Compte rendu de la rencontre « Des projets vidéo et musique avec des outils libres pour le grand public »

Compte-rendu de la rencontre animateurs du 22 mars 2012 au Centre social de Rillieux.

Lieu d’accueil

Nous sommes accueillis par Jean-Gabriel BIONNET, coordinateur du Centre Ressources Multimédia du Centre social Velette.

Les missions du Centre Social évoluent : d’une mission exclusive pour l’aide à la recherche d’emploi et à la réinsertion, le CRM s’oriente vers des missions plus larges destinées à tous les publics, y compris les séniors. L’équipe a été renforcée de deux animateurs.

Merci à l’équipe du centre social pour son accueil dans un lieu agréable avec de quoi satisfaire les gourmands et les endormis !

Actualités du réseau

Guy PASTRE (La M@ison de Grigny) fait la synthèse des actions en cours dans l’environnement des EPN :

Autres points

  • Le site de l’association des EPNduLyonnais migre sur : http://blog.epndulyonnais.org/. Chacun animateur volontaire peut s’inscrire pour publier sur le blog.
  • Refonte de la cartographie des EPN. Chaque structure est invitée à mettre à jour sa fiche, avec le nouveau formulaire accessible à partir du site de CoRAia.

Vidéo et sons avec des logiciels libres

Vidéo avec des logiciels libres

Caroline GALUMBO (MJC de Bron, pôle Cyber-base) a préparé une démonstration qui est l’occasion d’échanges avec les participants, dont Antoine THOMAS, qui a une bonne expérience de la vidéo avec des logiciels libres, particulièrement sous distribution Ubuntu.

Pour optimiser, il faudrait fonctionner sous Linux avec des noyaux paramétrés spécialement. Il faut faire attention à la carte graphique, parfois mal supportée par Linux. Après, il y a la multiplicité des formats et les codecs pour les exploiter.

Les logiciels vidéo les plus utilisés :

Certains de ces logiciels ne sont pas traduits en français. Il faut donc les exploiter en anglais.

Pour les débutants, il faut limiter les ambitions : produire une vidéo pour Youtube de 3 ou 4 minutes, présenter une démonstration de logiciel. Ne pas se lancer immédiatement dans la production d’un DVD.

Par exemple, en 40′ on peut installer un système avec Kdelive et Audacity sur une clé USB puis débuter de petits exercices.

L’intérêt du libre est de rendre la pratique accessible sans un investissement lourd, mais il faut que l’usager puisse reproduire facilement sur sa machine. Travailler à partir d’une clé USB peut vite se révéler très lent.

Il faut préparer la machine, par exemple, avec PiTiVi et les codecs pour accueillir les formats employés. L’information n’est pas toujours facile à trouver. Un intérêt de PiTiVi est le multipiste. Les jeunes arrivent vite à comprendre et produire de petites vidéos.

Surtout, ne pas se lancer dans un atelier sans avoir tout testé…

A cause des contraintes des vidéos projecteurs, il est souvent préférable de ne pas travailler en temps réel avec cet appareil. Une bonne démarche consiste à :

  • Préparer la présentation de la séquence de formation sans vidéo-projecteur et en l’enregistrant (à compléter avec le lien vers un logiciel de capture vidéo d’écran),
  • Présenter la séquence enregistrée au vidéo projecteur,
  • Engager les utilisateurs à reproduire sur leur machine, non connectée à un vidéo-projecteur,
  • Leur apporter de l’aide sur leur machine si nécessaire.

Il serait utile d’avoir une configuration de base assez sûre avant de se lancer dans l’étude du logiciel. Il semble que nous soyons dans une phase où matériels et logiciels courants sont encore à la limite pour traiter la vidéo, comme nous l’étions avec le traitement des images il y a quelques années. Il reste des efforts à réaliser pour rendre la vidéo accessible au grand public pour des besoins d’amateur.

Le son avec des logiciels libres

Carole Duguy (Espace numérique de la bibliothèque de la Part-Dieu) présente les animations réalisées dans les bibliothèques municipales de la ville de Lyon avec le logiciel Audacity. Ce n’est pas un travail de spécialistes du son mais des animations destinées à des jeunes pour les rendre acteurs.

Il faut préparer les animations et s’entraîner :

  • Sélectionner les fonctions à faire découvrir,
  • Préparer des ingrédients utilisables par les enfants :
  • bases de données sonores,
  • sélectionner des sons avant pour gagner du temps,
  • Proposer des exercices de capture de son ce qui apprend aux enfants, notamment, à poser leur voix et à s’exprimer oralement,
  • Il est préférable que les postes soient équipés de casques.

Pour stocker en MP3, il faut veiller à ajouter l’encodeur MP3.

Les tutoriels à destination des animateurs seront publiés sur le site de la bibliothèque. Ils ne sont pas à destination des enfants.

Le logiciel Ardour est évoqué comme un outil intéressant pour former au traitement du son. Il serait disponible sous les systèmes d’exploitation courants.

Ateliers pratiques

La séance s’achève par la prise en main rapide du logiciel PiTiVi .

 

Via un article de royerjy, publié le 17 avril 2012

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