« MTPs, Logiciels Libres et P2P
DRMs , Free Software and P2P
Enjeux Technologiques et Sociétaux
Paris, 11 Juin 2006 de 14 h à 19
ENSTA, Porte de Versailles
[D’après un mél de Frédéric Couchet}
Cette Conférence-débat n’est ni un meeting politique ni une conférence
de presse, évitant le superficiel, son but est d’être un atelier
d’exploration des problèmes technologiques,juridiques et sociétaux, de
la Société de l’Information.
Pendant les débats parlementaires de la DADVSI, faisant preuve parfois
d’une grande érudition dans la meilleure tradition française, on a
beaucoup cité les auteurs anciens, depuis Vitruve, jusqu’à Victor
Hugo, en passant par Beaumarchais , cependant on a beaucoup moins cité
ou pas du tout cité des noms plus récents et tout aussi importants
comme ceux de Richard Stallman, ,Bram Cohen , Laurence Lessig, et bien
d’autres. On peut se demander si les débats n’ont pas été décalé d’un
siècle, ou même d’un millénaire.... faute de travaux de préparation
sérieux comportant des études technologiques.
De plus, à l’heure de la mondialisation, le débat est resté
principalement hexagonal. On a bien cité moultes fois, la déclaration
de l’UNESCO sur la diversité culturelle, mais sans jamais toutefois
citer le contenu des articles. le débat est donc resté à ce niveau
très superficiel. On a totalement ignoré les travaux et les
recommandations du Sommet Mondial sur la Société de l’Information,
dans le non-respect des engagements internationaux de la France, car
si les contenus des recommandations de l’ONU, du SMSI, de l’UNESCO ne
sont pas contraignants, par contre leurs effets contraignants sont que
les signataires s’engagent à considérer les recommandations lors de
l’élaboration de leurs droits internes ( de lege feranda ). De plus,
aucun autre état membre de l’ONU, en l’occurrence pratiquement toute
la planète, en particulier l’Union Européenne, et aucun organisme
international, ne peut faire obstacle, en droit, à la mise en oeuvre
nationale d’une recommandation du SMSI. C’est dire l’importance du
SMSI.
Dans cette optique, la première partie de la conférence est constituée
par des exposés, dont le plus attendu sera bien sur celui de Richard
Stallman.
La seconde partie sera consacrée à un débat autour d’un
mini-parlement, où ont été invités des parlementaires qui ont joué et
continuent de jouer un rôle de premier plan dans débat sur la DADVSI,
ainsi qu’un certain nombre de parlementaires locaux.
Le mini-parlement sera entrecoupé de deux séries de deux
témoignages/exposés qui permettront de garder le contact avec le
concret des usages et de la technologie. »
