Communs urbains, réfléxion de membres du groupe "Brest en communs"

A l’occasion de la rencontre des acteur.rice.s des communs à Brest, organisée le 15 février 2018 au 214 de la rue Jean Jaurès, les participant.e.s ont été invité.e.s à formuler des sujets, questions ou thématiques qu’il.elles souhaitaient voir aborder sous l’angle des communs.

Avec la mise en commun des envies des un.e.s et des autres, les participants se sont regroupé.e.s par petits groupes pour échanger sur les sujets suivants :
Faire en commun - Tiers lieu et médiations numériques - Communs urbains - Gouvernance et démocratie directe - Communes de la connaissance et éducation

Ce texte est un mixte entre la discussion du groupe "Communs urbains" lors de la rencontre Brest en communs du 15 février

Le groupe de 6 personnes intéressées par le sujet des communs urbains a initié les échanges en faisant un tour des participant.e.s pour apprendre à se connaître et savoir dans quel communs chacun.e s’investissait déjà.

Le groupe a rapidement fait le constat que plusieurs n’était pas au courant des actions des autres, notamment sur le thème de l’investissement de l’espace public. Le groupe s’est questionné sur la manière de rendre visible et de communiquer plus largement ce type d’actions.

Ensuite, des échanges sur les contraintes et aspects légaux de l’occupation de l’espace public ont émergés, faisant le constat que cela n’était pas toujours simple d’avoir les informations dans ce domaine. Il serait intéressant d’envisager un partage de l’informations, peut-être sous la forme d’un espace collaboratif, où chacun.e pourrait compléter et mettre à jour ce type d’informations utile à tous ceux.elles qui ont pour projet d’investir un espace public.

De la même manière les participant.e.s ont fait remonter qu’il n’était pas aisé de savoir à qui s’adresser au sein des structures comme la mairie par exemple. Les interlocuteurs sont divers et le partage de l’informations n’est pas toujours une réalité entre tous les agents. Ce qui peut avoir comme conséquence l’impression de perdre son temps et d’effritement de l’information puisqu’elle peut être partiellement transmise.

Enfin le groupe a indiqué qu’il est compliqué lorsqu’on a pas de contact de se procurer du matériel et des ressources logistiques. La question pourrait se poser de mutualiser du matériel pour envisager un partage entre projets. Un stockage commun pourrait-il être la solution ? Voir envisager un lieu d’accueil tournant ? Le matériel peut-être différent selon le type de projets, des artistes auraient besoin de sono, d’autres de tables et chaises en quantité importante, … Les besoins sont divers selon le projet.

Chacun projet ayant sa diversité mais se retrouvant sur des problématiques communes, la force du collectif et la mise en partage de connaissances, compétences, savoir- faire et matériel seraient un plus.

Posté le 19 mars 2018 par Gaëlle Fily

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