Le pouvoir d’agir du collectif, pour un mieux vivre ensemble

Un article repris du site de Collporterre.

Depuis quelques années, le concept d’innovation sociale est sur toutes les lèvres. Appropriée et investie par les différents acteurs publics et privés de notre société, l’innovation sociale est postulée comme un levier potentiel de solutions efficaces, justes et durables pour faire face aux différents maux sociaux, économiques et environnementaux que notre société rencontre. Pour autant, ce concept n’en reste pas moins flou, polysémique et jeune.

A travers l’analyse d’un état de l’art de la littérature scientifique, nous vous proposons par cet article une mise en perspective critique des différents approches du concept d’innovation sociale.

L’innovation sociale, synonyme de nouveauté ?

La plus grande majorité des définitions semble s’accorder sur le critère de la nouveauté comme élément incontournable pour caractériser l’innovation sociale. Pourtant, contrairement aux innovations technologiques, la nouveauté sociale ne peut être qu’une notion fortement relative (Cloutier, 2003). En effet, une pratique considérée comme novatrice au regard des pratiques habituellement mises en œuvre dans un contexte donné, peut avoir été adoptée ou abandonnée dans un autre secteur d’activité, une autre zone géographique ou encore une autre période temporelle. Or, la plupart des références ne précisent pas à quelle aune la nouveauté se mesure : à quelle échelle géographique, sur quelle durée, etc. La nouveauté est donc une notion fortement relative et ne peut s’apprécier qu’au regard de son contexte de réception [1].

Certains chercheurs préfèrent alors parler de transformation sociale plutôt que de nouveauté, mettant par là-même l’accent sur la «  discontinuité [introduite] au regard des pratiques habituellement mises en œuvre dans un milieu donné [2] » plus que sur la créativité économique et sociale de l’entrepreneur - individuel ou collectif. Cette approche développe une vision plus institutionnaliste de l’innovation sociale. Elle insiste « d’une part, sur les nouvelles pratiques, règles ou normes capables de transformer la société et, d’autre part, sur l’importance du contexte institutionnel et local dans lequel se développe l’innovation sociale [3] ». Les dynamiques de transformation des rapports sociaux sont ainsi au cœur des processus d’innovation sociale. L’approche institutionnaliste s’est principalement développée sous l’impulsion des travaux du CRISES, centre de Recherche québécois dédié depuis son origine (1986) à l’analyse des innovations sociales [4] . Elle a ensuite été introduite en France par des chercheurs (Moulaert et al.) de l’Institut Fédératif de Recherche sur les Économies et les Sociétés Industrielles (IFRESI) avant d’être développée dans de nombreux travaux, portant notamment sur l’économie sociale et solidaire.

A une vision radicale de la nouveauté - particulièrement valorisée dans le domaine technologique, l’innovation sociale propose donc une lecture incrémentale du changement. L’innovation sociale s’apparente alors à un savoir banal «  dont la radicalité ne se déploie que dès le moment où elle fait système dans le cadre de grappes d’innovations ou plus largement d’un système d’innovations [5] ».

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CC By Jurgen Appelo

Au delà du produit, l’innovation sociale est un processus collectif !

L’innovation sociale est également définie comme un processus social, mettant ainsi en lumière l’implication multiple et démocratique des partie-prenantes dans la construction du nouvel usage social. L’innovation est donc qualifiée de sociale au regard de la nature sociale de son processus de production. Mais comme le souligne Yves Bonny, « en un sens, parler d’innovation sociale est tautologique, dans la mesure où l’innovation, quelle que soit sa nature – technologique, organisationnelle, commerciale, etc. – renvoie toujours à un ensemble de pratiques et de rapports nécessairement sociaux [6].  ». En effet, l’innovation n’est pas le fait d’un entrepreneur isolé : la production et la diffusion d’une nouvelle idée repose nécessairement sur une pluralité d’acteurs et de ressources qui, par l’expérimentation, le tâtonnement et la confrontation, vont socialiser leurs idées et par là-même, dépasser le stade d’invention pour porter une innovation [7].

Parmi les acteurs impliqués, la présence de ressources liées à la recherche, davantage issues – mais pas seulement – des sciences humaines et sociales, est fréquemment soulignée [8]. A l’instar de l’innovation technologique, cet apport scientifique (compétences, ressources, savoirs) est associé à la mise en œuvre d’une démarche d’expérimentation. Et comme le souligne Dandurand, on reconnaît principalement deux fonctions à la recherche : « Une fonction de création de l’innovation proprement dite, et une fonction de reconnaissance de l’innovation [9] ».

Cette approche nous semble cependant restrictive. En effet, contrairement à l’innovation technologique qui se développe en prenant appui sur des experts, des professionnels, l’innovation sociale est d’abord une mise en mouvement de la société : « elle fait appel à tous et à toutes pour innover dans leurs champs d’activité respectif [10]  ». Les travaux issus du programme ASOSc La Fabrique du Social [11] ont alors mis en évidence tout l’intérêt de prendre au sérieux l’hypothèse d’un « tiers secteur scientifique », c’est-à-dire l’hypothèse de la production d’un savoir, non pas seulement initial ou extérieur mais élaboré dans et à travers les processus d’expérimentation qui construisent les innovations sociales.

Définie comme un processus social, l’innovation sociale se caractérise donc par la présence d’un système d’acteurs pluriels, animé par un fonctionnement démocratique et ascendant qui donne lieu au développement de pratiques collectives nouvelles (compétences, actions, organisations). Cette lecture idéelle et quelque peu naïve nécessite toutefois d’être enrichie et nuancée, notamment du point de vue des dynamiques de régulation interne des initiatives. La mise en œuvre du processus collectif peut en effet se traduire par des pratiques multiples, parfois très éloignées les unes des autres au regard des valeurs et finalités poursuivies. Il convient dès alors de se poser les questions suivantes : De quelle manière les différentes partie-prenantes sont elles associées au processus ? Qui prend les décisions ? Quel est le partage de la valeur ajoutée produite ?

Les initiatives d’innovation sociale s’inscrivent dans des formes d’organisation très diverses. Les notions « d’’entrepreneuriat social », « d’entreprise sociale » et « d’entrepreneur social » sont ainsi largement mobilisées pour qualifier les dynamiques entrepreneuriales qui portent les innovations sociales. Et elles sont fréquemment utilisées plus ou moins indistinctement [12], bien que le choix du terme ne soit pas neutre. « Parler d’« entrepreneur social » met l’accent sur les caractéristiques individuelles de l’entrepreneur alors que parler d’« entreprise sociale » permet d’insister sur la dimension organisationnelle et collective de l’entrepreneuriat [13] ». Derrière ces termes se cachent donc deux conceptions radicalement différente de l’entrepreneuriat, et par conséquent deux approches bien distinctes des processus d’innovation sociale :

  • La première appréhende ainsi l’innovation sociale à travers la figure de l’entrepreneur schumpétérien, interrogeant la participation des différentes partie-prenantes au processus d’innovation que de façon épisodique et périphérique.
  • Alors que la seconde approche, au contraire, propose une lecture de l’innovation sociale par les pratiques de coopération et d’apprentissage collectif. Elle accorde ainsi une place centrale dans ses analyses aux dynamiques collectives, à la participation d’acteurs pluriels au processus d’innovation.

Face à ce constat, Nadine Richez-Battesti nous invite à prendre en compte la question démocratique dans nos appréhensions de l’innovation sociale afin de « (...) se prémunir du risque d’ouvrir la voie de l’appropriation généralisée mais seulement « cosmétique » du terme par toute entreprise qu’elle soit ou non collective, démocratique et participative et non lucrative  » [14].

L’innovation sociale rime-telle avec action sociale ou enjeux sociétaux ?

Un troisième élément de caractérisation tient à la finalité de l’innovation sociale. Tout le monde semble s’accorder sur le fait que l’innovation est « sociale » car elle permet de répondre à des besoins sociaux non ou mal satisfaits [15]. Elle serait ainsi justifiée et légitimée au regard des besoins de la population et agirait comme correcteur des imperfections de l’État. L’innovation sociale serait donc tirée par la demande (innovation push), là où l’innovation technologique serait centrée sur la notion d’offre (innovation pull).

Cette lecture par les besoins nous semble cependant restrictive. Parler de besoin sous-tend en effet qu’il y ait en face une demande, ce qui est loin d’être tout le temps le cas : les monnaies sociales par exemple, comme l’Heol au Pays de Brest [16], ne sont pas nées de la demande ni du constat d’un besoin social ; mais plutôt de la recherche d’alternatives au modèle économique dominant, de l’envie de « faire autrement ».

De plus, un « besoin social » est une notion complexe à appréhender car relative à une situation, à une individualité. Plus qu’une « réalité observable », un besoin social est un construit social. Or bien souvent, les besoins sociaux d’une population sont définis et évalués à partir des dispositifs existants [17], réduisant par conséquent le champ d’expression des besoins.

Le CRISES propose alors une lecture élargie de la finalité de l’innovation sociale et retient qu’une innovation sociale est « initiée par des acteurs sociaux pour répondre à une aspiration, subvenir à un besoin, apporter une solution ou profiter d’une opportunité d’action afin de modifier des relations sociales, de transformer un cadre d’action ou de proposer de nouvelles orientations culturelles [18] ».

Ces éléments de discussion nous amènent alors à nous interroger sur la signification de la finalité sociale de l’innovation : est-ce au sens d’intervention sociale ? Ou plutôt au sens de transformation sociale voire sociétale ?

L’innovation sociale est une notion qui s’est forgée par distinction de l’innovation technologique. Sa finalité sociale s’oppose avant tout à des finalités purement économiques et s’inscrit dans une recherche de plus-value sociale. L’inclusion sociale, l’utilité sociale, le bien-être, l’égalité, l’autonomie, la solidarité ou encore l’empowerment sont ainsi des notions et valeurs régulièrement mobilisées par les initiatives d’innovation sociale pour qualifier leurs pratiques. La dimension économique n’en est pas pour autant évacuée, comme en témoigne le développement des structures d’insertion par l’activité économique et plus généralement de initiatives relevant de l’économie sociale et solidaire. « Mais [elle] y est ici encastrée dans des finalités sociales et sociétales, elle n’y est pas autonomisée ni encore moins considérée comme la valeur suprême (le « marché » comme siège de toute valeur) [19] ». L’innovation sociale s’inscrit donc dans de multiples enjeux ; dépassant par là-même bien souvent le seul champ de l’action sociale. Les acteurs publics et privés y perçoivent un outil de rénovation des politiques sociale [20], un « levier pour le développement des territoires [21] », une piste prometteuse pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion [22] ou encore un « vecteur de solutions efficaces et durables pour nos sociétés » [23].

De l’invention à l’innovation, un enjeu d’échelle ?

Nous arrivons maintenant à notre quatrième élément de caractérisation : l’enjeu de la « diffusion » de l’innovation sociale. Comme exprimé préalablement, une innovation sociale est considéré par les promoteurs de ces grilles comme une réponse à un problème – social ou sociétal. Elle offre ainsi une solution nouvelle ou alternative dans un contexte donné, qui est jugée positivement et adoptée par des usagers ou des consommateurs. L’innovation sociale se distingue donc de l’invention par l’appropriation sociale dont elle fait l’objet. La diffusion de l’innovation constitue ainsi « un élément intrinsèque et essentiel du processus [24] ».

L’échelle de déploiement ainsi que la portée économique de l’initiative sont les deux indicateurs les plus fréquemment retenus pour évaluer la diffusion d’une innovation sociale. La focale est donc portée sur l’impact économique et social de l’initiative sur la société, et non sur le contenu et le processus de diffusion de l’innovation. Cette lecture nous semble peu adaptée aux réalités de l’innovation sociale. Elle traduit l’influence toujours sous-jacente du référentiel technologique et laisse transparaître les attentes formulées par les acteurs publics, gouvernementaux et supranationaux en matière de développement.

Mais tout l’enjeu de la diffusion d’une innovation sociale repose avant tout sur sa capacité d’adaptation et d’appropriation sociale. Contrairement à la diffusion d’une innovation technologique – qui se traduit schématiquement par la distribution démultipliée du produit sur le marché, le déploiement d’une innovation sociale suppose une adaptation permanente de l’innovation à son contexte de réception. C’est pourquoi, il semble plus juste de parler de traduction : « Si la diffusion repose sur le principe de reproduction à l’identique, la traduction affiche d’emblée les transformations qui vont s’opérer à travers les processus d’appropriation par les acteurs [25] ».

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CC By Luc-Olivier Lafeuille NC-ND-2.0 FR

Que retenons-nous ?

L’innovation sociale :

  • introduit une transformation des pratiques, des organisations, des outils et méthodes, des rapports sociaux ou encore des représentations sociales. En ce sens, la nouveauté n’est pas réductible au développement d’un nouveau bien ou service dans un contexte donné. Elle peut s’inscrire dans des formes diverses et des échelles multiples. Une initiative d’innovation sociale constitue ainsi une réponse ou une alternative aux solutions existante au regard des enjeux sociétaux.
  • est un processus social d’apprentissage collectif. Elle s’appuie sur ensemble d’acteurs, implique une diversification des formes de participation des partie-prenantes et donne lieu à une hybridation des savoirs et compétences des acteurs. L’innovation sociale est donc une construction sociale.
  • est une initiative structurante pour les territoires. L’inscription territoriale et réticulaire des initiatives se traduit par le développement de partenariats et de pratiques de coopération avec des acteurs territoriaux mais aussi des structures du même domaine d’activité ou de domaines complémentaires. En outre, le développement et/ou la mise en œuvre des initiatives d’innovation sociale prend en compte les enjeux et spécificités des territoires.

Vers un réseau régional de l’innovation sociale ouverte

L’innovation sociale n’est donc pas uniquement synonyme de "projet entrepreneurial", de "nouveau service", de "nouvelle solution sociale" : elle désigne aussi les actions citoyennes qui font bouger les lignes vers un mieux vivre ensemble. Nous pensons ici aux Incroyables Comestibles, aux Idéelles ou encore aux cartoparties.

La richesse de l’innovation sociale, c’est son abondance et sa diversité. L’innovation sociale est partout autour de nous : dans le numérique, la culture, la fabrication libre, l’environnement, les territoires en transitions, la consommation, l’Économie Sociale et Solidaire, l’éducation populaire, la solidarité, les démarches participatives, l’éducation, au sein des services publics...

Ce sont des milliers de personnes qui s’impliquent au quotidien pour inventer de nouveaux services, améliorer le fonctionnement, impliquer les usagers et les partager.

Cependant, les innovations sociales se présentent souvent comme un ensemble de micro-projets isolés et fragiles, qui restent éclatés et insuffisamment connus, soutenus, valorisés alors qu’ils sont un élément essentiel de la transformation sociale de notre territoire. Se pose alors la question de la pérennisation des actions et de leur généralisation, pour dépasser les projets de proximité et passer à l’échelle.

C’est tout le sens de Bretagne Créative, qui vise à accompagner la mise en réseau des acteurs et de leur compétences dans une démarche collaborative. En rencontrant et échangeant avec d’autres acteurs ses idées et ses compétences, les projets se renforcent et d’autres émergent. En diffusant largement son idée et en expliquant les « recettes » (ou codes sources, en analogie au logiciel libre) des initiatives développées, chacun peut se les réapproprier, les adapter et les améliorer.

L’innovation sociale ouverte, c’est donc donner à voir son projet/son idée, échanger avec les autres pour croiser et enrichir les savoirs-faire et compétences. Sources d’efficience et créatrices de lien social sur les territoires, les démarches collaboratives sont une manière de pérenniser et de multiplier ces initiatives tout en favorisant le bien commun.

Bretagne Créative souhaite ainsi favoriser le développement d’une société inclusive et durable, qui crée des solidarités, élargie les biens communs, valorise les pouvoirs d’agir individuels et collectifs et co-construit des territoires en transition.

Rejoignez-nous au Forum des usages coopératifs à Brest les 1, 2, 3 et 4 juillet prochain pour parler innovation sociale, territoire contributif et .. Bretagne Créative !


Amandine Piron,
Présidente de l’association Collporterre
Doctorante au sein du Laboratoire d’études et de recherche en sociologie
Co-animatrice du réseau Bretagne Créative


[1] Bonny Y., « L’innovation sociale : Eléments de problématisation (Article) », ARPES [En ligne], Innovation sociale, Thématiques, mis à jour le : 12/03/2013.

[2] Cloutier J., Qu’est-ce que l’innovation sociale ?, Centre de Recherche sur les Innovations Sociales, 2003, p. 8.

[3] Marival C., Petrella F. et Richez-Battesti N., L’innovation sociale dans les services à la personne, Rapport final du programme de recherche développé en collaboration avec le Pôle Services à la Personne de Provence Alpes Côtes d’Azur« Innovation sociale et innovation technologique : Les services à la personne, un terrain de réconciliation », décembre 2012, p.20.

[4] Bouchard M-J. et Lévesque B., « Économie sociale et innovation. L’approche de la régulation, au cœur de la construction québécoise de l’économie sociale », Communication aux Xe rencontres du Réseau interuniversitaire de l’économie sociale et solidaire, Luxembourg, 3-4 juin 2010, 44 p.

[5] Richez-Battesti Nadine et al., « L’innovation sociale, une notion aux usages pluriels : Quels enjeux et défis pour l’analyse ? », Innovations, 2012/2 n°38, p.15.

[6] Bonny Y., op.cit.

[7] Une innovation est une invention qui a trouvé preneur, qui est adopté par un certains nombre d’acteurs.

[8] Besançon E. et Chochoy N., « L’élargissement du concept d’innovation », L’innovation sociale en pratiques solidaires. Emergence, approches, caractérisation, définition, évaluation. Contribution de l’Institut Jean-Baptiste Godin, Janvier 2013, p.14.

[9] Dandurand L.. (2005), « Réflexion autour du concept d’innovation sociale, approche historique et comparative », Revue française d’administration publique, vol. 3, n° 115, p.380.

[10] Belanger P.R., (2007), « L’innovation sociale et ses acteurs : innovations sociales et rapports sociaux » in Klein J.L., Harrison D., L’innovation sociale. Emergence et effets sur la transformation des sociétés, Presses de l’université du Québec, p.414.

[11] Programme de recherche partenariale (équipes de l’ARS – UBO, ESO Rennes 2 et la CRES de Bretagne, ARCS Centres Sociaux, qui a permis d’explorer les processus collectifs d’expérimentation et d’innovation sociale (2010-2012).

[12] Comme en témoigne le site internet du Mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES) qui utilise ainsi sans distinction les notions d’entrepreneuriat social, d’entreprise sociale et d’entrepreneur social pour définir l’entrepreneuriat social. URL http://mouves.org/l-entrepreneuriat-social, consulté le 19/11/2013 à 22h04.

[13] Marival C., Petrella F. et Richez-Battesti N., L’innovation sociale dans les services à la personne, Rapport final du programme de recherche développé en collaboration avec le Pôle Services à la Personne de Provence Alpes Côtes d’Azur« Innovation sociale et innovation technologique : Les services à la personne, un terrain de réconciliation », décembre 2012, p.17.

[14] Richez-Battesti Nadine et al., Op Cit., p. 18.

[15] Ibid., p.15.

[17] Hatzfeld H., Spiegelstein, J., Méthodes de recherche de l’observation sociale, Dunod, Paris, 2000. 188 p.

[18] Bouchard, M. J. (dir.), L’économie sociale vecteur d’innovation. L’expérience du Québec, Presses de l’Université du Québec, 2011, p. 6.

[19] Bonny Y., op. cit.

[20] Les programmes EQUAL et PROGRESS pour la cohésion sociale, mis en œuvre par la Direction Générale de l’emploi et des affaires sociales de la Commission Européenne en sont des illustrations

[21] Intitulé du guide réalisé à l’initiative de l’ARF en partenariat avec la Caisse des Dépôts et avec l’appui technique de l’Avise en 2012. URL : http://www.avise.org/spip.php?article2275, consulté le 05/11/2013 à 17h10.

[22] « Dans l’approche du social business, le terme social renvoie aux pauvres, à ceux qui n’accédaient pas ou peu à certains biens et services, ou qui y accédaient dans le cadre d’une redistribution publique postulée comme inefficace, ou ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et pour lesquels il importe d’agir. L’innovation sociale serait alors une innovation non technologique dont l’objectif est de faciliter l’accès au marché pour les pauvres » (Richez-Battesti Nadine et al., op. cit. p. 28.).

[23] Programme de l’Union européenne pour le changement social et l’innovation sociale (2014-2020), URL : http://europa.eu/legislation_summaries/employment_and_social_policy/eu2020/em0053_fr.htm, consulté le 26/09/2012 à 11h01.

[24] Le CST (Conseil de la Science et de la Technologie), Innovation sociale et innovation technologique. L’apport de la recherche en sciences sociales et humaines, Avis, Gouvernement du Québec, 2000, p. 9. URL : http://www.cst.gouv.qc.ca, Consulté le 28/09/2012 à 15h17.

[25] Richez-Battesti, N. (2008), « Innovations sociales et territoires : une analyse en termes de proximité. Une illustration par les banques coopératives », in Zaoual, H. (dir.), Développement durable des territoires : économie sociale, environnement et innovations, Paris : L’Harmattan, p. 66.

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URL: http://www.bretagne-creative.net/
Via un article de collporterre, publié le 29 juin 2014

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