Au détour du troisième millénaire, les technologies de l’information et de la communication ont profondément influencé notre société, tant au niveau individuel que collectif. Ce changement de paradigme a favorisé l’émergence des réseaux sociaux et renforcé ainsi nos capacités à échanger et à collaborer, souvent dans une approche pluri-disciplinaire. Il a surtout imposé la réalité d’un citoyen qui revendique toujours plus la possibilité d’être un acteur à part entière de la création des contenus et des services qu’il utilise. De nouvelles démarches d’innovation s’appuient sur ces deux tendances et sont mises en oeuvre avec succès dans le secteur privé.
Mais si l’innovation est devenue un enjeu aussi vital qu’évident pour le monde économique, elle reste souvent un tabou pour le secteur public. Rares sont les organisations publiques qui revendiquent une réelle démarche d’innovation et qui ont lancé des initiatives dans ce sens. Et pourtant les potentialités sont là ! Le service public n’aurait-il aucune légitimité à innover ? Les obstacles sont-ils si insurmontables ?
A l’heure où le programme d’administration en ligne genevois est sur les rails, il nous a semblé nécessaire de nous pencher sur la question. Cette 19ème Journée de rencontre propose ainsi de mettre en perspective la problématique de l’innovation dans le secteur public en l’abordant sous diverses facettes qui témoignent de la diversité des approches envisagées ainsi que de la richesse des résultats obtenus.
Le programme de cette 19è Journée de rencontre n’est pas encore finalisé.
Cependant nous pouvons déjà vous annnoncer la participation des orateurs suivants :
- Georges Amar, directeur de la prospective à la RATP, Paris
- Loïc Haÿ, chargé de mission à l’ARTESI, Paris
- Michael Mesfin, co-fondateur de Muse 2, Genève
- Stéphane Vincent, directeur du projet la 27è Région, Paris
La journée sera introduite par M. Robert Monin, Secrétaire Général du Département des Constructions et des Technologies de l’Information de la République et Canton de Genève.
Jean-Marie Leclerc, directeur général du Centre des technologies de l’information (CTI) la conclura.