que ce soit en classe de perfectionnement, Segpa, puis en classe relais.

J’ai choisi d’arrêter le travail professionnel, j’aurais pu continuer mais déjà cela ouvre un poste pour quelqu’un d’autre et il n’y en a pas tant que cela ! C’était mon premier souci et puis j’avais aussi envie de faire autre chose. Je n’ai pas arrêté par lassitude du projet, qui m’a toujours motivé jusqu’à la dernière minute, j’ai bien aimé ce que je faisais.

« Il faut faire en sorte que les élèves retrouvent le plaisir d’apprendre, qu’ils retrouvent l’envie d’apprendre, pour nous, il n’est pas admissible, que pour trop d’enfants l’école soit un endroit où on souffre, où on se sent en échec. » G. Pau-Langevin

Extrait de la page de présentation du site, qui n’est plus alimenté mais reste consultable, et pour en savoir plus ...

Comment se passe le projet intergénér@tions dans la classe relais ?

Cela se déroule sur toute l’année scolaire avec un démarrage en octobre-novembre quand commencent à arriver les élèves au dispositif relais. En effet, à la rentrée les élèves ne sont pas en classe relais car ils ne sont pas encore totalement décrochés. Souvent ils arrivent en octobre novembre, quand les premières notes les premières évaluations tombent ! les élèves pensent avoir travaillé mais les notes sont toujours aussi basses et cela les démobilise, c’est souvent ce qui les fait décrocher. Après ils arrivent en classe relais.

Les élèves en classe relais, à Brest, sont accueillis de deux à quatre demi-journées par semaine le reste du temps ils sont dans leur collège. Ils peuvent rester deux mois, trois mois, six mois et au maximum une année scolaire. L’accueil peut démarrer à tout moment de l’année, car la commission qui statue sur les entrées se réunit chaque mois, donc cela veut dire qu’il y a des élèves qui arrivent par exemple en octobre d’autres en mars etc...

Intergenr@ations par Canopé Rennes (vidéo 4mn)

A la rentrée, on démarre toujours par expliquer le projet intergénér@tions [1] en utilisant aussi les traces en ligne des années précédentes, puis au fil de l’année les élèves déjà présents informent les nouveaux arrivants. Il y a au début une formation pour utiliser Internet. On peut penser que les ados sont à l’aise, effectivement ils sont à l’aise dans leurs pratiques, mais ces pratiques sont limitées, ils font toujours les mêmes choses. Ces formations enrichissent leurs usages d’Internet. Il y avait aussi une personne de la résidence, cela pouvait être le directeur ou l’animatrice qui venait rencontrer les collégiens pour les sensibiliser aux personnes âgées, et à la posture de formateur ou d’animateur.

Ensuite, les élèves faisaient des présentations du projet dans la résidence sous forme de portes ouvertes, avec un ou deux ateliers d’inscription. Cela positionnait dès le départ les élèves en formateurs. C’étaient eux qui prenaient les inscriptions des personnes âgées, des résidents mais aussi des voisins et des personnes d’autres quartiers parce qu’intergénér@tions commençait à être connu dans la ville. Et puis dans la foulée démarraient les ateliers.


Chaque semaine, on organisait deux ateliers. Avant d’aller à l’atelier, les élèves qui étaient présents sur ces demi-journées préparaient leurs interventions. Ils devaient décrire cinq activités qu’ils étaient en capacité de proposer aux personnes âgées ou d’amener les personnes âgées à faire. Après ce temps de préparation, on allait à la résidence ; ils étaient 4 ou 5 collégiens pour un atelier qui pouvait concerner 5 à 15 personnes âgées.

Au début de chaque atelier, les élèves présentaient ce qu’ils avaient préparé et puis les groupes se constituaient au gré des affinités qui s’étaient construites ou bien suivant les thèmes qui étaient proposés par les élèves ou ... Et puis, c’était parti pour une heure de travail, de collaboration, de discussion, d’échanges. De mon côté je restais très en retrait de façon à ce que les personnes âgées ne s’adressent pas à moi et que les élèves soient vraiment dans la posture de formateur. On leur avait confié une mission et cette mission était réelle : c’était former les personnes âgées à découvrir à utiliser Internet et le numérique.

Ce schéma de déroulement, c’était la base d’intergénér@tions.

Dans les ateliers sur les dernières années, je m’étais dit que les personnes âgées montaient en compétence. Mais lorsqu’on leur disait vous faites des progrès, cela n’était pas évident pour elles. En discutant avec les collégiens, on a décidé de mettre en place des brevets. Les élèves construisaient, élaboraient des brevets. Cela pouvait être écrire et envoyer un courrier électronique, faire un tableau, échanger par Skype avec une personne ..


Dans les brevets [2] les élèves décomposaient tous les items que les personnes âgées devaient réussir pour mener à bien l’action qui était demandée. Et une fois que tous les items avaient été cochés, la personne âgée recevait son brevet. C’était toujours un grand moment parce que c’était l’élève qui, en fin d’atelier, décernait le brevet avec le tampon intergénér@tions et sa signature de collégien-formateur. Les personnes âgées étaient impliquées, quand elles savaient qu’elles allaient passer un brevets elles disaient « on est stressé pour passer le brevet ». C’était génial car, les élèves, tout le monde prenaient cela au sérieux, parce que c’était sérieux ! Et c’est aussi quelque chose qui a été co-construit avec les élèves au fil du projet.

Ensuite, autour, le projet a évolué au fur et à mesure du développement des outils et usages du numérique et en particulier avec l’arrivée des tablettes. Lorsque des personnes âgées ont essayé d’utiliser des tablettes, on s’est rendu compte que ce n’était pas adapté elles n’arrivaient pas à se débrouiller. Elles ne voyait pas où il fallait cliquer. Et là on a eu l’idée d’imaginer quelque chose qui soit plus simple et on est allé chercher les compétences ailleurs pour par exemple modifier l’interface de la tablette avec des dessins plus grands. On s’est rapproché de l’école d’ingénieurs, et des étudiants de Télécom Bretagne (devenue en 2017 l’IMT Atlantique après sa fusion avec l’école des mines de Nantes). On a travaillé sur le développement d’une application « Papylauncher » [3] qui soit plus adaptée pour les personnes âgées.

- la réunion de lancement d’un projet en collaboration avec les étudiants et étudiantes par
Camille Forest, des élèves du DR Rive Droite, Jean-Luc Roudaut, Monique Argoualc’h

C’était vraiment intéressant ce travail ensemble, c’était riche pour plein de raisons, avec des effets induits que je n’avais pas prévus : les personnes âgées appréciaient de voir qu’elles étaient intéressantes pour des étudiants, les collégiens ont été amenés à se rendre à Télécom Bretagne, et ils n’auraient probablement jamais mis les pieds dans une école d’ingénieurs. Je me rappelle les élèves, lors des premières visites qui disaient, « c’est l’école d’Harry Poter » parce qu’il y avait un piano dans l’espace de vie. Ils adoraient aller là-bas, en y allant ils se sentaient importants. Et d’un autre côté, les étudiants appréciaient ce rôle de tuteur pour ces jeunes qu’ils savaient en difficulté et ils avaient de la fierté de présenter leur école. Ils se trouvaient même des points communs dans les jeux vidéo par exemple.

L’arrivée du robot Nao

La coopération, mise en place avec Télécom Bretagne s’est poursuivie avec le robot NAO. J’avais vu ce robot au salon de l’éducation et je m’étais dit que ce serait vraiment un plus d’avoir un tel « objet » dans la classe, alors nous avons fait l’acquisition d’un Nao. Je pensais que c’était quelque chose qui serait stimulant pour les collégiens parce que ce sont quand même des collégiens qui n’ont pas forcément un regard sur eux très positif, ce serait valorisant pour eux s’ils pouvaient être amenés à montrer quelque chose pas encore très connue du public.


Quand le robot est arrivé en classe, j’ai demandé aux élèves qu’est-ce qu’on va faire avec ce robot ? Pour eux c’était une évidence, le robot devait participer au projet intergénér@tions. Je me suis un peu interrogée : « comment va-t-on se débrouiller ? ». Je n’ai pas de compétences techniques je suis enseignante mais je ne suis pas prof de techno et donc j’ai cherché des compétences par le réseau autour de moi. Sur les conseils d’une enseignante de Télécom-bretagne on s’est rapproché de l’Ecole de Design de Nantes avec qui cette enseignante travaillait déjà. Ils sont venus faire des ateliers de créativité pour créer des scénarii à partir de notre idée : comment ce robot Nao pouvait venir en aide aux personnes âgées en perte d’autonomie. Ils ont passé deux jours avec des collégiens et personnes âgées, il y a eu des tables rondes, des discussions. Et au bout de ces deux jours, deux scénarii ont été créés et un vote a déterminé lequel choisir. Je suis donc allée rechercher les compétences qui existent par le réseau et on a fait ensemble ! On s’est rapproché des étudiants de Télécom Bretagne pour développer, dans le cadre de leur projet d’ingénieur une application « Nao relationnel » pour que les personnes âgées puissent expédier un courriel à un membre de leur famille via Nao. Cette application a pu être créée, grâce à un travail commun entre les étudiants de Brest de Nantes, les personnes âgées et les collégiens.

Les groupes d’étudiants de Telecom Bretagne sont très interculturels, est ce que cette dimension a pu jouer ?

J’avais aussi des élèves qui avaient des origines diverses et variées avec une richesse culturelle dans la classe qui était semblable à la diversité des étudiants de Télécom Bretagne (l’école compte près de 50% d’étudiants étrangers de 46 nationalités). La dernière année par exemple on avait fait la carte du monde, avec les origines de chacun. On a aussi travaillé, effectivement là-dessus et c’était enrichissant, avec des élèves qui pouvaient se reconnaître dans les origines de certains étudiants.

D’avoir un tel projet coopératif qu’est-ce que cela amène comme compétences pour ces jeunes en difficultés scolaires ?

Je suis prof de collège et j’ai les mêmes objectifs que mes collègues qui sont profs principalement dans des matières. L’objectif est de favoriser l’acquisition du socle commun de connaissances de compétences et de culture qui comporte 5 domaines.
En m’appuyant sur ce socle commun, j’avais une base pour coopérer avec les collègues des collèges de rattachement des élèves, ce qui était un peu compliqué parfois parce que mes pratiques ne s’appuyaient pas sur une discipline et pourtant je revendiquais travailler sur les mêmes compétences que les profs d’enseignements ordinaires. Pour aller dans ce sens, je fournissais au collège de rattachement des élèves un récapitulatif des compétences travaillées en référence aux travaux effectués et les résultats obtenus (mes évaluations et les auto-évaluations des élèves).

Je pense que ce qui a été important pour les élèves c’est tout ce qui concerne la communication. Ils ont été amenés à beaucoup échanger, parler, expliquer le projet, à participer à des réunions au moins une fois par mois avec les étudiants, à animer régulièrement des portes ouvertes pour présenter leurs travaux. Ils préparaient les réunions, rédigeaient les questions qu’ils souhaitaient poser. On a beaucoup travaillé tout ce qui était communication orale mais aussi écrite parce que les élèves ne sont pas présents en même temps car ils viennent deux ou trois demi-journées par semaine. Il y avait donc des élèves qui travaillaient une demi-journée et c’étaient d’autres qui étaient présents la demi-journée suivante. Ils travaillaient tous sur les mêmes projets en n’étant pas tous présents en même temps. Il fallait donc laisser une trace écrite pour celui qui allait prendre la suite du projet après. Cette trace écrite pouvait être un post-it sur le cahier de l’élève, une note au tableau, chaque élève ayant un compte twitter professionnel et ils pouvaient tweeter ce qu’ils avaient fait, cela pouvait être un message sur la page facebook du robot ou du Dispositif Relais … pour expliquer ce qui avait été fait ou ce qui s’était passé ou ce qu’il y avait à faire en priorité ….

Ces élèves n’avaient pas beaucoup confiance en eux et cette reconquête de l’estime de soi n’est-elle pas importante aussi ?


Les élèves qui arrivent au dispositif relais ont des histoires de vie parfois compliquées. Un élève arrive en dispositif relais après un passage en commission qui a proposé un accompagnement par le dispositif relais. En recevant les dossiers des élèves après le passage en commission, je découvrais des situations assez difficiles dans ces parcours de vie, je me disais, là cela va être compliqué. A l’arrivée au dispositif relais, j’avais un premier entretien où l’élève déroulait son parcours scolaire. Les parcours sont tous singuliers par contre tous arrivent avec une image dégradée d’eux-mêmes, ils disaient : « je suis nul, je n’y arriverai pas, cela fait longtemps ... ».

Un de mes premiers objectifs en démarrant la classe relais en 2002 a été de réfléchir à ce que je pourrais mettre en œuvre pour permettre à ces élèves de retrouver confiance en eux, parce que s’ils ont confiance en eux ils vont oser aller vers la nouveauté, ils vont oser apprendre, ils vont oser s’engager dans l’école, dans les apprentissages. Le projet intergener@tions a vite été une évidence : confier aux élèves la mission de former les personnes âgées. Si on leur confie une mission c’est qu’ on leur reconnaissait un savoir, ils se sentaient investis d’une responsabilité et pris au sérieux. Sur tous les élèves que j’ai accueilli durant cette quinzaine d’années, il n’y a pas eu un dérapage. Il n’y a pas eu une seule situation où j’aurais été amenée à sortir ou refuser de prendre un élève à intergénér@tions. Il y a eu un élève qui a séché le premier créneau où il devait aller à Intergénér@tions, mon inquiétude était qu’il reproduise au Dispositif relais un comportement de décrochage. Après nous en avons discuté et l’élève m’a dit qu’il n’était pas venu parce qu’il avait très peur d’aller à la résidence, la posture de formateur le stressait. Cela m’a touchée de l’entendre le dire et ensuite il s’est bien engagé. A partir de là, j’ai davantage fait attention parce que je n’avais pas imaginé que la posture d’être formateur puisse autant les impressionner. Cela voulait aussi dire qu’ils se sentaient réellement investi de quelque chose et donc pris au sérieux. J’emploie souvent dans les projets l’expression « faire pour de vrai ».


Dans la confiance en soi, je travaille aussi avec les parents. Je pense que le projet intergénér@tions a pu aussi être un vecteur pour que les parents discutent avec leur enfant. Le décrochage scolaire ou l’échec à l’école est source de conflits dans les familles avec les notes, les remarques, les mots sur les carnets, les appels du collège, les convocations etc... Le sujet même intergénér@tions en fait un thème de discussion facile car tout le monde peut dire quelque chose autour des personnes âgées, tout le monde a une personne âgée dans sa famille. Les familles pouvaient échanger avec leur ado sur ce qui se passait à intergénér@tions alors que parfois parler du cours de maths c’est plus compliqué. Je pense que cela a permis de rétablir un peu de dialogue dans les familles. Il y a eu aussi des parents qui sont venus voir leurs enfants à intergénér@tions sous prétexte de les chercher pour aller à un rendez vous. Je les invitais à entrer et je voyais la fierté dans leur regard sur leur enfant. Une fierté que je retrouvais aussi lors des projections des films réalisés sur le projet. C’est important lorsque les parents voient leur enfant d’un œil positif car un regard peut détruire quelqu’un, comme cela peut le porter !


Ce qui m’a frappé quand je vais à des fins de session c’est aussi la fierté des élèves que l’on ne sent pas forcément à l’école où les élèves apprennent des choses mais ne sont pas dans un faire qui est valorisant.

J’ai une anecdote qui m’a vraiment touchée, avec le robot NAO. Les élèves passaient un brevet « Démonstrateur Nao » qui validait des compétences dans la manipulation, la programmation du robot.

Quand un élève avait le brevet NAO, il devenait ambassadeur et pouvait faire des présentations. Je les encourageais à aller dans leur classe de collège pour présenter NAO [4]. Pour ce faire, l’élève devait prendre rendez-vous avec le principal, par courriel ou en allant à son bureau puis organisait tout, du début à la fin. Un jeune élève de 6ème pour qui c’était très compliqué dans sa classe, le jour où il a fait sa présentation, portait une chemise blanche, je ne l’avais jamais vu comme ça, il avait mis sa belle tenue. Sa mère m’a dit après, qu’il avait tenu à bien s’habiller devant ses collègues ; je n’avais pas imaginé que c’était important à ce point, c’est pour moi significatif de la reconnaissance, du ressenti de valorisation qu’apportait ce projet.

Et une autre anecdote où dans collège « chic privé » l’élève fait sa présentation démonstration devant sa classe de cinquième. Il avait mis six mois pour oser la faire et je l’ai un peu poussé sur la fin. Et à la fin de la représentation, une élève de sa classe vient me voir (j’ai appris par la suite que c’était une bonne élève) pour me demander « comment fait-on pour aller en classe relais ? est-ce que vous pensez que j’ai les compétences pour aller en classe relais ? Je lui ai répondu d’aller voir la directrice et de le lui demander. L’élève avait été tellement « bien » que cela avait donné envie et probablement modifé les regards sur cet élève ! Je l’ai raconté à l’élève et j’ai senti qu’il avait compris ce qui s’était joué là.

Une dernière question, la coopération et les pratiques collaboratives ne sont pas très habituelles dans l’éducation, qu’est-ce que tu penses qui pourrait aider à les développer et à une meilleure prise en compte ?

Les enseignants sont recrutés sur leur savoir disciplinaire et dans la formation des enseignants, il y a aussi beaucoup de contenus disciplinaires. Pour ces enseignants qui sont recrutés, l’école telle qu’elle était pour eux a fonctionné et ils sont amenés naturellement à reproduire ce qui a fonctionné pour eux. C’est un élément qui fait que c’est difficile de changer l’école.

Le dispositif « plus de maîtres que de classes » est une expérimentation qui a été arrêtée ou qui en passe de s’arrêter. Je trouvais que c’était important pour changer les postures : mettre deux enseignants en classe crée de la collaboration qui est de fait nécessaire et modifie aussi la posture car deux enseignants dans une même classe et salle de classe contraint à changer ses façons de faire. D’autres choix ont été faits.

Il faudrait peut-être des lieux comme la coopérative où on fait ensemble, il n’y a pas de jugement, il n’y a pas un qui sait et qui sait tout le temps, et les autres qui écoutent et qui apprennent. Les pratiques collaboratives cela s’apprend en pratiquant. Il y a un décalage entre la découverte d’un outil ou de pratiques et ensuite le retour dans sa classe, c’est compliqué à mettre en œuvre parce que le contexte est différent. Une formation accompagnée qui aiderait des enseignants à co-construire des projets à partir de la réalité du terrain, avec des apports au fil de la construction permettrait davantage d’appropriation et serait, j’imagine, d’une plus grande efficacité.


[1] Le lien du site de la classe relais qui n’est plus alimenté mais reste consultable avec les liens aussi vers les autres sites en lien avec le Dispositif Relais.

[2] voir l’article écrit par un élève « mode d’emploi pour passer un brevet »

Via un article de Michel Briand, publié le 29 juin 2018

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