repris de la lettre de l’AMGVF

Antennes relais : l’AMGVF demande à l’Etat de tirer toutes les conséquences de la décision du Conseil d’Etat

A la suite de la décision du Conseil d’Etat qui a déclaré les maires incompétents pour réglementer les antennes relais de téléphonie mobile, l’association des maires de grandes villes a demandé à l’Etat d’en tirer toutes les conséquences.

L’association constate en effet que « les représentants de l’État, et notamment des ARS, sont aujourd’hui les grands absents des réunions publiques consacrées à l’implantation des antennes relais. A chaque réunion, les élus se retrouvent pris entre les revendications des associations de riverains – qui ne veulent pas d’antennes à proximité de leur lieu de vie – et les opérateurs de téléphonie mobile – qui font valoir leurs obligations de couverture ».

Estimant cette situation « ingérable », surtout avec la pression que fait peser Free sur les maires avec ses obligations de déploiement, l’association fait demande que les réunions publiques soient désormais présidées par un représentant de l’Etat, la fourniture systématique de simulations d’exposition aux riverains (simulations telles que définies dans le cadre du Comop), la finalisation au plus vite des travaux du Comop/Copic sur les antennes relais et enfin une modification de la réglementation pour clarifier les rôles et responsabilités sur les antennes et mettre en œuvre le principe de « sobriété des antennes » prône par François Brottes.

Les quatre demandes de l’AMGVF

  • 1) la présidence par un représentant de l’Etat des réunions publiques de concertation qui répondent au besoin légitime des populations d’être rassurées,
  • 2) la fourniture systématique par les opérateurs de simulations informatiques décrivant l’exposition supplémentaire des riverains induite par toute nouvelle installation de téléphonie mobile, à même de rassurer les populations,
  • 3) l’aboutissement au plus vite des travaux engagés par le « Grenelle des ondes » depuis plus de deux ans en matière de réduction des niveaux d’exposition aux champs radioélectriques,
  • 4) enfin, une nouvelle réglementation pour obliger les opérateurs à mutualiser les antennes existantes, revoir les seuils d’exposition pour mettre en œuvre le principe de « sobriété » des antennes prôné par le rapport de François Brottes et définir clairement les responsabilités des maires et de l’Etat en matière d’implantation des antennes-relais.
Posté le 19 novembre 2011 par Michel Briand

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