D’après l’article publié ce matin en direct par Jean Luc Raymond sur médiatic-blog,
NdR : ces notes n’engagent pas les personnes citées, merci à elles de nous indiquer les modifications éventuelles souhaitées
Deux temps pour ce premier comptoir :
- une série de petites contributions situant quelques initiatives d’érits public et un tour de table des 32 participant-e-s
- un échange pour qualifier nos pratiques auour de cequi nous mtive, ce que cela produit et du comment faire.
1 en introdiuction quelques brèves contributions
Raul Montero de Initial
Travail des Webtrotteurs de quartiers. Début il y a 5 ans lors du festival de la ville de Créteil. Travail de production de reportage par des jeunes dans des structures différentes (plus de 80 structures). La particularité du projet : comment les jeunes vont sortir de leurs quartiers avec de la production de sujets qui les intéressent, avec aussi de la couverture d’un événement particulier.
500 personnes sont passés par le projet (dont 40 groupes à l’étranger). Travail avec des québécois, Belgique, Sénégal... Travailler sur des sujets qui les intéressent. Newsletter mensuelle.
Nous faisons des formations d’animateurs (création multimédia, écriture journalistique et comment amener les jeunes à écrire de l’information).
La plate-forme Webtrotteurs permet de retrouver en ligne les différents reportages : de la guerre en Irak à la Fête de l’Internet.
Intention : autonomie des jeunes dans la production.
Initial : site Web à entretenir, formation des animateurs multimédia et animation du réseau.
Gaëlle Guillamet des Trotteriou Brestois
60 élèves chaque année sur Brest sont des webtrotteurs.
Ouverture aux nouvelles technos, ouverture culturelle, objectif d’écriture et de lecture.
Faire des citoyens "honnêtes" et participer à un site : c’es apprendre.
Les Jeunes recueillent les données et les traitent (sons, vidéos, textes).
Les jeunes travaillent tout au long de l’année (2 classes de Brest).
Le réseau des webtrotteurs aident comme la ville et l’éducation nationale.
Edith Anastasiou (Martigues)
Travail avec collèges et lycées. Le Webreportage pour des jeunes est un moyen d’élaborer un projet. Les élèves travaillent sur l’autonomie. Ils en oublient la structure porteuse : cela vit au-delà de l’année. Il y a des collégiens, des lycées. Il y a un site en SPIP qui permet de mettre en ligne les reportages très simplement. Développement d’activités des Web-TV et Web-radios.
Jocelyne Quélo (Maison Pop à montreuil)
Ecriture générative. Notion de littérature et de roman. Roman collaboratif au sein de Montreuil. Des écoles vont créer leurs propres romans.
Place Publique à Brest
Dans le sillage de Place Publique national. Site internet qui a pour but de valoriser les activités citoyennes à Brest. Ca a démarré mi-juin. Liens avec des projets locaux. Accompagnement pendant 6 mois. Forme de rencontres d’écrits différents : sites associatifs, compte-rendus... Est-ce que tout regrouper à un sens ?
Contexte brestois ? Accompagnement à l’écrit public basé sur les Papi + 100 personnes formées. Mise en place : un atelier par semaine (outil technique ou rédiger un portrait...) et un début de formation sur les quartiers.
50 sites en co-publication à Brest et plus de 100 sites sur SPIP hébergés par un hébergeur : Infini.
ECM Le Fourneau à Brest Pays de Morlaix (Arts dans la rue)
Travail de formation avec les encadrants de Webtrotteurs : formation SPIP, traitement. Le jour de l’événèment : reportage puis dans la semaine, publication.
Des gens peuvent publier par des extérieurs, volontaires mais ça marche très peu.
2 Ce qui nous motive
Pourquoi l’écrit public ?
Pays de Morlaix : liens spectacles-spectateurs.
Martigues : rapprochement culturel. Internet crée du lien.
Jean-Paul Cosme (MPT Valy Hir) : amener l’outil infrmatique aux personnes. installation dans les halls d’immeubles. Atelier d’écriture : liste de courses, poèmes. Une liste de cours peut faire de très jolis pèmes. Atelier d’écriture simple.
Les gens réclament l’atelier dans es halls sur les bancs publics, outre qu’au Papi.
Eric Cousin (ENST Bretagne) : notion de projets. l’écrit public : est-ce des projets fermés ?
Gaëlle Guillamet : ouverture vers un autre public pour les élèves. Retour par rapport aux gens interviewés. Le but n’est pas l’audience d’un site.
Michel Briand : apprendre à écrire sur Internet est un droit et les pouvoirs publics devraient avoir cette responsabilité. Droit à l’expression.
Eric Cousin : qui va lire ?
Gaëlle Guillamet : qui va lire ? le retour pédagogique ?
Jocelyne Quélo : ce qu’apporte Internet à l’écriture ? notion très importante. quelles sont les transformations dans l’écriture ?
Edith Anastasiou : chez l’élève, il y a un dehors. image de la personne : cela est renforcé. pour des gens en rupture de parcours et grâce à des webreportages : confiance en soi.
Jean-Luc Raymond : reconnaissance, expressivité de la personne pour les blogs locaux d’adolescents. Image positive, valorisation, reconnaissance.
Raul Montero : un tiers des reportages ne sont pas terminés, mais le processus d’appropriation de l’outil qui est important. Projet Libération et Radio France : projets élaborés. Travail de construction de l’individu sur un parcours particulier.
Le Fourneau : Importance du "je" : apprentissage de l’écriture. Expressions individuelles de collégiens. Passer de l’individu au groupe.
Jean-Paul Cosme (MPT Valy Hir) : des plus de 50 ans ont peur de l’ordinateur. En amenant l’outil, on "apprivoise" les gens à l’Internet. Problématique de toucher l’outil : il y a des efforts à faire.
Jocelyne Quélo : Importance de la contribution.
- Michel Briand : site participation-brest. tous les infos sont publiques. Tous les compte-rendus sont publiques avec les noms des participants. intérêt : tout est en ligne et cela ne pose pas de problème. Ce n’est pas courant. Tous les compte-rendus des conseils de quartier sont en ligne. Pas de problème pour les employés.
Mais aujourd’hui ce n’est pas une habitude pas de publication des projets d’école, d’équipement de quartier
Une fois que la procédure de validation est faite (habituelle).
- Claude Virlogeux (Artesi Ile-de-France) : les bans de mariages sont affichés légalement à la mairie. Mais y a-t-il des exemples de mise en ligne des bans ?
Site Web en Ile-de-France : réflexion à offrir aux classes vertes : offrir un espace personnel aux enfants ?
J
3 Qu’est-ce que l’écrit public produit ?
- Entreprendre au féminin :
Les femmes ne sont pas visibles... Habituellement dans les TIC.
- Michel Briand : les femmes sont majoritaires dans les ateliers TIC d’écrit public.
- Jean-Paul Cosme : créer du lien social.
- Martigues : des publics qui ne fréquentent pas habituellement les structures culturelles de la ville ; donc, par rapport aux webreporters : réappropriation des lieux et structures locales.
- Gaëlle -Brest- : des élèves de Brest ne connaissaient pas ce qu’était un film court ; Découvrir un lieu ou des structures artistiques. Et cela dans la durée. Refaire une géographie différente (espaces publics).
Structurer une pensée, c’est une étape de formation.
- Le Cube (Issy Les Moulineaux) : à égalité sur Internet par exemple, Libération (travail d’édition) et un autres webzines. Le premier public de ces auto-publications : groupe.
- Michel Briand : des publications "petites" peuvent être en concurrence avec des "grands". Des petites sites Web peuvent devenir grands. Donc, il peut exister des dualités. A l’ENST Bretagne, un étudiant a un site qui a plus de 1,5 million de pages vues par mois, soutenu par des Prix Nobel. C’est un site personnel.
- Jean-Luc Raymond : citation des petits carnetiers du Devoir
- Jocelyne Quélo : aspect patrimonial, culture.
- Gaëlle -Brest- : le référencement par Google nous apporte des lecteurs extérieurs aux webtrotteurs. Interaction entre le type d’écrits journalistiques, le travail des élèves... Et les enjeux de l’écrit. Voire les aspects droits et devoirs de l’écrit public. La boucle produit un retour.
Ami polyhandicapé n’est pas dépendant d’une bulle. Il peut échanger avec son écrit qui est public.
- Michel Briand : à l’hopital à Brest, les enfants avec portables Wifi communiquent non pas entre eux uniquement mais communiquent avec d’autres. On communique "d’entre soi" puis avec d’autres.
Le groupe local donne le sens premier à l’accès public.
De l’écrit public produit aussi du bien commun.
- ECM du Fourneau : L’aspect patrimonial et mémoire des webreporteurs est importante (archivage des articles).
Gaëlle -Brest- : Et aussi, la mémoire du groupe.
- Voir l’article de Raul Montero sur les Webtrotteurs des quartiers sur le site Web de A Brest pour en savoir plus sur les Webtrotteurs.
4 Comment accompagner l’écrit public ?
- Michel Briand : licence Creative Commons - pour le site Web "A Brest". C’est celle que l’on a adopté.
- Auto-modération des commentaires. Généralement, peu de débordements.
- Gaëlle - Brest - : démarche en amont de réflexion par rapport à l’article. La publication est le dernier pas. Le professeur valide l’article. La validation est formelle car travail préalable important.
- Martigues : ce sont des professionnels du journalisme qui font ce travail de formation.
- Michel Briand : publier pour la première fois sur Internet n’est pas évident. Des petites formations : écrire une brève, interviews croisés. Passer à l’acte d’écriture sur Internet n’est pas évident.
- La formation à l’oralité est importante parce que c’est une première manière de prendre la parole dans la cité. Cela permet de porter un regard différent par rapport aux médias traditionnels.
- Michel Briand : l’aspect technique est négligeable dans l’écrit public. La notion d’usages est importante.
