Réutilisation des données publiques : un dossier de la gazette des communes

Peu de collectivités se sont à ce jour lancées dans l’open data. Pourtant, la réutilisation des données publiques, qui est un droit depuis 2005, est riche de potentiels pour l’enrichissement des services rendus aux usagers. Mais elle peut bousculer certaines pratiques des administrations. La réutilisation des données culturelles soulève ses propres questions.

Quelques extraits de ce dossierde la Gazette des communes pour lequel Brest Métropole Océane a été également interviewé

Le sommaire du dossier

Extrait de l’introduction

  • Potentiel économique et social. Dans une société où le web mobile se développe à grande vitesse, et où les technologies permettent un traitement presque facile d’un grand nombre d’informations, la réutilisation des données publiques est riche de promesses : des services innovants sont développés pour les usagers, une expertise citoyenne peut s’exprimer et un marché se développer.
  • Révolution culturelle. Convaincu du bien-fondé d’une dissémination des données vers les entreprises et les internautes développeurs d’applications, le ministère de la Culture a créé un département ad-hoc. Du fait de la tutelle scientifique exercée par le ministère sur de nombreux secteurs culturels, et par effet d’entraînement, les démarches adoptées par ce nouveau département ont vocation à inspirer les services territoriaux, voire à s’imposer à eux dans le cas de textes officiels. Pour les professionnels, la libre réutilisation des données culturelles signifie la fin du monopole de la diffusion du patrimoine. Une révolution.

Données publiques : une nouvelle économie des services publics en débat

introduction et plan

Les quelques collectivités et intercommunalités qui se sont lancées dans l’ouverture de leurs données ont choisi des approches pragmatiques. Elles ne libèrent que des données « simples », qui ne soulèvent pas de question juridique ou technique. Mais rejoindre le mouvement de l’open data implique en réalité de faire des choix, notamment quant au statut libre ou payant des données mises à disposition. Et de réfléchir au rôle de la collectivité pour favoriser l’innovation, en acceptant d’abandonner le « monopole » de la production des services.


La FING, partenaire et centre de ressources

L’association, qui explore les innovations tant sociales qu’économiques permises ou promises par les TIC développe un programme « Réutilisation des données publiques », qui concerne particulièrement les collectivités locales.

Il s’appuie sur le projet Territoires pilotes qui consiste à « faire émerger un grand nombre de projets innovants sur un axe stratégique de développement du territoire et fondés sur la réutilisation de données publiques ». La communauté urbaine de Bordeaux est la première grande agglomération à rejoindre le projet.

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Les collectivités intéressées peuvent aussi s’inscrire au Réseau social données publiques, qui capitalise toute la documentation, échanger sur le forum, et y suivre l’actualité du secteur, en France comme à l’étranger.

Voir aussi

Posté le 11 novembre 2010 par Michel Briand

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