Colloque 2 3 decembre 2005 , Grigny (69) "Accès pour tous aux Tic , entre illusions et réalités"

"La M@ISON de la formation s’est fait connaître par sa démarche de proximité
pour sensibiliser les habitants aux usages de l’internat du multimédia.
C’est en cohérence avec sa pratique que la M@ISON coordonne pour le compte de
la Communauté de Commune Rhône Sud, les 2 et 3 décembre 2005, un colloque
organisé dans le cadre des 18 ème entretiens Jacques Cartier intitulé ; Accès
pour tous aux Tic , Entre illusions et Réalités, qui se tiendra à Grigny
(69)."

article rédigé à partir du site du projet et d’un mél de Jacques HOUDREMONT

Le colloque se prépare avec les acteurs sociaux éducatif depuis plusieurs
mois, et la population de la ville dans le cadre de projet de solidarité, de
formation, culturel,...

Une partie de ces projets, est visible sur le site du
colloque. En engageant cette démarche l’ambition est de faire participer la
population aux travaux du colloque et de lui faire côtoyer chercheurs,
universitaires, élus venus dla Région Rhône Alpes, et si possible au-delà.
Sept invités québécois seront présents, élue, chercheurs, directeurs
d’entreprise d’insertion ou d’association de développement social.

Un appel à présentation de projet est ouvert, pour des projets réalisés,
encours de mise en oeuvre ou d’élaboration.

Le but de ces présentations est
d’alimenter les débats des tables rondes programmées autour de 6 thématiques.

La présentation du projet sur le site

Une politique très volontariste est engagée par les pouvoirs publics ces dernières années afin de favoriser l’installation de lignes à hauts débits et, ainsi, promouvoir l’avènement de la société de l’information. La révolution numérique est en marche et ses nouveaux zélateurs prophétisent l’avènement de la société idéale qu’elle ne pourra qu’engendrer. D’autres, en revanche, la dénoncent en évoquant le mythe, l’illusion techniciste (la techno-utopie) et soulignent qu’elle ne fera qu’accroître les inégalités : (apparition des info-pauvres). Quoi qu’il en soit, cette prolifération scripturaire témoigne, à l’évidence, de l’importance du phénomène ; les applications de « la révolution numérique » ne semblent pas avoir de limites. Mais, le déploiement des matériels et des réseaux ne suffit pas à produire des usages, les plus récentes études en attestent. Cette société de l’information, fruit de toutes les attentions, ne serait-elle pas la résultante d’imaginations particulièrement fertiles ayant réussi à imposer une réalité encore très largement virtuelle ? En ce domaine, les magiciens et les illusionnistes ne manquent pas.

Pourtant, si l’on s’écarte des colloques et des gloses qui révèlent peut-être ce que Péguy nommait une capitulation : « une capitulation est essentiellement une opération par laquelle on se met à expliquer au lieu d’agir » pour chevaucher les chemins de traverse, l’espérance est peut-être au rendez-vous. En effet, comme sur le territoire de la Communauté de Communes Rhône-Sud, de multiples acteurs inventent et expérimentent les mille et une façons de réduire les fractures numériques. Modestes et pragmatiques, ces actions sont l’œuvre de pionniers qui n’imposent pas des modèles mais qui modélisent leurs interventions en fonction des expériences et des pratiques qu’ils soumettent à l’épreuve des faits. Ici, les réalités ne subissent pas les déconvenues des illusions.

Le colloque a pour ambition d’interroger les discours par les pratiques. Qu’en est-il de l’accès pour tous aux Technologies de l’Information et de la Communication ? Les faits ne montrent-ils pas que leurs usages restent encore largement confinés aux classes dominantes ? Dès lors, quelles seraient réellement et pratiquement les conditions qui permettraient un développement des usages auprès de tous les citoyens ? Les T.I.C. favorisent-elles réellement une plus grande démocratie participative et une participation citoyenne plus affirmée ? La surabondance instantanée d’informations ne provoque-elle pas le contraire de ce qu’elle souhaitait produire ?

Ces interrogations donnent le ton de ce colloque qui se veut, avant tout, une confrontation de praticiens s’essayant à la construction d’une intelligence collective pour relever un des défis majeurs du XXIe siècle :

Les télématiques

Les usages comme axes de travail

Ce colloque se caractérise par une réflexion autour de l’appropriation par tous de l’outil afin de développer des usages.

Les ateliers qui y sont présentés, les tables rondes qui permettront de confronter le retour d’expériences et les séances plénières s’articuleront autour des axes suivants :

  • Travail et TIC
  • La formation et les TIC
  • Culture et TIC
  • Solidarités et TIC
  • Éducation populaire et TIC
  • Évaluation des politiques publiques et TIC

Le programme provisoire ->
http://www.maison-tic.com/colloque2005/articles.php?lng=fr&pg=6]

Posté le 13 juin 2005

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