- Gilles Kuntz, Adjoint au Maire, maître de conférences en informatique à l’Université Joseph Fourier de Grenoble, réagit à notre lettre sur son blog : “Un geste appelé à disparaître ?”.
- communiqué de presse de Gilles Kuntz.
- passage de Gilles Kuntz sur M6 Grenoble, mardi 17 (la rediffusion par Internet est en panne par intermittence : tentez votre chance à plusieurs reprises).
- billet de François Nonnenmacher : “Vote électronique, petits secrets entre amis”
- Louis Bolliet, un des fondateurs de l’informatique grenobloise, écrit au Maire.
- GreBlog : “La Mairie de Grenoble s’intéresse au vote électronique” avec sondage en ligne.
- la commission des finances du 19 octobre a accepté de communiquer aux élus le rapport d’agrément (jusqu’à présent couvert par le secret industriel ES&S va-t-il débloquer son veto afin d’emporter le marché ? N’attendons toutefois rien de bien intéressant dans ce rapport (à l’image du peu exigeant cahier des charges appelé "réglement technique").
Réactions à Grenoble devant le projet d’achat d’ordinateurs de vote ES&S/Datamatique iVotronic
Un article repris du site "ordinteurs-de-vote.org"
Depuis la démonstration par des experts hollandais qu’il était facile de truquer une machine à voter le débat sur l’usage des machines à voter rebondit en France.
Ci-dessous quelques réactions à Grenoble où l’acquisition de machines est soumise au conseil municipal rapportées par le site "ordinteurs-de-vote.org"
Liste des incidents produits par les ES&S iVotronic aux États-Unis. Cette liste de 51 pages concerne toute la gamme de ce fabricant, et pas uniquement le modèle proposé à Grenoble.
©© a-brest, article sous licence creative common info
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Novembre 2006
22:07La démocratie a besoin de transparence, pas de boîtes noires
par Pierre Vandeginste
Pour moi, il n’y a pas de bonne et mauvaise machine à voter. Il n’y a que les machines déjà hackées et celles qui le seront bientôt.
Il faut se mobiliser pour que ce genre de chose n’arrive pas en France, en Europe.
L’informatique n’est tout simplement pas une technologie assez mûre pour que les citoyens - et ils sont seuls juges - puissent avoir confiance en elle. Tous les jours ils ont des preuves que la sécurité informatique est une science bien jeune. Ils voient même que c’est souvent les filous qui gagnent. Qui a gagné, pour le moment, les spammeurs ou les spammés ?
La méfiance du citoyen de base envers l’informatique étant tout à fait justifiée, il est grotesque d’essayer de le rassurer. Un jour, peut-être, la technologie permettra de générer de la transparence, aujourd’hui elle produit surtout des boîtes noires.
Or, ce dont la démocratie a besoin, c’est d’urnes transparentes, pas de boîtes noires. C’est un informaticien, passablement technophile par ailleurs, qui parle.Voir en ligne : Un bug dans la démocratie US