L’Université de Paris-Sud 11 et le bureau Libre Free-Eos - Interview de Mme Catherine Barrié

Catherine Barrié est responsable de la Maison des Etudes, qui comprend l’ensemble des services de formation initiale et continue, d’information, d’orientation et d’Insertion professionnelle de santé et de la vie étudiante de l’Université Paris-Sud 11.


Comment avez-vous découvert le CD bureau Llibre Free-Eos et qu’est ce qui vous a plu dans ce projet ?

  • « Je l’ai découvert dans le cadre d’une rencontre avec des collègues de l’Université de Versailles St Quentin [1]. Ils ont été les premiers à s’investir sur ce projet. Comme ils étaient partenaires avant nous sur la promotion du cédérom ce sont eux qui nous l’ont fait connaître.
    Ce projet me paraissait intéressant et transposable dans notre établissement. Ce qui m’a plu dans ce projet c’est son côté innovant, légal ainsi que le fait de disposer d’un cédérom plutôt que d’une liste de liens. »

Comment s’est passée la diffusion ? Quels retours en avez-vous eu ?

  • « A notre demande, Mme Montanari de la ville de Brest nous a envoyé 10.000 cédérom en juin 2006. Les services de scolarité ont ensuite remis un cédérom free-Eos, avec la pochette d’inscription, à chaque étudiant qui s’inscrivait pour la première fois à l’Université. Cette opération c’est déroulée à la rentrée de septembre 2006.
  • Nous n’avons pas beaucoup de retour sur l’utilisation par les étudiants de ces cédéroms. Nous savons ce que le cédérom contient et ceux qui ne l’ont pas reçu sont venus le demander. Il n’y a pas eu d’accompagnement lors de la diffusion mais, nous savons que dans le cadre du C2I [2], un groupe d’étudiants a mis en place un atelier d’information avec le cédérom free-Eos comme support.
  • Pour l’année 2007 nous n’avons pas renouvelé notre commande de cédéroms car, nous tentons à l’université d’en concevoir un par nous-mêmes. Il contiendra des logiciels libres et des références semblables à ceux compris dans le cédérom free-eos plus des informations sur la politique de l’université en matière de Nouvelles Technologies. »

Est ce que les utilisateurs connaissent les logiciels libres ?
Avez-vous noté leurs intérêts ?

  • « Nous constatons qu’il y a des étudiants qui sont très « branchés » et d’autres très novices. Certains connaissaient les logiciels libres et ils savaient où aller les chercher. Pour ceux qui ne connaissaient pas, nous sommes enthousiastes car cet outil va dans le sens des missions universitaires. »

Avez vous organisé des moyens d’information sur ces questions ?

  • « Nous n’avons pas mis en place de plan de communication spécifique sur le cédérom free Eos car cet outil fait partie d’une politique globale sur les nouvelles technologies. »

Quels sont les manques et les demandes que vous avez entendus ?
Avez-vous des suggestions pour améliorer le CD et son usage ?

  • "Ce que j’aimerais c’est que la diffusion et l’utilisation cet outil soient davantage suivies. J’ai participé à la diffusion de mon côté mais la “distribution“ n’est pas suffisante. Par exemple, à l’université de Versailles St Quentin, c’est un ancien directeur informatique qui promeut ces outils et il a un regard différent, une vision plus technologique.
  • Nous n’avons pas mis l’accent sur la dimension technique mais plutôt sur le cédérom comme medium et sur les valeurs et l’engagement qu’il véhicule.
    Ce medium me semble porteur également pour les personnels et pour toute la communauté. D’ailleurs nous allons élargir prochainement la communication de ces outils auprès du personnel et des enseignants. Cette nouvelle échelle de diffusion traduit toute l’importance que nous lui portons."

Entretien effectué par Valérie Dagrain le 2 Juillet 2007

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Posté le 30 juillet 2007 par Valérie Dagrain

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