Tirer les conséquences du fiasco de la BLR et du Wimax

Une information reprise de la lettre de l’association des Maires des Grandes villes

Au 31 décembre 2010,on comptait 21000 clients BLR/Wimax et le nombre de sites déployés en métropole atteignait 1 350 dont environ 95 % installés ou ouverts commercialement hors des zones urbaines de plus de 50 000 habitants.

Sur les 50 départements où un réseau de boucle locale radio est déployé, la majorité des déploiements a été réalisée dans le cadre d’un réseau d’initiative publique. « Un déploiement toujours modeste au regard des engagements pris par les titulaires des licences BLR/Wimax » conclut l’autorité.

Le constat de l’Arcep sur le bilan du déploiement des technologies Wimax/BLR est un euphémisme. Car aujourd’hui, sans l’action volontariste de quelques collectivités territoriales – qui ont subventionné les émetteurs comme les antennes de réception - il n’y aurait quasiment aucun abonné à ces technologies qui étaient censées amener le haut débit là où il n’y avait pas d’ADSL.

Avec la concurrence des solutions de montées en débit sur réseau ADSL (du type NRA-ZO) et les médiocres performances du Wimax (pas de triple play, sensibilité aux obstacles, matériels coûteux pour l’utilisateur final…) il est vrai qu’il y avait matière à hésiter. De plus, il faut désormais compter avec la 4G qui sera portée par des opérateurs nationaux avec des performances annoncées meilleures que le Wimax et la BLR. Ces technologies ont-elles toujours un intérêt ?

L’Arcep a lancé une consultation ouverte jusqu’au 23 juin pour « recueillir un éclairage plus large sur les enjeux relatifs au développement de réseaux de boucle locale radio dans la bande 3,4-3,6 GHz, afin de disposer, en concertation avec les acteurs du secteur, d’une vision actualisée du marché de la boucle locale radio et de ses possibilités de développement, de l’état industriel de développement des technologies, et des besoins en fréquences ».

Posté le 30 mai 2011

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