Quand L’ART contribue à INVENTER le NOUVEAU MONDE

MILLENIUM RECIPROCITY

Entendre grâce à la lumière… c’est ce que réalise la fibre optique qui convertit des voix en onde lumineuse. Et si nous avions tous une lumière à transmettre ? Et si l’Art contemporain pouvait nous servir de vecteur de diffusion ? Tentons l’expérience...

Quel est le lien entre l’Art contemporain, l’agriculture biologique et le nautisme ? Peut être tout simplement la recherche d’un équilibre, entre les formes et la couleur, entre la terre et l’eau, entre la resistance et la vitesse...

Dans le cadre de l’association MILLENIUM RECIPROCITY, http://www.milleniumreciprocity.wordpress.com/, Maud LC, artiste plasticienne et chercheur/formateur sur les approches de développement durable, affrete une 2ème caravelle pour partir explorer l’équilibre... et recherche des équipiers (techniciens, sponsors, bénévoles etc) suite au succès d’une 1ère caravelle réalisée dans une ZEP...

C’est quoi ce projet ? C’est combiner/relier/faire interagir l’art contemporain, l’agriculture bio et les savoir-faire nautiques dans le cadre d’un processus d’innovation sociale et environnementale !

Pourquoi le faire ? Pour mieux appréhender et mieux faire comprendre l’importance de l’équilibre...

Comment on va faire, concrètement ça va donner quoi ? La réalisation d’une installation artistique, prétexte et vecteur pour une/des recherche(s)expérimentation(s) que nous allons co-construire ensemble…

Partons à l’aventure...

MILLENIUM RECIPROCITY a été fondée en janvier 2012 sur la base d’une double conviction : 1. la culture est un socle fondamental du développement durable, car elle façonne notre rapport à soi, à l’autre, notre rapport à la Nature, 2. en tant que créateur de culture, l’artiste est impliqué, il agit et interagit avec le monde, en reliant imaginaire et réalité, en nous questionnant, il est un véritable passeur, un messager.

MILLENIUM RECIPROCITY regroupe aujourd’hui plus d’une quarantaine de personnes : des jeunes entrepreneurs, comme Léa Dunand Chatelet, présidente de LE MECENE, de jeunes journalistes, comme Romain Arazm fondateur du cercle Ambire-Madiran, mais aussi des experts de l’économie sociale et solidaire, comme Emmanuel Gautier, pionnier de l’investissement socialement responsable, des chercheurs-enseignants comme Véra Ivanaj, responsable de la Chaire Art et Développement durable de l’Université de Nancy et biensûr des artistes comme Gil Adamy etc ; et quelques associations, de DESIGN ME A PLANET à COAL, imaginant une nouvelle manière d’appréhender l’Art et son apport à la société, d’ouvrir des portes aux citoyens, notamment ceux, qui encore trop nombreux aujourd’hui restent loin de l’univers feutré des musées ou des galeries…via l’usage coopératif de l’internet, des réseaux sociaux, du web 2.0 notamment !

Pour nous contacter : maud_louvrier@yahoo.fr / + 06 82 95 56 37 / http://www.milleniumreciprocity.wordpress.com/

ANNEXE 1 – « Culture et Développement durable »
« Une œuvre d’art est le résultat d’une action dont le but fini est de provoquer chez quelqu’un des développements infinis ». Paul Valéry
La culture est, dans toutes ses dimensions, une composante essentielle du développement durable. En tant que domaine d’activité, elle contribue puissamment – par le biais du patrimoine matériel et immatériel, des industries créatives et des divers moyens d’expression artistique – au développement économique, à la stabilité sociale et à la protection de l’environnement. » Le pouvoir de la Culture pour le développement UNESCO.

Les rapports entre culture et développement durable. Défini par la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, en 1987, le concept de développement durable a été consacré par la communauté internationale au Sommet de la Terre à Rio en 1992. Pour être durable, le développement doit être capable de concilier à la fois l’économie (production des richesses), le social (lutte contre les inégalités et la pauvreté), l’environnement (la préservation des milieux naturels), le présent (solidarité riches et pauvres) et l’avenir (préserver la planète pour les générations futures). Selon la définition retenue du rapport Brundtland “Notre Avenir à tous”, il doit répondre « aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Le développement semblait alors reposer sur l’intégration de trois piliers : l’économie, le social et l’environnement, faisant ainsi l’impasse sur la culture, notre mode spécifique d’exister et d’être. Alors le développement durable n’a-t-il aucun lien avec la culture ? Avec le lancement par l’UNESCO de la Commission mondiale de la culture et du développement, en 1992, l’approfondissement des liens entre culture et développement a été approfondi et une étape a été franchie au Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg, en 2002. La culture a été consacrée comme le quatrième pilier du développement durable aux côtés de l’économie, le social et l’écologie.

La culture est-elle seulement le quatrième pilier du développement durable ? Au sens humaniste et courant du terme, la culture est un acquis qui distingue celui qui la possède. Mais au sens anthropologique et sociologique du terme, elle est définie comme « un système de représentations du monde avec ses valeurs, ses normes, ses modes de vie, spécifiques à une collectivité particulière ». Cette dernière approche a été reprise par l’UNESCO, dès sa création en 1946. Prise dans ce sens, la culture n’est pas une dimension à part, complémentaire des dimensions économiques, sociales et environnementales du développement, voire un simple instrument ou un “supplément d’âme”, mais la source et la finalité du développement puisque c’est elle qui façonne, oriente les actions individuelles et collectives et leur donne du sens.
« C’est dans la culture que les groupes et les sociétés puisent l’énergie, l’inspiration et la liberté d’agir, en même temps que le savoir et la reconnaissance de la diversité », écrit Javier Perez de Cuellar, le président de la Commission mondiale de la culture et du développement et ancien secrétaire général des Nations Unies.

Il découle de ce constat que le développement, pour être durable, ne peut être dissocié de la culture, du moins si le développement est étendu comme un processus qui met les êtres humains et le peuples au centre de ses préoccupations, tout en faisant appel à leur pleine participation. Nous vivons dans une culture qui évolue au contact d’autres systèmes économiques, sociaux et environnementaux.
Développement et culture sont des phénomènes complexes qui s’influencent mutuellement. En raison même de leur impact mutuel, il est impossible et non souhaitable de dissocier culture et développement.
D’où l’idée nouvelle que tout développement qui se veut au service d’une société, d’une nation, doit non seulement tenir compte de la culture, mais aussi faire de leur culture le socle de leur développement.
Pour les citoyens et l’ensemble des parties prenantes de la Cité, il s’avère nécessaire d’opérer un inventaire critique des valeurs de leurs systèmes culturels afin de privilégier celles susceptibles (solidarité, harmonie, équité, respect, créativité, sens de la communauté) de fournir une base solide à leur projet de développement durable. Sans la mise en évidence des valeurs positives de la culture, aucune vision du développement ne peut s’inscrire dans la durée.

Si la culture façonne notre vision du monde, comment nous imprègne-t-elle ? Les arts, et tout particulièrement l’art contemporain, parce qu’il reflète la sensibilité d’un présent, autant qu’il rêve d’avenir est une source majeure d’inspiration. L’art contemporain, terreau de créativité et d’innovation, se distingue ainsi comme une passerelle privilégiée. Véritable outil de diffusion et de transformation des mentalités, des codes et des comportements.
« Toutes les grandes œuvres transforment la façon dont nous voyons le monde et par conséquent transforment le monde ». Michel Butor

Le dossier de synthèse de la 1ère caravelle est disponible sur demande ! Elle avait été affrétée lors du forum ouvert "Culture et Développement durable" organisé par Arcadi et l’Arene en janvier 2012. Ses parties prenantes étaient Marion FEKETE, professeure de Lettres Histoire au lycée professionnel Paul LANGEVIN à Nanterre (ZEP), et des lycéens, une classe de Première bac pro Comptabilité (Alou, Sarah, Emmanuelle, Ly, Brahim, Abbes,…), un médiateur culturel Remi SABAU de Arcadi et l’artiste Maud LC dans le cadre de MILLENIUM RECIPROCITY.

Posté le 30 juin 2012 par maudlc

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