un extrait de l’excellente veille hebdomadaire réalisée par Libertic
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Pour commencer cette veille hebdomadaire (sic), retour sur les fondamentaux pour les nouveaux arrivants :
- Qu’est ce que l’opendata ?
- Avec un petit rappel des principes de l’ouverture de données.
- En France
Information importante et peu rassurante que nous rapporte RegardsCitoyens endénoncant un article de LOPPSInous ne reprenons pas ce point ici
- Présentation du projet Mashup Marseille Provence 2013.
L’objectif est de constituer un répertoire de données urbaines temps réel accessibles et de développer des services. L’axe de travail, les données urbaines. Cette présentation ne représente à l’heure actuelle qu’une maquette.
Au Royame-Uni :
- Le gouvernement britanniqueplace la barre encore plus haut. Alors qu’il avait lancé il y a près d’un an déjà le site data.gov.uk, le gouvernement alimente désormais sa plateforme avec la publication de nouvelles donnéesconcernant les dépenses des administrations britanniques supérieures à 25 000£.
Voir ce que l’ouverture représente pour les administrations locales.
L’ouverture de ces données de dépense révèle l’objectif du gouvernement de faire pressions sur les prestataires pour mettre fin aux tarifs exorbitants pratiqués par certains d’entre-eux et aux dépenses inutiles.
Parallèlement, le Guardian spending data explorer app a été spécialement développé pour rendre accessible l’accès et la recherche au sein de ces données de dépense.
Conséquences de cette ouverture ?
Les administrateurs doivent désormais rendre compte de chacunes de leurs dépenses, ce qui génère parfois un joyeux imbroglio.
Certains affichent clairement les limites de l’ouverture de données « ça ne changera pas le monde ».
En attendant, le gouvernement anglais est tout de même devenu le plus transparent au monde.
Cette annonce du Premier Ministre anglais sur la mise à disposition des données représentera-t-elle le départ d’une révolution démocratique ? Comme l’écrit O’reilly, la nouvelle génération de la démocratie pointe son nez.
* Pour finir sur le Royaume-Uni, grande annonce de la British Library qui ouvre 3 millions de données sur CKAN. Aussi, l’Open University est la première université du Royaume-Uni à ouvrir l’accès à ses données en ligne. Les étudiants, les chercheurs, les organisations pourront donc désormais chercher, extraire et réutiliser ces données.
Aux Etats-Unis :
- Voir la video d’annonce du maire de San Francisco – et les quelques commentaires du public – présentant le premier projet de loi sur l’ouverture des données dans sa ville.
- Paradoxe américain, coté Massachusetts, Michael Morisy qui a développé un site de suivi des dépenses en timbre alimentaire est menacé d’1 an de prison ou 1000$ d’amende s’il ne retire pas les données en ligne qui seraient en violation avec la loi fédérale.
Pour revenir sur le data.gov américain, quelques chiffres de Kundra :
- 16 états et 9 villes ont créé leurs plateformes de données
- 256 applications ont été développées à partir de Data.gov
- 305,692 listes de données sont disponibles sur Data.gov
- Depuis ses débuts en 2009, datagov a recu 139 million de visites
En Espagne :
- Bravo à Open Data Euskadi qui gagne le prix FICOD 2010 dans la rubrique « service au citoyen » (contrairement à nous qui n’avons pas même été retenus dans l’approche citoyenne du Trophée Innovation en Pays de Loire).
- Pour Madrid, lire la réutilisation des informations du secteur public.
- Autre nouvelle, la mairie de Barcelone annonce la création de sa plateforme de données qui sera lancée le premier trimestre de 2011. Voir leur dossier de présentation (Es).
Et ailleurs :
- En Autriche, la mairie de Vienne se décide à ouvrir ses données. Voir le blog de l’Open Government Data in Austria.
- En Autralie on publie un nouveau rapport sur le développement de l’open gouvernement et de l’ouverture des données.