Information reprise d’après un communiqué de l’AFP
L’association accuse les deux sociétés de "vouloir segmenter le marché
de la distribution musicale en ligne au préjudice des consommateurs".
Elle assigne donc les deux groupes pour "tromperie et vente liée"
devant
le TGI de Paris (Apple) et de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine (Sony).
Selon l’UFC, les consommateurs qui décident d’acheter de la musique en
ligne sur le site Sony Connect téléchargent en fait un fichier
verrouillé par un logiciel de gestion des droits numériques (DRM,
Digital Rights Management) "que seuls les baladeurs de marque Sony sont
capables de déverrouiller".
"Cette absence totale d’interopérabilité entre les DRM enlève non
seulement au consommateur son pouvoir de choisir indépendamment ses
matériels et son lieu d’achat, mais constitue aussi un frein réel à la
libre circulation des oeuvres de l’esprit", affirme l’UFC.
Inversement, "un consommateur qui décide d’acheter un baladeur Apple
est
ensuite obligé d’aller acheter sa musique en ligne dans le magasin
d’Apple s’il veut l’écouter sur son baladeur".
"Cette absence totale d’interopérabilité entre les DRM enlève non
seulement au consommateur son pouvoir de choisir indépendamment ses
matériels et son lieu d’achat, mais constitue aussi un frein réel à la
libre circulation des oeuvres de l’esprit", affirme l’UFC.