Le téléchargement sur les réseaux P2P relève de la copie privée

interview sur 01 net de Lionel Thoumyre, responsable Nouvelles techniques à la Spedidam, société d’artistes-interprètes

Ancien juriste au Forum des droits sur l’Internet et actuellement responsable Nouvelles techniques à la Spedidam, société d’artistes-interprètes, le juriste tente de tirer sur des enseignements de plus d’une demi-douzaine de procès d’usagers du peer-to-peer depuis 2004.

Extrait de l’interview par Arnaud Devillard , 01net., le 17/08/2005 dans 01 net

01net : A combien de procès contre des utilisateurs de peer-to-peer en est-on aujourd’hui ?

Lionel Thoumyre : Le premier jugement est celui de Vannes, le 29 avril 2004. Puis Rodez le 13 octobre, la décision du Tribunal de grande instance d’Arras, le 20 juillet 2004 et qui est passée un peu inaperçue, Châteauroux le 15 décembre 2004, puis Pontoise le 2 février 2005, Meaux le 21 avril et la décision du TGI de Toulouse , dont je n’ai jamais eu de copie, le 10 mai 2005. Après, il y a la décision de la cour d’appel de Montpellier , le 10 mars dernier, qui confirme le jugement de Rodez. C’est la seule décision en appel prise sur le peer-to-peer et qui, en même temps, confirme que l’exception pour copie privée fonctionne pour le téléchargement.

Même si la plupart sont des décisions de première instance, peut-on en tirer des enseignements ?

...

Pourquoi des affaires apparemment semblables ont-elles débouché sur des décisions de justice différentes ?

...

Posté le 18 août 2005

©© a-brest, article sous licence creative common info