Dans une première partie l’étude développe la question des usages :
L’utilisation d’Internet
La diffusion de l’usage d’internet continue à un rythme élevé : +9 points par rapport à l’année dernière, +17 points sur deux ans. Maintenant, plus d’un Breton sur deux (53%) a utilisé Internet au moins une fois dans les 12 derniers mois (tous types d’utilisations confondus, que ce soit à son domicile, à son travail, sur son lieu d’étude ou encore dans un point d’accès public).
Mais gardons à l’esprit que cette utilisation reste très liée à l’âge et la catégorie socio-professionnelle de la personne alors que le sexe ou le lieu d’habitation ne sont plus aussi discriminants qu’il y a quelques années.
La fréquence et les lieux d’utilisation d’Internet
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Le commerce électronique
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Lire le texte sur le site de Marsouin
Une seconde partie traite la question moins souvent abordée des non connectés
Extrait
3. Ceux qui sont loin de s’y mettre.
Regroupant 80% des non-internautes, ces trois autres classes regroupent ceux qui apparaissent comme bien loin d’utiliser un jour Internet, pour différentes raisons, que l’on pourrait résumer en disant qu’elles n’ont pas le capital social (en terme de ressources financières, en terme de relations, en terme de formation) pour pouvoir utiliser l’outil.
Considérant le poids de ces trois classes, on peut s’interroger sur la possibilité que le taux de pénétration d’Internet dépasse un jour les 65% de la population. Cela d’autant plus qu’on constate dans d’autres régions (par exemple en Walonnie) que le taux d’équipement des ménages sature à moins de 60% des ménages équipés.
Les deux premières classes que nous présentons sont proches.
3.1 Les exclus socio-économiques.
Ces personnes, représentant 10% de notre population, sont plutôt sans diplôme, ont une vie qu’ils perçoivent comme économiquement difficile, n’ont pas d’enfant (ou un seul), souvent personne ou peu de personnes dans l’entourage qui utilisent ces technologies. De toute façon (et c’est ce qui ressort le plus), elles perçoivent celles-ci comme trop compliquées.
3.2 Les exclus de génération.
Ces personnes représentent 28% de notre population. Présentant globalement le même profil que les personnes de la classe précédente, elles s’en distinguent par une population plus vieille (65 ans et plus), plus retraitée, avec encore moins de personnes connectées dans l’entourage. Néanmoins les personnes appartenant à cette classe affirment moins le caractère compliqué de l’informatique pour expliquer leur non usage.
3.3 Les indifférents.
Cette classe regroupe 43% de notre population.
Peu de facteurs ressortent pour la définir, si ce n’est leur indifférence vis-à-vis d’Internet. On peut seulement espérer les voir, au fur et à mesure de la diffusion de cet outil, prendre conscience de son intérêt, grâce aux enfants, pour ceux qui en ont, ou grâce à l’entourage.
Et enfin la dernière partie aborde la question de l’équipement des foyers bretons.