Repris d’un mél de Ludovic Penet, aniumateur de temps réel
L’État américain du Wisconsin [exigerait dorénavant que http://wistechnology.com/article.php?id=2585] :
- le code source des logiciels des machines à voter soit librement
accessible afin de pouvoir être vérifié par un tiers ;
- des bulletins papiers soient être produits par la machine et
présentés à chaque électeur pour validation avant l’enregistrement de
son vote, ce pour permettre le recomptage ;
- le comptage des bulletins soit résistant à une panne de courant.
Des exigences qui ne sont pas sans rappeler l’appel pour une
e-démocratie libre lancé en marge du dernier forum
e-democratie.
Si de telles machines sont préférables à des boîtes noires fermées, dont
on ne peut absolument pas contrôler le fonctionnement, elles ne
constituent cependant pas une solution acceptable.
Nous avons tous en souvenir le souvenir de l’arrêt du recomptage des
bulletins lors de la présidentielle américaine. Les bulletins papiers ne
sont pas une garantie.
Une fois « compilé » (traduit en des instructions compréhensibles par la
machine), un logiciel devient un objet opaque, invérifiable par tout
citoyen, qu’il soit ou non informaticien. Il n’est donc pas l’urne
transparante scrutable par tout un chacun et plus particulièrement par
des assesseurs de différente sensibilités garantissant le bon
déroulement des opérations de vote. Et qui nous garantit que la version
compilée exécutée par la machine à voter correspond bien au code source
qui nous est montré ? La sécurité et la transparence ne sont accrues
qu’en apparence.
Bref, que leur logiciel soit à code source ouvert ou fermé,
l’utilisation de machines à voter reste problématique...
[1] :
[2] : http://wistechnology.com/article.php?id=2585
[3] : http://www.edemocratie-libre.org/?lang=fr
[4] : http://www.forum-edemo.org/