PARTICIPER EN LIGNE A L’UNIVERSITE
- La web-TV de l’Université de Printemps
La société Webcastor sera à l’université de printemps de la FING en diffusant en direct avec la participation de Frontier Online (www.frontier.fr) les séances plénières de la manifestation. Des interviews de personnalités et des morceaux choisis des tables rondes seront également mis en ligne tout au long des 3 jours, créant ainsi une mini Web-TV.
- Intervenir en ligne
Vous avez deux manières de prendre part aux échanges en ligne :
En cliquant sur le lien "Répondre à cet article" en dessous de l’un des textes du site.
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L’UNIVERSITE DE PRINTEMPS EN LIGNE
Sur chaque atelier, vous trouverez sur le site :
- Un texte de problématique, éventuellement suivi de contributions des intervenants et participants
- Une liste de textes et sources de référence pour quiconque s’intéresse au débat et souhaite y participer
- Des articles écrits par les intervenants ou participants, ainsi que par l’équipe de la FING
- Et bien sur, vous avez la possibilité de contribuer (voir plus bas), avant, pendant et après les 19 et 20 juin !
Appropriation locale de la démocratie
- Intervenants : Félix WEYGAND, Conseil Général des Bouches-du-Rhône ; Jean POULY, Ville de Lyon ; Marc DAUNIS, Ville de Valbonne ; Hervé LE CROSNIER, Université de Caen ; Sylvain PARNALLAND, Ville de Vandoeuvre
- 19 juin, 11h-12h45
Revenant sur plusieurs expériences de "démocratie locale" (hors vote) utilisant les réseaux, Hubert Guillaud constate d’abord que "réseaux semblent renforcer malgré tout les différences entre ceux qui en sont et ceux qui n’en sont pas (...) Est-ce que le vrai sujet est de savoir s’approprier la démocratie sur les réseaux ? N’est-il pas plutôt de savoir comment, localement, on peut utiliser l’internet pour communiquer, échanger, organiser et publier afin de mieux s’intégrer socialement aux réseaux de notre quotidien ?"
Christian Vanderborght reproduit un article de James Burke datant de 1995, bien représentatif de la vision optimiste du rôle des réseaux : "les nouveaux systèmes ouvrent de nouvelles perspectives à l’esprit humain."
En revanche, Najib Bensbia tempère les enthousiasmes, surtout s’agissant des pays en voie de développement. D’une part, les barrière à l’accès demeurent très élevées. D’autre part, "croire que l’appropriation se fait à l’insu des espaces publics (au sens d’autorité publique) est une chimère." Félix Weygand confirme et propose de distinguer une approche pratique (développer l’accès et l’appropriation, rendre l’information publique transparente...) et une réflexion théorique : "Le progrès technique concerne l’amélioration que nous apportons à notre domination sur la matière ; le progrès politique, que nous appelons « démocratie », concerne l’amélioration que nous apportons à notre façon de vivre ensemble. Lorsque nous parlons de démocratie électronique ou de cyberdémocratie, nous prononçons une terrible réduction de l’information numérique au logos et de la technique à la politique."
Enfin, Michel Briand propose de passer d’une étape où il s’agissait de favoriser l’accès à l’internet, à une autre où le rôle des collectivités serait de favoriser l’intervention des citoyens sur les réseaux, sous toutes ses formes : sites personnels, communautés, associations, interventions publiques... Michel Briand fait une analogie saisissante : "il n’est venu à l’idée de personne de séparer la lecture de l’écriture à l’école" et propose une "politique publique d’écriture, d’initiative [et] de coopération."
- Intervenants : Sophie DELOUIS, INSA Lyon ; Frédéric MOATTY, GDR TICS ; Jacques PERRIAULT, Université Paris X Nanterre ; Jean POULY, Ville de Lyon
- 20 juin, 11h-12h45
Hubert Guillaud propose une introduction grinçante : "Aux dernières nouvelles, le fossé numérique se comble. (...) Ne nous y trompons pas non plus : cette bonne nouvelle masque le fait qu’elle laisse définitivement de côté les non-utilisateurs d’internet, les populations immobiles, les minorités, les plus pauvres, les plus âgés, etc. Enfin, si la question est en passe d’être réglée, encore faut-il savoir comment ? Que tout le monde soit un jour connecté via sa télévision ne fait peut-être aucun doute, mais que chacun puisse être actif est un autre problème. (...) Il semble enfin, même si on souhaite souvent l’éluder, que le coeur de cette question est une question de moyens. On voit que les meilleures réponses apportées semblent à ce jour être celles de grands programmes publics comme par exemple les programmes de prêts d’ordinateurs ou de réforme de vieux ordinateurs. Certes, les résultats sont parfois inégaux, souvent quantitativement décevants ou frustrants ! Mais la question de la fracture numérique est-elle une question quantitative ?
Sophie Delouis s’interroge de son côté sur la capacité des professionnels des TIC à progresser, tant qu’ils ne s’intéresseront pas aux initiatives "des marginaux, des paumés, des itinérants, qui eux ont des vrais besoins de communautés d’échange d’expérience, de savoirs."
Utilisateurs-producteurs (plénière)
- Intervenants : Frank BEAU , FING ; Christophe DUCAMP, Elanceur ; Valentin LACAMBRE, Altern.org
- 20 juin, 9h30-10h30
Alors que l’atelier qui suit se concentre sur les dynamiques sociales à l’oeuvre derrière l’expression individuelle ou collective, ou encore l’appropriation communautaire des réseaux, cette séance plénière s’intéresse à la manière dont des communautés d’utilisateurs "actifs" créent les outils, les techniques ou les univers qui sont utilisés sur les réseaux.
Frank Beau s’intéresse aux jeux multi-joueurs et aux "univers persistants". Les joueurs sont-ils les co-producteurs de leur propre environnement de jeux ?" Il pourrait être possible de transférer le fonctionnement de ces communautés à d’autres secteurs : "si les univers persistants permettent à terme de simuler toutes les formes d’organisations sociales, de les tester, de mieux les comprendre, ils deviendront des laboratoires de vie publique, et pourquoi pas des laboratoires d’utopies".
Christophe Ducamp se penche sur le Wiki, cet outil de rédaction collaborative, et ouvre à cette fin une page dédiée à l’atelier, à transformer de manière collective
Réseaux et contenus portés par les utilisateurs
- Intervenants : Rafi HALADJIAN, fondateur de Fluxus, Jean-Luc RAYMOND, Ville du Plessis-Trévise, Michel BRIAND, Ville de Brest, François MASSIT-FOLLEA, ENST
- 20 juin, 11h-12h45
Les phénomènes que représentent les millions de pages personnelles (et désormais de « blogues ») sur le web, plus récemment l’explosion de la photo et de la vidéo numériques et de leur échange sur l’internet... tendent à brouiller encore plus la distinction entre « consommateur » et « producteur ». Du détournement d’outils ou d’usages, à l’appropriation de technologies numériques au profit de l’expression personnelle, familiale, micro-communautaire : en quoi ces démarches sont-elles représentatives de nouvelles sociabilités ? Le statut de consommateur passif est-il condamné, est-il condamnable ?
Réseaux de voisinage, de quartier, de village
- Intervenants : Guénaël AMIEUX, FING ; François BERNARD, Fédération des Vidéos des Pays et des Quartiers ; Guy KARAGHIOSSIAN, Provence Wireless
- 19 juin, 11h-12h45
Les expériences de réseaux de « très grande proximité », éventuellement installés et portés par leurs propres utilisateurs, se multiplient dans le monde. Quelles dynamiques d’usages émergent-elles de ces réseaux de voisinage ? S’agit-il de phénomènes transitoires, sur le modèle des radios libres, de survivances, ou au contraire de tendances plus fondamentales et durables ?
L’atelier s’appuiera en particulier sur le retour d’expérience de certains "réseaux communautaires" Wi-Fi et de vidéo locale au travers de l’internet.
Services et infostructures du premier kilomètre
- Intervenants : Claude COMBES, Intermediasud ; Dominique DELISLE, France Télécom R&D ; Emmanuel EVENO, Université Toulouse Le Mirail ; Olivier ZABLOCKI, Radiophare
- 19 juin, 14h30-16h
Nous sommes habitués à considérer les réseaux de télécommunication sur un mode hiérarchique, en « château d’eau » : les contenus en haut, les robinets en bas, les infrastructures au milieu. Peut-on retourner la perspective, penser « premier » et non « dernier kilomètre », « initial » plutôt que « terminal » ? Quelles pistes ce renversement permet-il d’ouvrir ? Quelles difficultés soulève-t-il ?
Jean-Michel Cornu, qui animera la session, fait la distinction entre l’approche « aménagement du territoire » et celle où l’utilisateur lui-même construit sa connexion jusqu’au réseau.
Olivier Zablocki propose d’enrichir la compréhension des réseaux communautaires à partir d’un texte de référence : "L’accessibilité des TIC pour tous va plus loin que les débats sur la fracture numérique. Il faut également étudier (...) comment parvenir à l’utilisation réelle de ces TIC par les populations marginalisées ou exclues et par les communautés. Les objectifs sont : des stratégies et des applications en TIC pour l’essor des économies locales, de la justice sociale et de la participation politique ; l’accès local à l’éducation et au services de santé ; le contrôle local de la production et de la distribution de l’information ; la survie et la vitalité constante des cultures autochtones.".
Emmanuel Eveno s’interroge sur ce qu’il y a derrière cette opposition premier/dernier km : une "crise de la pensée techniciste" et une "crise de la conception même des politiques publiques" : "Le dernier kilomètre, c’est précisément la faille dans l’édifice conceptuel des politiques publiques, c’est la porte ouverte à l’initiative privée, éventuellement communautariste..."
Claude Combes considère cependant que la "société civile" doit s’intéresser aux architectures de réseaux et pas seulement aux usages : "Dans quelle mesure la société civile peut-elle peser sur l’architecture et l’orientation de la société globale de l’information ? Il y aurait un réel danger à ne poser l’alternative qu’à partir des seuls usages. Il y a des combats qui passent par le champ de la régulation de l’architecture mondiale des réseaux. Les sociétés civiles doivent se poser la question de leur mode d’action local sans négliger les relais nécessaires à la régulation du système de communication mondial."
Modèles économiques de l’échange (plénière)
- Intervenants : Jean-Michel CORNU, FING ; Laurent GILLE, ENST ; Bruno VENTELOU, FNSP
- 19 juin, 17h-18h30
Jean-Michel Cornu et Bruno Ventelou débattent en ligne des principaux thèmes à aborder : à côté d’un premier recensement des modèles réalisé par J-M Cornu, Bruno Ventelou s’interroge en toute transparence sur l’état de sa réflexion et sur son intuition : "de fait, la crise de valorisation rétroagit et autoréalise la crise d’activité...."
Christian Vanderborght remet plus profondément encore en question les bases de la mesure et de l’organisation des échanges et sur le "renversement majeur" que représente le passage de l’économie de marché à la "société de marché".
L’animateur Jean-Michel Cornu conclut (provisoirement) en proposant 3 thèmes de discussion : Qu’est-ce qui change avec le numérique et les réseaux ? Quel impact sur les modèles économiques ? Qu’est-ce que la valeur de l’échange ?
Outils de l’échange et de la coopération
- Intervenants : Prisca DROUILHAT ; Anthony FRÉMAUX, chercheur ; Alain LE HÉGARAT, Microsoft France ; Gérald PIAT, EDF R&D ; Marc ZELTNER, Colorvote
- 20 juin, 11h-12h45
Le "logiciel social" est-il le dernier avatar de l’informatique pour s’approprier le domaine du lien social, de l’échange interpersonnel, après avoir conquis celui du monde modélisable des processus naturels et industriels ? La réflexion d’Hubert Guillaud fait écho à l’article de Nathalie Valière sur les échecs des projets de groupware classique dans les organisations : "Ce type d’outillage porte finalement en lui les ingrédients de son faible taux d’adhésion empirique."
Gérald Piat va dans le même sens : les outils de groupware sont plus souvent pensés en fonction des intérêts du chef de projet que de ceux des autres participants ; l’outil précède le projet et "l’on demande alors aux participants de coller aux fonctions de l’outil et non pas à l’outil d’appuyer les pratiques. Enfin, l’utilisation de l’outil implique une formalisation des échanges parfois lourde, réduisant, d’une certaine manière la spontanéité des interventions : un outil collaboratif doit-il permettre des échanges "informels" voire des échanges "privés" entre un petit nombre de participants ? Sans doute oui, si on veut sortir du "politiquement correct" et favoriser des consensus autres que "mous", condition de la construction "d’objets intermédiaires" solides dont les projets ont besoin pour baliser leur avancement."
Guenael Amieux, qui animera la session avec Prisca Drouilhat, propose alors quelques pistes de débat : Faut-il modifier de pair les outils et les méthodes de travail ? Quelles interfaces ? Peut-on coopérer en masse ? Peut-on partir de l’individuel pour construire le collectif ? Quel mode de représentation de l’espace collectif ? Comment rendre visible l’espace de collaboration ? Comment accompagner les échanges informels ? Ces outils sont-ils des aides à l’expression ou un moyen de contrôle ?..
L’internet mobile, échangeur urbain
- Intervenants : Medhi BENJEMIA, consultant indépendant ; Benoît GENDRON, Ericsson ; Laurent HERBILLON, Bouygues Télécom ; Hubert LAFONT, RATP ; Carole-Anne RIVIERE, France Télécom R&D
- 19 juin, 11h-12h45
" Est-ce en partie faute d’une bonne compréhension des phénomènes profonds qui expliquent leur propre réussite que les entreprises du secteur (des télécoms) ont connu leurs difficultés récentes... ou se sont laissé surprendre par le développement du SMS ou de Wi-Fi ?", s’interroge daniel Kaplan.
Jean-Pierre legrand revient sur la discontinuité fixe/mobile : "la question ne vient-elle pas du fait que le média (vocal, e-mail, SMS...) est généralement imposé par la personne qui initie le dialogue ?".
Enfin, Hubert Lafont fait le parallèle entre le développement de l’internet et l’évolution des modes de vie urbains dans lesquels la mobilité joue un rôle croissant : "Aujourd’hui autour d’Internet, de ses infrastructures, de ses codes, et de ses territoires virtuels se restructure l’ensemble des innovations communicantes du siècle qui vient de s’écouler et des rêves collectifs qu’ils ont suscités (...) La poursuite du déploiement des TIC peut contribuer puissamment au renouvellement des problématiques de mobilité en Ville Les nouvelles technologies peuvent permettre de « télé-agir » en transférant la solution du besoin de mobilité, de l’espace des déplacements physiques à l’e-space des navigations sur le mode Internet ; Elles peuvent extraire à tout moment de l’e-space les informations pertinentes qui permettront de maîtriser de façon plus simple et plus confortable la « mobilité dans l’espace urbain » ; Elles peuvent permettre de se projeter virtuellement, le temps d’un déplacement physique, dans l’e-space des navigations Internet de façon à y oeuvrer, y converser, y commercer, s’y délasser, en un mot permettre de « e-vivre » pendant le « temps perdu » du déplacement."
Revenant sur ces échanges et ceux qu’il a pu avoir au téléphone avec les intervenants, Daniel Kaplan reformule la problématique autour d’une hypothèse : "que le développement de toutes les formes de communication électronique tourne entièrement autour d’une forme nouvelle de nomadisme, entendue non pas comme un mouvement perpétuel, mais comme une libération vis à vis des contraintes du territoire, de l’espace (...) Il faudrait cesser de distinguer l’internet fixe et mobile pour s’intéresser à la continuité des échanges et des réseaux (techniques, humains, sociaux, économiques, etc.)"
L’Echange au cœur des organisations et des entreprises
- Intervenants : Laurence DHALEINE, France Télécom R&D ; Martine GADILLE, CNRS / LEST Aix-en-Provence ; Alain D’IRIBARNE, CNRS / LEST Aix-en-Provence ; Anne MAYERE, LERASS Toulouse - Université Paul Sabatier
- 19 juin, 14h30-16h
Prolongeant le texte de problématique de l’atelier, Daniel Kaplan propose une analyse du "retour du facteur humain" dans l’e-transformation des entreprises : "Il me semble que nous assistons aujourd’hui à une réintroduction massive du facteur humain - et donc de la friction, du flou et de l’imperfection - dans l’e-business. Pas par bonté d’âme, mais parce dans la plupart des secteurs d’activité et des entreprises, l’approche du « tout-réseau » n’a pas apporté les bénéfices escomptés. Mais cette nouvelle étape sera difficile à parcourir."
Jean-Pierre Legrand propose une typologie des échanges d’information dans l’entreprise : Les informations participantes aux processus de production ; Les informations relatives à la vie de l’entreprise ; Les informations partagées par des communautés formelles ou informelles ; L’information "enfouie" dans le savoir-faire quotidien des salariés.
Autour de l’étude de projets d’implantation ERP / PGI (progiciels de gestion intégrés), Anne Mayère constate que "Les critiques [que ces projets] suscitent peuvent être interprêtées comme des réactions à la mise en équivalence des lieux [de production, dans le cadre de processus de relocalisation], à la non prise en compte des histoires et ancrages sociaux, ainsi qu’au primat attribué à une communication supposée diffusée des informations sur une communication autorisant une co-construction de sens."
La confiance, socle de l’échange
- Intervenants : Yves BAYART, 3 SUISSES ; Arnaud BELLEIL , Cecurity.com ; Najib BENSBIA, MISOC (Maroc) ; Youval ECHED, La Poste ; Isabelle FALQUE PIERROTIN, Forum des Droits sur l’Internet
- 19 juin, 14h30-16h
L’échange se nourrit de confiance. Plus il est dense, fréquent, engageant, plus cette confiance doit être grande. Mais la confiance est un sentiment, une qualité plutôt qu’une propriété technique. Comment la confiance se crée-t-elle, se mérite-t-elle, se détruit-elle ? Quelles en sont les attributs essentiels ? Quelle part les facteurs techniques (sécurité), relationnels (réputation, recommandations), etc. jouent-ils dans la confiance ? Pourquoi (ou : en quoi) la confiance n’est-elle pas encore au rendez-vous des échanges sur l’internet ?
Daniel Kaplan, qui animera l’atelier, précise les objectifs du travail à mener : aller au-delà d’une réponse purement technique (sécurité) au déficit de confiance ressenti par les internautes lors de certains échanges en réseau, comprendre les déterminants de la confiance ou de la défiance.Najib Bensbia précise en réponse que la confiance fait appel à deux réflexes : "la sécurité au sens psychologique et, in fine, technique de l’acception", et l’adhésion.
A quoi sert la confiance ? Comment se construit et se détruit-elle ? Est-elle nécessairement réciproque ? Ce sont quelques-unes des questions, sous forme de "paradoxes", que pose arnaud Belleil.
Enfin, après discussion avec les intervenants, Daniel Kaplan propose 4 définitions et un petit questionnaire auquel vous pouvez déjà répondre en ligne !
- Intervenants : Guy CASTEIGNAU, Université de Limoges / CVTIC ; Patrick CHEVALIER, EIfEL / Aska ; Jean-Michel DALLE, Université Pierre et Marie Curie ; Denis FORTIER, Jériko ; Jean-Louis FRECHIN, ENSCI/Les Ateliers
- 20 juin, 11h-12h45
Dans une longue "note de problématique", Daniel Kaplan lance le débat : les démarches collaboratives constituent-elles une réponse au "paradoxe de Solow" ("On voit des ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de productivité") appliqué à l’éducation ? Que sait-on aujourd’hui sur l’éducation collaborative et les TIC ?
Christian Vanderborght rappelle qu’ "une vague d’innovation de grande ampleur met parfois très longtemps avant de constituer un nouveau système technique cohérent."
Revenant sur le terrain éducatif, Patrick Chevalier constate que pour être efficace, "l’usage des TIC pourrait partir de la méthode d’apprentissage souhaitée et non pas d’un assemblage des technologies", et propose de mieux utiliser les références des travaux de recherche dans le domaine.
Jean-Louis Fréchin rapproche le design de l’éducation "Le designer est un médiateur, qui s’attache à construire des outils, des scénarios, des usages et des situations dans un objectif pédagogique. C’est un producteur de sens qui participe au développement d’une nouvelle relation aux savoirs, apprendre à apprendre, à la transformation des démarches d’apprentissage. L’interactivité, c’est faire : elle repose sur la manipulation indissociable de contenus, d’interactions, d’une esthétique orientée vers la production "d’expériences et de connaissances". Le design interactif, c’est le design du faire faire. (...) Contenu, interactivité, esthétique sont partenaires indissociables de la situation didactique."
- Plusieurs articles que les intervenants ont publié par ailleurs sont également en ligne